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Auction archive: Lot number 53

WIFREDO LAM (1902-1982)

Estimate
€26,000 - €30,000
ca. US$30,570 - US$35,273
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 53

WIFREDO LAM (1902-1982)

Estimate
€26,000 - €30,000
ca. US$30,570 - US$35,273
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Sans titre, 1972 Pastel sur papier, signé et dédicacé en bas à droite «Pour Lucien Curzi avec toute notre amitié / Lou et Wifredo Lam / Paris le 5 décembre 1978». 71 x 51 cm - 28 x 20 in. Pastel on paper, signed and dedicated lower right L'oeuvre est répertoriée dans les archives de la SDO de Wifredo Lam PROVENANCE Offert à Lucien Curzi en 1978, à la suite de la publication de Lucien Curzi, Wifredo Lam Edizioni Bora, Bologne, 1978 WIFREDO LAM Né à Cuba d'une mère d'origine congolaise et d'un père chinois, nourri par l'art européen et enrichi de ses innombrables voyages, Wifredo Lam est à lui seul une manière d'être au monde. Elevé dans un brassage de cultures et de croyances, c'est chargé du catholicisme maternel et des influences africaines du culte de la santeria inculqué par sa marraine que Lam arrive en Espagne en 1923. Venu à Europe pour découvrir la modernité, Lam se détourne rapidement de l'enseignement trop conventionnel de l'Académie royale des Beaux-Arts de San Fernando et rejoint l'Escuela Libre de Paisaje à Madrid. Au musée du Prado, l'artiste se passionne pour les peintres engagés, tels que Goya, Brueghel ou Bosch. Animé par cette révolte contre la tyrannie, il s'engage auprès des Républicains contre la guerre civile, en réalisant affiches et munitions dès 1936. Contrait de quitter l'Espagne au lendemain de la grande offensive franquiste, Lam s'installe à Paris où Picasso lui présente Braque, Léger, Leiris, Matisse, Miró ou encore Tzara. Dans l'atelier de l'auteur de Guernica et au Musée de l'Homme, Lam découvre avec fascination la sculpture africaine. Statues, masques et totems émerveillent le peintre qui, renouant déjà avec une partie de ses origines, voit dans ces oeuvres l'expression d'une création libérée de tout traditionalisme. Suite à la défaite de la France en juin 1940, Lam se rend à Marseille où André Breton a regroupé autour de lui un essaim d'artistes hostiles au nazisme. Après une année imprégnée de surréalisme, il quitte l'Europe avec des centaines d'autres intellectuels menacés par le régime de Vichy. Amarré en Martinique, il rencontre Aimé Césaire dont le combat contre l'injuste de la domination coloniale sera, pour lui, source d'une inspiration inépuisable. De retour à Cuba après presque vingt ans d'absence, il est profondément indigné par la condition des Noirs sous le régime de Batista. Ce retour au pays natal et à certains traumatismes d'enfance déclenche une nouvelle direction créatrice et, comme les affiches de propagande avant elles, les toiles de cette époque se font armes de contestation. Initié au chamanisme par sa soeur, il peint plus d'une centaine d'oeuvres peuplées des esprits invisibles de sa jeunesse. Si la Jungle fait d'abord scandale en 1944, son acquisition postérieure par le MoMa offre à Lam une reconnaissance internationale couplée d'une totale liberté de création. La fin de la guerre sera, pour l'artiste, synonyme de très nombreux voyages et d'expositions à travers le monde. Le pastel que nous présentons, réalisé par l'artiste peu de temps après une première découverte de l'Afrique noire par un séjour au Kenya, atteste de ce trait universel qui allie symboles afro-cubains et modernisme occidental. Masques africains, océaniens ou caribéens habillent des chimères surréalistes dans un style infiniment métissé, combinant abstrait et figuratif. Born in Cuba to parents of Congolese and Chinese origin, Wilfredo Lam was grew up with European art and furthered his knowledge in countless travels. In himself he already represented a unique mode of worldly existence. Raised in a mix of cultures and beliefs, Lam carried his mother's Catholicism and the African influences of the santeria cult as instilled by his godmother when he arrived in Spain in 1923. After coming to Europe to discover modernity, Lam soon turned away from the far too conventional teachings at the San Fernando Royal Academy of Art and enrolled in the Escuela Libre de Paisaje in Madrid. At the Prado museum, Lam was deep

