Premium pages left without account:

Auction archive: Lot number 20

JAGUAR

Estimate
€100,000 - €130,000
ca. US$113,391 - US$147,409
Price realised:
€110,000
ca. US$124,731
Auction archive: Lot number 20

JAGUAR

Estimate
€100,000 - €130,000
ca. US$113,391 - US$147,409
Price realised:
€110,000
ca. US$124,731
Beschreibung:

TYPE E 3.8 LITER coupé (série 1) #1962 Marque: Jaguar Modèle: Type E 3.8 LITER coupé (série 1) Année: 1962 Nombre de places: 2 Nombre de cylindres: 6 Cylindrée (cm3): 3 782 Puissance (ch): 265 Compteur: 51 119 miles Vitesse maximale (km/h): 229 Production (nbre exemplaires): 7 667 N° de série: 885605 Provenance: Collection particulière d’un grand amateur français Dès ses origines comme carrossier, Jaguar a toujours misé sur l’esthétique. Sa SS d’avant-guerre avait « plus de gueule que de tripes ». Au lendemain de la seconde guerre, la XK 120, présentée en 1948, offrent pourtant à la fois beauté et performances et va servir de tremplin à la marque pour conquérir les marchés, notamment celui des États-Unis. La belle sportive, devenue XK 140, puis XK 150, s’est cepen- dant alourdie et embourgeoisée au fil des générations, malgré une remise à jour continuelle de sa mécanique et de sa carrosserie. Il est clair qu’il faut redorer le blason sportif de la marque. Dire que la Type E fait sensation au Salon de Genève, en mars 1961, relève de l’œphémisme. Sa carrosserie avec ses lignes classiques, presque caricaturales, exprime la sportivité par toutes ses courbes, avec des hanches voluptueusement rele- vées, un long capot aux ouïes suggestives, des phares carénés en bout d’aile et un petit habitacle, rejeté sur l’essieu arrière. On remarque le hayon arrière à ouverture latéral pour accéder au compartiment à bagages ou le capot moteur se soulevant d’un bloc, inspiré des voitures de compétition. Tout comme ses lignes qui sont directement adaptées (par William Lyons, le patron de Jaguar lui-même) de celles imaginées par l’aérody- namicien Malcolm Sayer pour la Type D, victorieuses au Mans en 1955, 1956 et 1957. Sa structure doit d’ailleurs beaucoup aux Type D de compétition. Elle leur emprunte son caisson monocoque central, prolongé par une structure tubulaire à l’avant servant de berceau moteur et d’ancrage à la suspension. Cette structure semi monocoque, ainsi que ses panneaux de carrosserie emboutis, expliquent son prix, équivalent à celui d’une Porsche 356, nettement moins performante et moins prestigieuse, presque la moitié du prix d’une Aston Martin ou d’une Ferrari qui ont, elles, encore recours au châssis tubulaire et à des carrosseries artisanales. Sa suspension à quatre roues indépendantes est, elle aussi, empruntée à la Type D. Côté mécanique, elle reprend le moteur 6 cylindres en ligne de 3, 8 litres de sa devancière, la XK 150 S. Avec une puissance revendiquée de 265 ch, la Type E offre des performances en nette amélioration, d’abord en raison d’un poids sensiblement moindre que celui de la XK 150 et aussi grâce aux lignes bien plus aérodynamiques de sa carrosserie, héri- tées de la Type D. Les 240 km/h revendiqués sont peut-être un peu optimistes, mais la Type E avait largement de quoi distancer n’importe quelle sportive et de quoi faire jeu égale avec les italiennes les plus exclusives. L’élément le moins spectaculaire est sans doute l’habitacle. La Type E a délibérément opté pour l’aspect sportif, abandonnant les boiseries pour un tableau de bord fonctionnel et particulièrement riche, avec de nombreux cadrans et interrupteurs débordant sur la console centrale. Heureusement, un habillage en cuir vient donner un peu de chaleur à l’ensemble. Cette première série totalisera 7 600 exemplaires. La Jaguar Type E, surtout dans sa première définition, comme celle proposée à cette vente, fait aujourd’hui incontestablement partie des dix plus belles voitures du monde de tous les temps. La voiture d’origine américaine (n° de série 885605), qui affiche 51 108 miles (82 250 km) au compteur, a bénéficié d’une restauration récente. La peinture de couleur verte ver- nis est récente et en bon état général (présence de quelques petites cloques). Les chromes sont neufs, sans oxydation ni choc. La sellerie et les garnitures en cuir de couleur biscuit sont neuves, tandis que la moquette beige est en bon état d’origine, ainsi que les garnitures d

Auction archive: Lot number 20
Auction:
Datum:
10 Apr 2016
Auction house:
LECLERE - Auction Houses
rue Vincent Courdouan 5
13006 Marseille
France
contact@leclere-mdv.com
+33 (0)4 9150 000
+33 (0)4 91673659
Beschreibung:

