Beschreibung:

VOLTAIRE, François-Marie Arouet dit (1694-1775). Réunion de deux lettres autographes adressées au poète Ponce-Denis Écouchard-Lebrun, dit Lebrun-Pindare (1729-1807). Provenance : ancienne collection Tronc-Jeanson.
VOLTAIRE, François-Marie Arouet dit (1694-1775). Réunion de deux lettres autographes adressées au poète Ponce-Denis Écouchard-Lebrun, dit Lebrun-Pindare (1729-1807). Provenance : ancienne collection Tronc-Jeanson. LE DUEL ENTRE VOLTAIRE ET FRÉRON SUR L'AFFAIRE DE MADEMOISELLE CORNEILLE SE POURSUIT. -Lettre autographe signée "V", située et datée "au chateau de Ferney 6 avril 1761". 4 pages in-4 (225 x 185 mm). Encre brune sur papier. (Papier légèrement sali. Petites déchirures aux pliures restaurées). "Voici monsieur une seconde edition du mémoire que M r Tiriot m'avait fait tenir. La première était trop pleine de fautes. Si vous voulez encore des exemplaires vous n'avez qu'à en parler. Il n'est que trop vrai que le libelle diffamatoire de ce coquin de Fréron a eu les suittes desagreables que j'ay confiées a votre discretion. Je me suis fait un devoir de vous donner part de tout ce qui regarde mademoiselle Corneille. C'est à vous que je dois l'honneur de l'élever. [...] Le nom de Freron est sans doute celuy du dernier des hommes, mais celuy de son protecteur serait a coup sur l'avant dernier [...] Vous aurez sans doute, monsieur, la gloire de terminer cette affaire; je n'y suis pour rien personnellement ; je pouvais avoir chez moi l'Ecluse sans avoir a rendre compte a personne; mais il n'est pas permis d'imprimer que mademoiselle Corneille est elevée par un acteur de l'opéra [...]". Voltaire. Correspondance . Édition Theodore Besterman. Vol. VI. Paris: Gallimard, 1980, lettre 6575, p. 338. -Lettre autographe signée "V", datée "11 juillet [1761]". 2 pages in-12 sur un double feuillet. Encre noire. Suscription [d'une autre main]: "A Monsieur Monsieur Lebrun Secretaire des Commandements de Mgr le Prince de Conty au Temple a Paris". Porte la mention autographe "M. Damilaville est venu pour avoir l'honneur de voir M. Le Brun et lui remettre cette lettre". (Quelques petites taches, petites déchirures réparées, déchirures avec manque sans perte de texte.) "Il y a des choses bien bonnes et bien vraies dans les trois brochures que j'ay recues [ La Wasprie ]. J'aurais peut etre voulu qu'on y marquast moins un interet personnel. Le grand art de cette guerre est de ne paraitre jamais deffendre son terrain, et de ravager lentement celuy de son ennemi, de l'accabler guaiment [...] mais après tout je ne suis pas faché de voir relever des critiques tres injustes d'une ode dont j'ay admiré les beautez [...] Les oreilles d'ane sont attachées pour jamais au chef de ce malheureux Freron [...]." Voltaire, op. cit ., lettre 6697, p. 466. (2)