Auction archive: Lot number 53
Auction:
Datum:
23 Oct 2017
Auction house:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
France
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
Beschreibung:

Sans titre, 1972 Pastel sur papier, signé et dédicacé en bas à droite «Pour Lucien Curzi avec toute notre amitié / Lou et Wifredo Lam / Paris le 5 décembre 1978». 71 x 51 cm - 28 x 20 in. Pastel on paper, signed and dedicated lower right L'oeuvre est répertoriée dans les archives de la SDO de Wifredo Lam PROVENANCE Offert à Lucien Curzi en 1978, à la suite de la publication de Lucien Curzi, Wifredo Lam Edizioni Bora, Bologne, 1978 WIFREDO LAM Né à Cuba d'une mère d'origine congolaise et d'un père chinois, nourri par l'art européen et enrichi de ses innombrables voyages, Wifredo Lam est à lui seul une manière d'être au monde. Elevé dans un brassage de cultures et de croyances, c'est chargé du catholicisme maternel et des influences africaines du culte de la santeria inculqué par sa marraine que Lam arrive en Espagne en 1923. Venu à Europe pour découvrir la modernité, Lam se détourne rapidement de l'enseignement trop conventionnel de l'Académie royale des Beaux-Arts de San Fernando et rejoint l'Escuela Libre de Paisaje à Madrid. Au musée du Prado, l'artiste se passionne pour les peintres engagés, tels que Goya, Brueghel ou Bosch. Animé par cette révolte contre la tyrannie, il s'engage auprès des Républicains contre la guerre civile, en réalisant affiches et munitions dès 1936. Contrait de quitter l'Espagne au lendemain de la grande offensive franquiste, Lam s'installe à Paris où Picasso lui présente Braque, Léger, Leiris, Matisse, Miró ou encore Tzara. Dans l'atelier de l'auteur de Guernica et au Musée de l'Homme, Lam découvre avec fascination la sculpture africaine. Statues, masques et totems émerveillent le peintre qui, renouant déjà avec une partie de ses origines, voit dans ces oeuvres l'expression d'une création libérée de tout traditionalisme. Suite à la défaite de la France en juin 1940, Lam se rend à Marseille où André Breton a regroupé autour de lui un essaim d'artistes hostiles au nazisme. Après une année imprégnée de surréalisme, il quitte l'Europe avec des centaines d'autres intellectuels menacés par le régime de Vichy. Amarré en Martinique, il rencontre Aimé Césaire dont le combat contre l'injuste de la domination coloniale sera, pour lui, source d'une inspiration inépuisable. De retour à Cuba après presque vingt ans d'absence, il est profondément indigné par la condition des Noirs sous le régime de Batista. Ce retour au pays natal et à certains traumatismes d'enfance déclenche une nouvelle direction créatrice et, comme les affiches de propagande avant elles, les toiles de cette époque se font armes de contestation. Initié au chamanisme par sa soeur, il peint plus d'une centaine d'oeuvres peuplées des esprits invisibles de sa jeunesse. Si la Jungle fait d'abord scandale en 1944, son acquisition postérieure par le MoMa offre à Lam une reconnaissance internationale couplée d'une totale liberté de création. La fin de la guerre sera, pour l'artiste, synonyme de très nombreux voyages et d'expositions à travers le monde. Le pastel que nous présentons, réalisé par l'artiste peu de temps après une première découverte de l'Afrique noire par un séjour au Kenya, atteste de ce trait universel qui allie symboles afro-cubains et modernisme occidental. Masques africains, océaniens ou caribéens habillent des chimères surréalistes dans un style infiniment métissé, combinant abstrait et figuratif. Born in Cuba to parents of Congolese and Chinese origin, Wilfredo Lam was grew up with European art and furthered his knowledge in countless travels. In himself he already represented a unique mode of worldly existence. Raised in a mix of cultures and beliefs, Lam carried his mother's Catholicism and the African influences of the santeria cult as instilled by his godmother when he arrived in Spain in 1923. After coming to Europe to discover modernity, Lam soon turned away from the far too conventional teachings at the San Fernando Royal Academy of Art and enrolled in the Escuela Libre de Paisaje in Madrid. At the Prado museum, Lam was deep

Auction archive: Lot number 53
Auction:
Datum:
23 Oct 2017
Auction house:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
France
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
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