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Auction archive: Lot number 17

VIERGE À L'ENFANT Pierre calcaire H

Haute Epoque
15 Mar 2013
Estimate
€10,000 - €12,000
ca. US$12,963 - US$15,556
Price realised:
€12,750
ca. US$16,528
Auction archive: Lot number 17

VIERGE À L'ENFANT Pierre calcaire H

Haute Epoque
15 Mar 2013
Estimate
€10,000 - €12,000
ca. US$12,963 - US$15,556
Price realised:
€12,750
ca. US$16,528
Beschreibung:

VIERGE À L'ENFANT Pierre calcaire H: 76cm Lorraine - XIVème siècle Tête de l'Enfant postérieure, usures et légers accidents. Manque la tête de l'oiseau La célébration de l'amour maternel dans les représentations de Vierge à l'Enfant est l'une des grandes conquêtes de l'époque gothique. La Vierge mère se tient debout, dans une attitude presque familière, et présente son bébé dans une image intime de la maternité. L'Enfant joue avec un oiseau, alors que Marie serre dans sa main droite un bouquet de fleurs. L'humanité de cette image se double d'un sens symbolique. Les prières du rosaire s'adresse à Marie "Rose du printemps", et l'oiseau, chardonneret qui se régale des feuilles piquantes du chardon, annonce les épines de la Passion. (cf. la Vierge de Sierck). Le canon court, l'attitude générale, le travail des plis et le traitement des visages, rattachent cette oeuvre au groupe des Vierges lorraines, dont la Vierge de saint Dié résume les caractères. L'expression purement plastique de la sculpture revient au jeu savant des plis du vêtement. La longue tunique retombe en plis brisés sur les pieds, couverte d'un manteau qui dessine un grand motif en V, savamment agencé, multipliant les plis cassés triangulaires le long d'un axe incurvé (cf. la Vierge de Metz). Il dégage le buste et la taille dans un heureux effet, et découvre la ceinture à boucle qui fait blouser le corsage(cf. Vierge de Saint Dié). La disposition du vêtement accompagne subtilement les gestes. Le hanchement du corps relève le manteau froncé en plis droits. L'avant bras et la main de Marie amorcent un geste plein de noblesse qui enveloppe le corps de l'Enfant, dans une expression mêlée de tendresse et de vénération (cf. la Vierge de Sierck). L'Enfant joueur se tient bien droit dans sa longue tunique, le visage incliné vers l'oiseau qui absorbe toute son attention. Le visage de la Vierge est empreint de gravité, voire de sévérité, traits qui caractérisent les oeuvres lorraines du quatorzième siècle. Le cou très court porte une tête large au menton carré, légèrement inclinée. Le nez court et large entraine un notable écartement des yeux, légèrement en amande selon le canon gothique, avec des paupières bien soulignées. Le front bombé et dégagé s'encadre des ondulations élégantes de la chevelure recouverte d'un voile court qui tombe en plis harmonieux dans le dos (cf. la Vierge de Peltre). La sculpture est une véritable ronde bosse, son dos très travaillé écartant un placement dans une niche. Le manteau tombe droit jusqu'à mi corps, puis le grand mouvement en V génère des plis triangulaires superposés (cf. Vierge de Metz). Digne des plus belles vierges lorraines, cette sculpture à l'élégance subtile effectue la synthèse entre le raffinement de la sculpture parisienne des débuts du quatorzième siècle, et la tradition plus solide et plus statique des productions du Saint Empire autour de 1350. Références: - Vierge de Saint Dié, XIVème siècle- Musée des Arts du Moyen âge, Paris - Vierge du début du XIVème siècle- Musée d'Art et d'Histoire de Metz - Vierge de Sierck, XIVème siècle- Musée d'Art et d'Histoire de Metz - Vierge de Peltre, XIVème siècle- Musée d'Art et d'Histoire de Metz

Auction archive: Lot number 17
Auction:
Datum:
15 Mar 2013
Auction house:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
France
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
Beschreibung:

VIERGE À L'ENFANT Pierre calcaire H: 76cm Lorraine - XIVème siècle Tête de l'Enfant postérieure, usures et légers accidents. Manque la tête de l'oiseau La célébration de l'amour maternel dans les représentations de Vierge à l'Enfant est l'une des grandes conquêtes de l'époque gothique. La Vierge mère se tient debout, dans une attitude presque familière, et présente son bébé dans une image intime de la maternité. L'Enfant joue avec un oiseau, alors que Marie serre dans sa main droite un bouquet de fleurs. L'humanité de cette image se double d'un sens symbolique. Les prières du rosaire s'adresse à Marie "Rose du printemps", et l'oiseau, chardonneret qui se régale des feuilles piquantes du chardon, annonce les épines de la Passion. (cf. la Vierge de Sierck). Le canon court, l'attitude générale, le travail des plis et le traitement des visages, rattachent cette oeuvre au groupe des Vierges lorraines, dont la Vierge de saint Dié résume les caractères. L'expression purement plastique de la sculpture revient au jeu savant des plis du vêtement. La longue tunique retombe en plis brisés sur les pieds, couverte d'un manteau qui dessine un grand motif en V, savamment agencé, multipliant les plis cassés triangulaires le long d'un axe incurvé (cf. la Vierge de Metz). Il dégage le buste et la taille dans un heureux effet, et découvre la ceinture à boucle qui fait blouser le corsage(cf. Vierge de Saint Dié). La disposition du vêtement accompagne subtilement les gestes. Le hanchement du corps relève le manteau froncé en plis droits. L'avant bras et la main de Marie amorcent un geste plein de noblesse qui enveloppe le corps de l'Enfant, dans une expression mêlée de tendresse et de vénération (cf. la Vierge de Sierck). L'Enfant joueur se tient bien droit dans sa longue tunique, le visage incliné vers l'oiseau qui absorbe toute son attention. Le visage de la Vierge est empreint de gravité, voire de sévérité, traits qui caractérisent les oeuvres lorraines du quatorzième siècle. Le cou très court porte une tête large au menton carré, légèrement inclinée. Le nez court et large entraine un notable écartement des yeux, légèrement en amande selon le canon gothique, avec des paupières bien soulignées. Le front bombé et dégagé s'encadre des ondulations élégantes de la chevelure recouverte d'un voile court qui tombe en plis harmonieux dans le dos (cf. la Vierge de Peltre). La sculpture est une véritable ronde bosse, son dos très travaillé écartant un placement dans une niche. Le manteau tombe droit jusqu'à mi corps, puis le grand mouvement en V génère des plis triangulaires superposés (cf. Vierge de Metz). Digne des plus belles vierges lorraines, cette sculpture à l'élégance subtile effectue la synthèse entre le raffinement de la sculpture parisienne des débuts du quatorzième siècle, et la tradition plus solide et plus statique des productions du Saint Empire autour de 1350. Références: - Vierge de Saint Dié, XIVème siècle- Musée des Arts du Moyen âge, Paris - Vierge du début du XIVème siècle- Musée d'Art et d'Histoire de Metz - Vierge de Sierck, XIVème siècle- Musée d'Art et d'Histoire de Metz - Vierge de Peltre, XIVème siècle- Musée d'Art et d'Histoire de Metz

Auction archive: Lot number 17
Auction:
Datum:
15 Mar 2013
Auction house:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
France
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
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