Charles Tristan, comte de MONTHOLON (1783-1853). L.A.S., Citadelle de Ham, 4 février 1844, [à Ludovic Vitet] ; 2 pages in-4. Emprisonné, il se plaint de ne pouvoir « recevoir des visites en me conformant à cet égard aux règles établies pour le lieu de ma détention ». On lui a écrit que la Comtesse de Lee « pouvait se présenter trois fois par semaine au fort de Ham. […] Cette visite est la seule consolation que j’aye demandée ». Il rappelle ses années de captivité à Sainte-Hélène, les dernières paroles de l’Empereur « daignant nommer soins d’un fils, ceux que je lui ai rendus jusqu’à sa mort » ; il est « condamné à mourir en expiation de mon culte religieux à Napoléon. […] J’ai servi mon pays depuis ma plus tendre jeunesse, je n’ai quitté le champ de bataille que pour suivre l’Empereur dans son exil »… Il espère en la bienveillance du Ministre de l’Intérieur…
Charles Tristan, comte de MONTHOLON (1783-1853). L.A.S., Citadelle de Ham, 4 février 1844, [à Ludovic Vitet] ; 2 pages in-4. Emprisonné, il se plaint de ne pouvoir « recevoir des visites en me conformant à cet égard aux règles établies pour le lieu de ma détention ». On lui a écrit que la Comtesse de Lee « pouvait se présenter trois fois par semaine au fort de Ham. […] Cette visite est la seule consolation que j’aye demandée ». Il rappelle ses années de captivité à Sainte-Hélène, les dernières paroles de l’Empereur « daignant nommer soins d’un fils, ceux que je lui ai rendus jusqu’à sa mort » ; il est « condamné à mourir en expiation de mon culte religieux à Napoléon. […] J’ai servi mon pays depuis ma plus tendre jeunesse, je n’ai quitté le champ de bataille que pour suivre l’Empereur dans son exil »… Il espère en la bienveillance du Ministre de l’Intérieur…
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