VITRUVE. Architecture ou art de bien bastir, mis de latin en françoys, par Jan Martin. Paris, Jérôme de Marnef & Guillaume Cavellat, 1572. In-folio, vélin souple à recouvrement (Reliure pastiche). Seconde édition du « Vitruve de Jean Goujon », ainsi nommé pour la part prise par l'artiste à la fois au texte et à l'illustration qui l'accompagne (voir lot 211). Magnifiquement imprimé, l'ouvrage est recherché pour sa riche illustration réalisée avec les bois originaux de l'édition de 1547. Celle-ci se compose d'un beau titre architectural, cent cinquante-huit admirables gravures sur bois, certaines à pleine page, et deux marques typographiques des Marnef au premier et au dernier feuillet. La plupart de ces figures, parmi lesquelles se trouvent quelques-unes des plus belles gravures de la Renaissance française, sont l'œuvre de Jean Goujon Le reste du cycle iconographique, probablement exécuté par Jean Barbé, est inspiré des Vitruve italiens de Fra Giocondo (Venise, 1511) et de Cesare Cesariano (Côme, 1521, lot 210). Enfin, trois planches de scènes théâtrales sont tirées des deux premiers livres de Serlio (Paris, 1545). Exemplaire à grandes marges, bien frais, dans une reliure à l'imitation de l'époque de très bonne facture. Fine déchirure restaurée au titre. Fowler, n°411 – Cat. Berlin, n°1808 – Cicognara, n°719 – RIBA, n°3510 – Mortimer, n°551 – Brun, 313.
VITRUVE. Architecture ou art de bien bastir, mis de latin en françoys, par Jan Martin. Paris, Jérôme de Marnef & Guillaume Cavellat, 1572. In-folio, vélin souple à recouvrement (Reliure pastiche). Seconde édition du « Vitruve de Jean Goujon », ainsi nommé pour la part prise par l'artiste à la fois au texte et à l'illustration qui l'accompagne (voir lot 211). Magnifiquement imprimé, l'ouvrage est recherché pour sa riche illustration réalisée avec les bois originaux de l'édition de 1547. Celle-ci se compose d'un beau titre architectural, cent cinquante-huit admirables gravures sur bois, certaines à pleine page, et deux marques typographiques des Marnef au premier et au dernier feuillet. La plupart de ces figures, parmi lesquelles se trouvent quelques-unes des plus belles gravures de la Renaissance française, sont l'œuvre de Jean Goujon Le reste du cycle iconographique, probablement exécuté par Jean Barbé, est inspiré des Vitruve italiens de Fra Giocondo (Venise, 1511) et de Cesare Cesariano (Côme, 1521, lot 210). Enfin, trois planches de scènes théâtrales sont tirées des deux premiers livres de Serlio (Paris, 1545). Exemplaire à grandes marges, bien frais, dans une reliure à l'imitation de l'époque de très bonne facture. Fine déchirure restaurée au titre. Fowler, n°411 – Cat. Berlin, n°1808 – Cicognara, n°719 – RIBA, n°3510 – Mortimer, n°551 – Brun, 313.
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