CLEMENCEAU, Georges "Cuisine bourgeoise". Manuscrit autographe Paris, mercredi 10 juin 1914 CLEMENCEAU A TOUJOURS MÉPRISÉ JOFFRE. ON LE VOIT ICI, DANS CET ARTICLE DE L'HOMME LIBRE, DÉCRIRE LA FATUITÉ D'UNE RÉUNION AU PALAIS DE L'ÉLYSÉE. LE MERVEILLEUX STYLE DE CLEMENCEAU DÉPLOIE ICI TOUTE SA PUISSANCE IRONIQUE "La foule exige des sceptres sous lesquels elle se rue, un faste de noblesse où s'atteste à ses propres yeux la magnificence du modeste degré d'ascension vers les hauteurs. Le somptueux costume des rois de carte a fait son temps (...) Au lieu de mépriser la foule, quoi qu'en disent tant de sots majestueux, efforçons-nous plutôt de la comprendre et de la servir pour développer en elle, dans les temps présents ou à venir, tout germe de grandeur (...) MM. Joffre et Paléologue ont vraiment tort de se croire indispensables au salut de la France dans un poste où ni l'un ni l'autre n'ont encore eu l'occasion de nous émerveiller (...) Henri Heine parlait de Goethe comme un arbre immense, si haut, si haut, qu'à travers le feuillage ses fruits d'or paraissaient des étoiles dans les cieux. Telle aussi, notre France. Pourtant, trop de végétation parasitaire envahit le feuillage et cache les fruits d'or sur lesquels nous avons mission de veiller". Quelques ratures et corrections, pli central légèrement ouvert, au verso d'un papier à en-tête du Sénat, 5 pp. in-folio (272 x 215mm) PROVENANCE : Librairie les Neuf Muses (Alain Nicolas) RÉFÉRENCE : texte publié dans https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7593068m/f1.item.texteImage.zoom
CLEMENCEAU, Georges "Cuisine bourgeoise". Manuscrit autographe Paris, mercredi 10 juin 1914 CLEMENCEAU A TOUJOURS MÉPRISÉ JOFFRE. ON LE VOIT ICI, DANS CET ARTICLE DE L'HOMME LIBRE, DÉCRIRE LA FATUITÉ D'UNE RÉUNION AU PALAIS DE L'ÉLYSÉE. LE MERVEILLEUX STYLE DE CLEMENCEAU DÉPLOIE ICI TOUTE SA PUISSANCE IRONIQUE "La foule exige des sceptres sous lesquels elle se rue, un faste de noblesse où s'atteste à ses propres yeux la magnificence du modeste degré d'ascension vers les hauteurs. Le somptueux costume des rois de carte a fait son temps (...) Au lieu de mépriser la foule, quoi qu'en disent tant de sots majestueux, efforçons-nous plutôt de la comprendre et de la servir pour développer en elle, dans les temps présents ou à venir, tout germe de grandeur (...) MM. Joffre et Paléologue ont vraiment tort de se croire indispensables au salut de la France dans un poste où ni l'un ni l'autre n'ont encore eu l'occasion de nous émerveiller (...) Henri Heine parlait de Goethe comme un arbre immense, si haut, si haut, qu'à travers le feuillage ses fruits d'or paraissaient des étoiles dans les cieux. Telle aussi, notre France. Pourtant, trop de végétation parasitaire envahit le feuillage et cache les fruits d'or sur lesquels nous avons mission de veiller". Quelques ratures et corrections, pli central légèrement ouvert, au verso d'un papier à en-tête du Sénat, 5 pp. in-folio (272 x 215mm) PROVENANCE : Librairie les Neuf Muses (Alain Nicolas) RÉFÉRENCE : texte publié dans https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7593068m/f1.item.texteImage.zoom
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