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Auction archive: Lot number 46

1935 Bugatti Type 57 Atalante

Estimate
€2,000,000 - €3,000,000
ca. US$2,191,302 - US$3,286,954
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 46

1935 Bugatti Type 57 Atalante

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€2,000,000 - €3,000,000
ca. US$2,191,302 - US$3,286,954
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

1935 Bugatti Type 57 Atalante Titre de circulation hollandais Châssis n° 57432 - Un des trois exemplaires subsistants équipés du toit ouvrant d'origine - Engagée au Rallye des Alpes 1936 - Livrée neuve à Marseille à Charles Olivero - Un des modèles les plus emblématiques de Bugatti - Histoire palpitante entre les mains d'amateurs passionnés - Historique documentée par Pierre-Yves Laugier Après l'extraordinaire Roadster Grand Raid du Salon de Paris 1934, Jean Bugatti va signer avec l'aide de Joseph Walter du bureau d'études, un nouveau chef-d'œuvre esthétique au nom mythique, l'Atalante. Comme sortie d'un roman de Pierre Benoit, elle précède l'Aérolithe et l'Atlantic. Basée sur le châssis Type 57 de 3,30 m d'empattement, l'Atalante correspond au dessin d'usine N° 1070, daté du 20 janvier 1935. Elle est d'ailleurs née sous l'appellation "Faux Cabriolet", nom donné aux premières voitures sorties en avril 1935. Un mois plus tard, le magazine Omnia effectue une présentation du "Faux Cabriolet 1070" sur châssis Type 57. Ce n'est qu'à partir du châssis n°57330 exposé au Salon d'octobre 1935 qu'apparaît le nom Atalante. Le tarif usine propose la "Coupé Atalante 2/3 places à toit ouvrant" à 90 000 francs en octobre 1935, prix qui passe à 87 000 francs un an plus tard et à 108 000 francs en octobre 1937 pour la nouvelle version du Coupé, en aluminium. Le modèle est décrit ainsi : "Coupé Atalante 2/3 places, 2 portes - Sièges métalliques indépendants avec capitonnage amovible - Garniture : cuir fin - Ailes enveloppantes profilées - Grand coffre et compartiment à outillage dans la pointe AR - Pare-Soleil Essuie-glace double - Rétroviseur - pare-chocs AV ". Le coupé Atalante est abandonné après le salon d'octobre 1938. En 1935 et 1936, la production se réparti comme suit : - 1935 : 10 Atalante dont sept à toit ouvrant (châssis 57249, 57263, 57267, 57312, 57325, 57330 et 57333). - 1936 : huit Atalante dont trois à toit ouvrant (châssis 57401, 57428 et 57432). Dernière produite en 1936, la n°57432 est aussi la dernière Atalante dotée d'un toit ouvrant. Parmi les dix Atalante à toit ouvrant de 1935-1936, peu ont survécu : seules 57330, 57401 et 57432 ont conservé leur carrosserie sur leur châssis d'origine. La caisse de 57263 a été modifiée en cabriolet, et celles de 57312, 57325 et 57333 sont aujourd'hui montées sur d'autres châssis. La caisse de 57428, transformée en cabriolet, a été par la suite refaite en Atalante. La voiture que nous proposons (châssis n°57432, moteur n°315) est sortie de la carrosserie Bugatti le 13 juillet 1936. Décrite "Coupé Atalante 57432/315, noir et ivoire, cuir havane", elle est commandée par l'agent Bugatti marseillais Gaston Descollas, dont le magasin de vente se situe 42 cours du Prado. Son client est un bijoutier marseillais du nom de Charles Joseph Olivero (1906-1990). Celui-ci, fils de Charles Olivero dont il a hérité de la bijouterie lors de son décès en 1930, a acheté d'occasion en mai 1934 une Type 49 cabriolet. Il la revend fin juillet 1936 aux établissements Descollas pour s'offrir l'Atalante. Avec son frère Jean-Baptiste, ils roulent aussi en Type 37 du printemps 1936 à l'été 1937. La Bugatti Atalante est immatriculée neuve le 24 juillet 1936 sous le numéro 8357 CA 8, au nom de Charles Olivero, 22 rue Petit St Jean à Marseille. Du 13 au 17 juillet 1938, C. Olivero engage son Atalante au Rallye des Alpes sous le numéro 14, mais il est contraint à l'abandon le 16 juillet, au cours de l'étape de Chamonix à Nice. En 1939, C. Olivero commande à la carrosserie Gangloff un roadster 57C dont il supervise la construction. Pour ce faire, il prend tous les vendredis soir le volant de son Atalante pour se rendre de Marseille à Colmar où il surveille l'avancement de son exceptionnel roadster inspiré de la Delahaye 12 cylindres. Lorsque sa nouvelle 57C est enfin terminée, le coupé Atalante est revendu via un garagiste de Nîmes, Émile Reveiller. Celui-ci immatricule la voiture sous le numéro 6008 FN 4 à son nom et

