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Auction archive: Lot number 170

Jacques BENOIST-MÉCHIN (1901-1983) historien.…

Estimate
€800 - €1,000
ca. US$863 - US$1,079
Price realised:
€1,000
ca. US$1,079
Auction archive: Lot number 170

Jacques BENOIST-MÉCHIN (1901-1983) historien.…

Estimate
€800 - €1,000
ca. US$863 - US$1,079
Price realised:
€1,000
ca. US$1,079
Beschreibung:

Jacques BENOIST-MÉCHIN (1901-1983) historien. Manuscrit autographe signé, [Préface à l’Histoire de l’Armée allemande], « Printemps 1954 », avec L.A.S. d’envoi, mars 1954 ; 27 et 1 pages in-4, montées sur onglets sur feuilets de papier vélin fort, le tout relié en un volume in-4 maroquin janséniste grenat, doublures de maroquin avec cadre de triple filet doré, gardes de moire rouge, étui (Georges Cretté . Importante préface pour la réédition chez Albin Michel en 1954 des deux premiers volumes de cette Histoire de l’Armée allemande, ouvrage monumental qui avait commencé à paraître avant la guerre. Le manuscrit, divisé en 9 chapitres, présente des ratures et corrections. Dans sa lettre, Benoist-Méchin offre à son amie Janine « ce premier texte écrit lors de mon retour à la liberté ». Le titre du livre a été critiqué : « Ce que j’ai fait en réalité c’est une histoire de l’Allemagne contemporaine, vue à travers l’histoire de son armée ». Il a commencé à rédiger ce livre en 1934, et ne prévoyait pas où cela allait le mener. Son propos s’inscrit entre deux dates « 1918-1945, qui marquent la naissance et le décès de la Wehrmacht ». Cette armée, née des débris de l’armée impériale, sera reconstituée grâce à Gustav Noske, « le chien sanglant », et au général Maercker, si bien que la République de Weimar se trouve à la tête d’une armée de 400.000 hommes ; en treize ans (1920-1933), l’armée « invisible, mais agissante », a « permis à l’Allemagne de surmonter les crises intérieures » et a éliminé les hommes jugés néfastes. « Elle a laissé passer en silence les années d’anarchie. Groupée autour du Maréchal Hindenburg, elle a sauvé ce qu’elle a pu de l’ordre ancien et l’a mené sain et sauf sur une rive nouvelle ». Les sections d’assaut du parti national-socialiste, à l’effectif démesuré (un million d’hommes !), deviennent une seconde armée, et Hitler décide « de sacrifier aux milieux traditionalistes du grand État-Major les éléments plus turbulents de son propre parti. C’est alors la nuit sanglante du 30 juin 1934 »... A la mort de Hindenburg, l’armée est réunifiée et Hitler en est le chef suprême. Il veut une armée moderne de 6 à 7 millions d’hommes et « exige de tous ses collaborateurs un travail surhumain. Plus vite, toujours plus vite ! » Il réorganise la Luftwaffe, entreprend des constructions navales, forme la Panzer Division. La guerre commence : l’armée allemande terrasse les Polonais en 18 jours, puis va de victoire en victoire, tout en améliorant son armée : campagne de Norvège, des Flandres, Dunkerque, campagne des Balkans, offensive à l’Est qui manque s’enliser dans l’hiver russe. Les armées allemandes occupent presque l’Europe entière, mais Hitler est obligé de disperser ses forces sur trop de territoires. Le débarquement américain en Afrique du Nord, le 8 novembre 1942, marque le début de l’avancée des Alliés, qui arrivent en Italie ; à l’Est aussi la Wehrmacht recule, mais Hitler ne veut rien savoir et ses généraux sont obligés d’écouter ses discours « qui semblent relever de la plus pure fantasmagorie ». Après le débarquement de Normandie, un groupe d’officiers et de politiques tente d’éliminer Hitler, ce qui entraine d’atroces représailles. Les Alliés progressent sur tous les fronts, et les divisions allemandes luttent pied à pied, mais ne sont plus qu’une armée fantôme. Les généraux paniquent, mais Hitler, de son bunker, « continue à fulminer des ordres de plus en plus irréalisables ». L’arrivée des russes à Berlin provoquera le dénouement du drame. La Wehrmacht n’existe plus. La leçon à tirer est qu’aucune nation d’Europe ne peut à elle seule assurer la défense du continent, et « que l’Europe sera une fédération ou qu’elle ne sera pas »... Benoist-Méchin explique enfin qu’il va ajouter trois tomes aux deux en réimpression, « une réimpression où pas une ligne du texte primitif n’a été modifiée ». Il n’a rien à y retrancher, mais il a beaucoup à y ajouter : « cet ouvrage où les uns ont vu un cri d’alarme et un avertissement