TYPE E 3.8 LITER coupé (série 1) #1962 Marque: Jaguar Modèle: Type E 3.8 LITER coupé (série 1) Année: 1962 Nombre de places: 2 Nombre de cylindres: 6 Cylindrée (cm3): 3 782 Puissance (ch): 265 Compteur: 51 119 miles Vitesse maximale (km/h): 229 Production (nbre exemplaires): 7 667 N° de série: 885605 Provenance: Collection particulière d’un grand amateur français Dès ses origines comme carrossier, Jaguar a toujours misé sur l’esthétique. Sa SS d’avant-guerre avait « plus de gueule que de tripes ». Au lendemain de la seconde guerre, la XK 120, présentée en 1948, offrent pourtant à la fois beauté et performances et va servir de tremplin à la marque pour conquérir les marchés, notamment celui des États-Unis. La belle sportive, devenue XK 140, puis XK 150, s’est cepen- dant alourdie et embourgeoisée au fil des générations, malgré une remise à jour continuelle de sa mécanique et de sa carrosserie. Il est clair qu’il faut redorer le blason sportif de la marque. Dire que la Type E fait sensation au Salon de Genève, en mars 1961, relève de l’œphémisme. Sa carrosserie avec ses lignes classiques, presque caricaturales, exprime la sportivité par toutes ses courbes, avec des hanches voluptueusement rele- vées, un long capot aux ouïes suggestives, des phares carénés en bout d’aile et un petit habitacle, rejeté sur l’essieu arrière. On remarque le hayon arrière à ouverture latéral pour accéder au compartiment à bagages ou le capot moteur se soulevant d’un bloc, inspiré des voitures de compétition. Tout comme ses lignes qui sont directement adaptées (par William Lyons, le patron de Jaguar lui-même) de celles imaginées par l’aérody- namicien Malcolm Sayer pour la Type D, victorieuses au Mans en 1955, 1956 et 1957. Sa structure doit d’ailleurs beaucoup aux Type D de compétition. Elle leur emprunte son caisson monocoque central, prolongé par une structure tubulaire à l’avant servant de berceau moteur et d’ancrage à la suspension. Cette structure semi monocoque, ainsi que ses panneaux de carrosserie emboutis, expliquent son prix, équivalent à celui d’une Porsche 356, nettement moins performante et moins prestigieuse, presque la moitié du prix d’une Aston Martin ou d’une Ferrari qui ont, elles, encore recours au châssis tubulaire et à des carrosseries artisanales. Sa suspension à quatre roues indépendantes est, elle aussi, empruntée à la Type D. Côté mécanique, elle reprend le moteur 6 cylindres en ligne de 3, 8 litres de sa devancière, la XK 150 S. Avec une puissance revendiquée de 265 ch, la Type E offre des performances en nette amélioration, d’abord en raison d’un poids sensiblement moindre que celui de la XK 150 et aussi grâce aux lignes bien plus aérodynamiques de sa carrosserie, héri- tées de la Type D. Les 240 km/h revendiqués sont peut-être un peu optimistes, mais la Type E avait largement de quoi distancer n’importe quelle sportive et de quoi faire jeu égale avec les italiennes les plus exclusives. L’élément le moins spectaculaire est sans doute l’habitacle. La Type E a délibérément opté pour l’aspect sportif, abandonnant les boiseries pour un tableau de bord fonctionnel et particulièrement riche, avec de nombreux cadrans et interrupteurs débordant sur la console centrale. Heureusement, un habillage en cuir vient donner un peu de chaleur à l’ensemble. Cette première série totalisera 7 600 exemplaires. La Jaguar Type E, surtout dans sa première définition, comme celle proposée à cette vente, fait aujourd’hui incontestablement partie des dix plus belles voitures du monde de tous les temps. La voiture d’origine américaine (n° de série 885605), qui affiche 51 108 miles (82 250 km) au compteur, a bénéficié d’une restauration récente. La peinture de couleur verte ver- nis est récente et en bon état général (présence de quelques petites cloques). Les chromes sont neufs, sans oxydation ni choc. La sellerie et les garnitures en cuir de couleur biscuit sont neuves, tandis que la moquette beige est en bon état d’origine, ainsi que les garnitures d

Auction archive: Lot number 20
Auction:
Datum:
10 Apr 2016
Auction house:
LECLERE - Auction Houses
rue Vincent Courdouan 5
13006 Marseille
France
contact@leclere-mdv.com
+33 (0)4 9150 000
+33 (0)4 91673659
Try LotSearch

Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!

  • Search lots and bid
  • Price database and artist analysis
  • Alerts for your searches
Create an alert now!

Be notified automatically about new items in upcoming auctions.

Create an alert