Auction archive: Lot number 46
Auction:
Datum:
3 Feb 2023 - 4 Feb 2023
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1935 Bugatti Type 57 Atalante Titre de circulation hollandais Châssis n° 57432 - Un des trois exemplaires subsistants équipés du toit ouvrant d'origine - Engagée au Rallye des Alpes 1936 - Livrée neuve à Marseille à Charles Olivero - Un des modèles les plus emblématiques de Bugatti - Histoire palpitante entre les mains d'amateurs passionnés - Historique documentée par Pierre-Yves Laugier Après l'extraordinaire Roadster Grand Raid du Salon de Paris 1934, Jean Bugatti va signer avec l'aide de Joseph Walter du bureau d'études, un nouveau chef-d'œuvre esthétique au nom mythique, l'Atalante. Comme sortie d'un roman de Pierre Benoit, elle précède l'Aérolithe et l'Atlantic. Basée sur le châssis Type 57 de 3,30 m d'empattement, l'Atalante correspond au dessin d'usine N° 1070, daté du 20 janvier 1935. Elle est d'ailleurs née sous l'appellation "Faux Cabriolet", nom donné aux premières voitures sorties en avril 1935. Un mois plus tard, le magazine Omnia effectue une présentation du "Faux Cabriolet 1070" sur châssis Type 57. Ce n'est qu'à partir du châssis n°57330 exposé au Salon d'octobre 1935 qu'apparaît le nom Atalante. Le tarif usine propose la "Coupé Atalante 2/3 places à toit ouvrant" à 90 000 francs en octobre 1935, prix qui passe à 87 000 francs un an plus tard et à 108 000 francs en octobre 1937 pour la nouvelle version du Coupé, en aluminium. Le modèle est décrit ainsi : "Coupé Atalante 2/3 places, 2 portes - Sièges métalliques indépendants avec capitonnage amovible - Garniture : cuir fin - Ailes enveloppantes profilées - Grand coffre et compartiment à outillage dans la pointe AR - Pare-Soleil Essuie-glace double - Rétroviseur - pare-chocs AV ". Le coupé Atalante est abandonné après le salon d'octobre 1938. En 1935 et 1936, la production se réparti comme suit : - 1935 : 10 Atalante dont sept à toit ouvrant (châssis 57249, 57263, 57267, 57312, 57325, 57330 et 57333). - 1936 : huit Atalante dont trois à toit ouvrant (châssis 57401, 57428 et 57432). Dernière produite en 1936, la n°57432 est aussi la dernière Atalante dotée d'un toit ouvrant. Parmi les dix Atalante à toit ouvrant de 1935-1936, peu ont survécu : seules 57330, 57401 et 57432 ont conservé leur carrosserie sur leur châssis d'origine. La caisse de 57263 a été modifiée en cabriolet, et celles de 57312, 57325 et 57333 sont aujourd'hui montées sur d'autres châssis. La caisse de 57428, transformée en cabriolet, a été par la suite refaite en Atalante. La voiture que nous proposons (châssis n°57432, moteur n°315) est sortie de la carrosserie Bugatti le 13 juillet 1936. Décrite "Coupé Atalante 57432/315, noir et ivoire, cuir havane", elle est commandée par l'agent Bugatti marseillais Gaston Descollas, dont le magasin de vente se situe 42 cours du Prado. Son client est un bijoutier marseillais du nom de Charles Joseph Olivero (1906-1990). Celui-ci, fils de Charles Olivero dont il a hérité de la bijouterie lors de son décès en 1930, a acheté d'occasion en mai 1934 une Type 49 cabriolet. Il la revend fin juillet 1936 aux établissements Descollas pour s'offrir l'Atalante. Avec son frère Jean-Baptiste, ils roulent aussi en Type 37 du printemps 1936 à l'été 1937. La Bugatti Atalante est immatriculée neuve le 24 juillet 1936 sous le numéro 8357 CA 8, au nom de Charles Olivero, 22 rue Petit St Jean à Marseille. Du 13 au 17 juillet 1938, C. Olivero engage son Atalante au Rallye des Alpes sous le numéro 14, mais il est contraint à l'abandon le 16 juillet, au cours de l'étape de Chamonix à Nice. En 1939, C. Olivero commande à la carrosserie Gangloff un roadster 57C dont il supervise la construction. Pour ce faire, il prend tous les vendredis soir le volant de son Atalante pour se rendre de Marseille à Colmar où il surveille l'avancement de son exceptionnel roadster inspiré de la Delahaye 12 cylindres. Lorsque sa nouvelle 57C est enfin terminée, le coupé Atalante est revendu via un garagiste de Nîmes, Émile Reveiller. Celui-ci immatricule la voiture sous le numéro 6008 FN 4 à son nom et

Auction archive: Lot number 46
Auction:
Datum:
3 Feb 2023 - 4 Feb 2023
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
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