Auction archive: Lot number 170
Auction:
Datum:
29 Nov 2016
Auction house:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
France
contact@ader-paris.fr
+33 (0)1 53407710
+33 (0)1 53407720
Beschreibung:

Jacques BENOIST-MÉCHIN (1901-1983) historien. Manuscrit autographe signé, [Préface à l’Histoire de l’Armée allemande], « Printemps 1954 », avec L.A.S. d’envoi, mars 1954 ; 27 et 1 pages in-4, montées sur onglets sur feuilets de papier vélin fort, le tout relié en un volume in-4 maroquin janséniste grenat, doublures de maroquin avec cadre de triple filet doré, gardes de moire rouge, étui (Georges Cretté . Importante préface pour la réédition chez Albin Michel en 1954 des deux premiers volumes de cette Histoire de l’Armée allemande, ouvrage monumental qui avait commencé à paraître avant la guerre. Le manuscrit, divisé en 9 chapitres, présente des ratures et corrections. Dans sa lettre, Benoist-Méchin offre à son amie Janine « ce premier texte écrit lors de mon retour à la liberté ». Le titre du livre a été critiqué : « Ce que j’ai fait en réalité c’est une histoire de l’Allemagne contemporaine, vue à travers l’histoire de son armée ». Il a commencé à rédiger ce livre en 1934, et ne prévoyait pas où cela allait le mener. Son propos s’inscrit entre deux dates « 1918-1945, qui marquent la naissance et le décès de la Wehrmacht ». Cette armée, née des débris de l’armée impériale, sera reconstituée grâce à Gustav Noske, « le chien sanglant », et au général Maercker, si bien que la République de Weimar se trouve à la tête d’une armée de 400.000 hommes ; en treize ans (1920-1933), l’armée « invisible, mais agissante », a « permis à l’Allemagne de surmonter les crises intérieures » et a éliminé les hommes jugés néfastes. « Elle a laissé passer en silence les années d’anarchie. Groupée autour du Maréchal Hindenburg, elle a sauvé ce qu’elle a pu de l’ordre ancien et l’a mené sain et sauf sur une rive nouvelle ». Les sections d’assaut du parti national-socialiste, à l’effectif démesuré (un million d’hommes !), deviennent une seconde armée, et Hitler décide « de sacrifier aux milieux traditionalistes du grand État-Major les éléments plus turbulents de son propre parti. C’est alors la nuit sanglante du 30 juin 1934 »... A la mort de Hindenburg, l’armée est réunifiée et Hitler en est le chef suprême. Il veut une armée moderne de 6 à 7 millions d’hommes et « exige de tous ses collaborateurs un travail surhumain. Plus vite, toujours plus vite ! » Il réorganise la Luftwaffe, entreprend des constructions navales, forme la Panzer Division. La guerre commence : l’armée allemande terrasse les Polonais en 18 jours, puis va de victoire en victoire, tout en améliorant son armée : campagne de Norvège, des Flandres, Dunkerque, campagne des Balkans, offensive à l’Est qui manque s’enliser dans l’hiver russe. Les armées allemandes occupent presque l’Europe entière, mais Hitler est obligé de disperser ses forces sur trop de territoires. Le débarquement américain en Afrique du Nord, le 8 novembre 1942, marque le début de l’avancée des Alliés, qui arrivent en Italie ; à l’Est aussi la Wehrmacht recule, mais Hitler ne veut rien savoir et ses généraux sont obligés d’écouter ses discours « qui semblent relever de la plus pure fantasmagorie ». Après le débarquement de Normandie, un groupe d’officiers et de politiques tente d’éliminer Hitler, ce qui entraine d’atroces représailles. Les Alliés progressent sur tous les fronts, et les divisions allemandes luttent pied à pied, mais ne sont plus qu’une armée fantôme. Les généraux paniquent, mais Hitler, de son bunker, « continue à fulminer des ordres de plus en plus irréalisables ». L’arrivée des russes à Berlin provoquera le dénouement du drame. La Wehrmacht n’existe plus. La leçon à tirer est qu’aucune nation d’Europe ne peut à elle seule assurer la défense du continent, et « que l’Europe sera une fédération ou qu’elle ne sera pas »... Benoist-Méchin explique enfin qu’il va ajouter trois tomes aux deux en réimpression, « une réimpression où pas une ligne du texte primitif n’a été modifiée ». Il n’a rien à y retrancher, mais il a beaucoup à y ajouter : « cet ouvrage où les uns ont vu un cri d’alarme et un avertissement

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Auction:
Datum:
29 Nov 2016
Auction house:
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