Supplice indien , 1920 Aquarelle, signée et datée en haut à gauche 33 x 12 cm à vue - 13 x 4 3/4 in Watercolour, signed and dated upper left Vicente de Rego Monteiro est un peintre d'origine brésilienne, mais fait preuve de talent dans d'autres disciplines telles que la sculpture et la poésie. Né à Recife en 1899, le jeune Vicente présente déjà un certain talent pour la peinture à laquelle il se consacre aux côtés de sa soeur aînée, l'artiste-peintre Fédora de Rego Monteiro. Dans les années 1910, Vicente déménage à Paris où il étudie à l'Académie Julian mais suit également des enseignements dans d'autres Académies telles que Colarossi et la Grande Chaumière. Aux prémices de la Première guerre mondiale, Rego Monteiro regagne le Brésil, et s'établit à Rio de Janeiro. A partir des années 20, sa vie est rythmée par de régulières expositions. L'une d'entre elles est d'autant plus remarquable qu'elle est l'occasion pour lui de présenter une série de peintures aux motifs indigènes, considérées comme futuristes par les critiques. Il touche également au courant moderniste de l'Ecole de Sao Paulo, puisqu'il est lié aux peintres Di Canalcanti et Tarsila do Amaral Son style est résolument unique et marqué par la recherche du plus parfait équilibre possible dans ses compositions. Il s'agit d'une préoccupation constante dans le travail de l'artiste, au même titre que sa volonté d'exploiter une palette qui rappellerait les couleurs terre. La peinture de Rego Monteiro est également marquée par la sinuosité et la sensualité. Contenues par des couleurs et des contrastes, les oeuvres de l'artiste révèlent une ambiance mystique et métaphysique. Le thème religieux occupé une place prépondérante dans son vocabulaire iconographique et ses scènes du Nouveau Testament sont occupées par des figures rendues sculpturales par leur densité et leur volume. Dans ses aquarelles, Rego Monteiro révèle sa fascination pour les légendes et les coutumes de l'Amazonie qui s'avèrent être également une source d'inspiration majeure. Dans ses aquarelles, l'artiste opte pour une figuration géométrique qui lui permet d'insérer les motifs des céramiques de la culture Marajoara. A son retour à Paris en 1922, il entreprend de nombreux voyages à travers l'Europe avant de rentrer finalement à Recife, où il entre en collaboration étroite avec le journal Fronteiras. Sa vie est rythmée par les voyages entre Paris, Rio de Janeiro et Sao Paulo. Ce n'est qu'à partir de 1846 qu'il devient professeur à l'Académie des Beaux-Arts de Recife, puis à 'Institut central des Arts de Brasilia. A la fin des années 50, la peinture de Rego Monteiro reste fidèle à la facture du début de sa carrière. L'artiste conserve une grande simplification formelle et une gamme chromatique réduite, à laquelle il intègre l'art monumental. Selon ses propres mots: «Ma peinture ne pouvait exister avant le cubisme qui m'a légué des notions de construction, de lumière et de formes. Mes influences : futurisme, cubisme, art japonais, art noir,école parisienne, notre baroque et surtout l'art de notre amérindien sur l'île de Marajo». Son oeuvre éclectique se situe à mi-chemin entre les origines et la culture personnelle de l'artiste et les avantgardes européens de la première moitié du XXe siècle occupe ainsi sans surprise une place non négligeable dans les fonds de musées tels que le Centre Pompidou.
Supplice indien , 1920 Aquarelle, signée et datée en haut à gauche 33 x 12 cm à vue - 13 x 4 3/4 in Watercolour, signed and dated upper left Vicente de Rego Monteiro est un peintre d'origine brésilienne, mais fait preuve de talent dans d'autres disciplines telles que la sculpture et la poésie. Né à Recife en 1899, le jeune Vicente présente déjà un certain talent pour la peinture à laquelle il se consacre aux côtés de sa soeur aînée, l'artiste-peintre Fédora de Rego Monteiro. Dans les années 1910, Vicente déménage à Paris où il étudie à l'Académie Julian mais suit également des enseignements dans d'autres Académies telles que Colarossi et la Grande Chaumière. Aux prémices de la Première guerre mondiale, Rego Monteiro regagne le Brésil, et s'établit à Rio de Janeiro. A partir des années 20, sa vie est rythmée par de régulières expositions. L'une d'entre elles est d'autant plus remarquable qu'elle est l'occasion pour lui de présenter une série de peintures aux motifs indigènes, considérées comme futuristes par les critiques. Il touche également au courant moderniste de l'Ecole de Sao Paulo, puisqu'il est lié aux peintres Di Canalcanti et Tarsila do Amaral Son style est résolument unique et marqué par la recherche du plus parfait équilibre possible dans ses compositions. Il s'agit d'une préoccupation constante dans le travail de l'artiste, au même titre que sa volonté d'exploiter une palette qui rappellerait les couleurs terre. La peinture de Rego Monteiro est également marquée par la sinuosité et la sensualité. Contenues par des couleurs et des contrastes, les oeuvres de l'artiste révèlent une ambiance mystique et métaphysique. Le thème religieux occupé une place prépondérante dans son vocabulaire iconographique et ses scènes du Nouveau Testament sont occupées par des figures rendues sculpturales par leur densité et leur volume. Dans ses aquarelles, Rego Monteiro révèle sa fascination pour les légendes et les coutumes de l'Amazonie qui s'avèrent être également une source d'inspiration majeure. Dans ses aquarelles, l'artiste opte pour une figuration géométrique qui lui permet d'insérer les motifs des céramiques de la culture Marajoara. A son retour à Paris en 1922, il entreprend de nombreux voyages à travers l'Europe avant de rentrer finalement à Recife, où il entre en collaboration étroite avec le journal Fronteiras. Sa vie est rythmée par les voyages entre Paris, Rio de Janeiro et Sao Paulo. Ce n'est qu'à partir de 1846 qu'il devient professeur à l'Académie des Beaux-Arts de Recife, puis à 'Institut central des Arts de Brasilia. A la fin des années 50, la peinture de Rego Monteiro reste fidèle à la facture du début de sa carrière. L'artiste conserve une grande simplification formelle et une gamme chromatique réduite, à laquelle il intègre l'art monumental. Selon ses propres mots: «Ma peinture ne pouvait exister avant le cubisme qui m'a légué des notions de construction, de lumière et de formes. Mes influences : futurisme, cubisme, art japonais, art noir,école parisienne, notre baroque et surtout l'art de notre amérindien sur l'île de Marajo». Son oeuvre éclectique se situe à mi-chemin entre les origines et la culture personnelle de l'artiste et les avantgardes européens de la première moitié du XXe siècle occupe ainsi sans surprise une place non négligeable dans les fonds de musées tels que le Centre Pompidou.
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