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Auction archive: Lot number 147

VOLTAIRE, François-Marie Arouet dit (1694-1775) Lettre autog...

Estimate
€6,000 - €9,000
ca. US$8,095 - US$12,143
Price realised:
€15,000
ca. US$20,239
Auction archive: Lot number 147

VOLTAIRE, François-Marie Arouet dit (1694-1775) Lettre autog...

Estimate
€6,000 - €9,000
ca. US$8,095 - US$12,143
Price realised:
€15,000
ca. US$20,239
Beschreibung:

VOLTAIRE, François-Marie Arouet dit (1694-1775). Lettre autographe signée "Voltaire" à Frédérique-Sophie-Wilhelmine, margravine de Bayreuth et soeur de Frédéric II de Prusse, datée "1 e r mars" [1751]. 4 pages in-4 (230 x 188 mm) sur un double feuillet. Encre noire. (Pliures, infimes taches. Montage à fenêtre.) Provenance : ancienne collection Tronc-Jeanson.
VOLTAIRE, François-Marie Arouet dit (1694-1775). Lettre autographe signée "Voltaire" à Frédérique-Sophie-Wilhelmine, margravine de Bayreuth et soeur de Frédéric II de Prusse, datée "1 e r mars" [1751]. 4 pages in-4 (230 x 188 mm) sur un double feuillet. Encre noire. (Pliures, infimes taches. Montage à fenêtre.) Provenance : ancienne collection Tronc-Jeanson. LONGUE RÉPONSE À UNE LETTRE DE LA MARGRAVINE DU 18 FÉVRIER 1751 ÉCRITE ALORS QU'ELLE LISAIT LES MÉMOIRES DE SULLY. VOLTAIRE Y ÉVOQUE HENRI IV ET SON MINISTRE, DONT IL ANALYSE LES MÉRITES RESPECTIFS, AINSI QUE L'AFFAIRE HIRSCHEL. La correspondance de Voltaire avec la margravine de Bayreuth débute en 1742 et se termine par la mort de celle-ci en 1758. "Frere Voltaire reçut avant hier la benediction de votre reverence royale. Le stile du bon vieux temps vous sied aussi bien que celuy d'aujourd'huy. Vous avez la delicatesse de l'un et la naiveté de l'autre. Si le duc de Sully avoit prévu que ses paperasses economiques royales et politiques seroient lues un jour par madame la markgrave de Bareith, il auroit redoublé de vanité. Je crois madame que V A R est la premiere personne qui ait mis le duc de Sully au dessus de henri quatre, pour moi homme tres faible. J'avoue que j'aime mieux les faiblesses de ce bon roy que touttes les vertus austeres de son ministre [...]." Puis il poursuit en parlant de son procès qui lui a "fait une peine horrible" et de la dame de compagnie qu'il a promis de lui trouver. "[...] Pour la dame qu'il vous faut, il n'y a pas d'aparence que j'en donne sitot une a votre altesse royale. La raison est que de deux choses l'une, ou je mourrai icy de la poitrine, ou j'iray en Italie avant de revoir Paris. Mais madame soyez sure que mon coeur preferera en secret le sejour de Bareuth a S t Pierre de Rome et a la place S t Marc [...]." Voltaire Correspondance . Édition Theodore Besterman. Vol. III. Paris: Gallimard, 1975, lettre 2798, pp. 370-371. Voir aussi Marie-Hélène Cotoni. La Correspondance de Voltaire avec les princesses de Prusse . Université de Nice - CTEL. Revue Voltaire, n° 9, 2009. La lettre y est citée p. 207.

Auction archive: Lot number 147
Auction:
Datum:
6 Nov 2013
Auction house:
Christie's
6 November 2013, Paris
Beschreibung:

VOLTAIRE, François-Marie Arouet dit (1694-1775). Lettre autographe signée "Voltaire" à Frédérique-Sophie-Wilhelmine, margravine de Bayreuth et soeur de Frédéric II de Prusse, datée "1 e r mars" [1751]. 4 pages in-4 (230 x 188 mm) sur un double feuillet. Encre noire. (Pliures, infimes taches. Montage à fenêtre.) Provenance : ancienne collection Tronc-Jeanson.
VOLTAIRE, François-Marie Arouet dit (1694-1775). Lettre autographe signée "Voltaire" à Frédérique-Sophie-Wilhelmine, margravine de Bayreuth et soeur de Frédéric II de Prusse, datée "1 e r mars" [1751]. 4 pages in-4 (230 x 188 mm) sur un double feuillet. Encre noire. (Pliures, infimes taches. Montage à fenêtre.) Provenance : ancienne collection Tronc-Jeanson. LONGUE RÉPONSE À UNE LETTRE DE LA MARGRAVINE DU 18 FÉVRIER 1751 ÉCRITE ALORS QU'ELLE LISAIT LES MÉMOIRES DE SULLY. VOLTAIRE Y ÉVOQUE HENRI IV ET SON MINISTRE, DONT IL ANALYSE LES MÉRITES RESPECTIFS, AINSI QUE L'AFFAIRE HIRSCHEL. La correspondance de Voltaire avec la margravine de Bayreuth débute en 1742 et se termine par la mort de celle-ci en 1758. "Frere Voltaire reçut avant hier la benediction de votre reverence royale. Le stile du bon vieux temps vous sied aussi bien que celuy d'aujourd'huy. Vous avez la delicatesse de l'un et la naiveté de l'autre. Si le duc de Sully avoit prévu que ses paperasses economiques royales et politiques seroient lues un jour par madame la markgrave de Bareith, il auroit redoublé de vanité. Je crois madame que V A R est la premiere personne qui ait mis le duc de Sully au dessus de henri quatre, pour moi homme tres faible. J'avoue que j'aime mieux les faiblesses de ce bon roy que touttes les vertus austeres de son ministre [...]." Puis il poursuit en parlant de son procès qui lui a "fait une peine horrible" et de la dame de compagnie qu'il a promis de lui trouver. "[...] Pour la dame qu'il vous faut, il n'y a pas d'aparence que j'en donne sitot une a votre altesse royale. La raison est que de deux choses l'une, ou je mourrai icy de la poitrine, ou j'iray en Italie avant de revoir Paris. Mais madame soyez sure que mon coeur preferera en secret le sejour de Bareuth a S t Pierre de Rome et a la place S t Marc [...]." Voltaire Correspondance . Édition Theodore Besterman. Vol. III. Paris: Gallimard, 1975, lettre 2798, pp. 370-371. Voir aussi Marie-Hélène Cotoni. La Correspondance de Voltaire avec les princesses de Prusse . Université de Nice - CTEL. Revue Voltaire, n° 9, 2009. La lettre y est citée p. 207.

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Datum:
6 Nov 2013
Auction house:
Christie's
6 November 2013, Paris
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