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Auction archive: Lot number 92

Jean-Baptiste Jacques AUGUSTIN (Saint-Dié-des-Vosges 1759 – Paris 1832)

Estimate
€20,000 - €30,000
ca. US$22,566 - US$33,850
Price realised:
€56,500
ca. US$63,751
Auction archive: Lot number 92

Jean-Baptiste Jacques AUGUSTIN (Saint-Dié-des-Vosges 1759 – Paris 1832)

Estimate
€20,000 - €30,000
ca. US$22,566 - US$33,850
Price realised:
€56,500
ca. US$63,751
Beschreibung:

Jean-Baptiste Jacques AUGUSTIN (Saint-Dié-des-Vosges 1759 – Paris 1832) Portrait en buste de Maria Elisabeth Laregnère, née Baelde, 1799 Crayon noir, estompe et rehauts de gouache blanche 45 x 35,5 cm Signé et daté de 1799 en bas à gauche Quelques rousseurs Dans son cadre d’origine Provenance : Succession de l’artiste, Pauline Augustin veuve de l’artiste Legs en 1865 à sa nièce Justine-Henriette Cornu de La Fontaine de Coincy, Alfred Cornu de La Fontaine de Coincy, Simone de Saint-Palais Bibliographie : Simone de Saint-Palais, « Un ménage d’artistes », 1930, p.62 Fleuriot de Langle et Evelyne Schlumberger, « Augustin », in Connaissance des Arts, 1957, n°69, p.104 Bernd Pappe, « Augustin – Une nouvelle excellence dans l’art du portrait en miniature», Berne, 2015, ed. Scripta Edizioni,, n°437, repr., pp. 280-281 Avec cette œuvre exquise, Augustin démontre qu’il dessinait en grand aussi bien qu’Isabey, si ce n’est mieux. Sa technique subtile caresse le modèle avec une tendresse moelleuse et raffinée. La beauté batave nous fait les yeux doux, la tête légèrement penchée, avec ses nattes incroyablement longues négligemment repassées dans la ceinture de la robe. Maria Elisabeth Baelde (1775-1843) épouse en 1797 à Rotterdam Jean-Charles Jouhanneau Laregnère (1765-1847), d’une famille protestante immigrée du Sud-Ouest de la France. Augustin la peint d’abord en miniature pendant son voyage de noces à Paris en 1797 (voir B. Pappe, opus cité supra, n°317, repr.). Il la mentionne dans son livre de compte : « Mme de la Reignière Rotterdam P(ortrait) 600 (francs) ». Elle revient à Paris en 1799. Augustin, sous le charme, la portraiture en grand. Une série d’études préparatoires montre le soin qu’il apporte à cette réalisation (B. Pappe, opus cité supra, n° 434-435-436, repr.). Le dessin reste ensuite en sa possession. La commande a-t-elle avortée ? A-t-il choqué un mari puritain ? L’artiste a si amoureusement rendu son modèle que ce portrait eut pu fâcher, voire provoquer une forme de jalousie… On peut difficilement imaginer que le modèle n’ait pas été satisfait. Les prix demandés par Augustin étant très élevés, on peut supposer aussi que la commande n’ait pas été honorée. Quel que soit le concours de circonstances, Augustin garda son dessin et le fit soigneusement encadrer. Amoureux comme Praxitèle de son modèle.

Auction archive: Lot number 92
Auction:
Datum:
26 Nov 2021
Auction house:
Millon - Maison de ventes aux enchères
rue Grange Batelière 19
75009 Paris
France
contact@millon.com
+33 (0)1 48009944
Beschreibung:

Jean-Baptiste Jacques AUGUSTIN (Saint-Dié-des-Vosges 1759 – Paris 1832) Portrait en buste de Maria Elisabeth Laregnère, née Baelde, 1799 Crayon noir, estompe et rehauts de gouache blanche 45 x 35,5 cm Signé et daté de 1799 en bas à gauche Quelques rousseurs Dans son cadre d’origine Provenance : Succession de l’artiste, Pauline Augustin veuve de l’artiste Legs en 1865 à sa nièce Justine-Henriette Cornu de La Fontaine de Coincy, Alfred Cornu de La Fontaine de Coincy, Simone de Saint-Palais Bibliographie : Simone de Saint-Palais, « Un ménage d’artistes », 1930, p.62 Fleuriot de Langle et Evelyne Schlumberger, « Augustin », in Connaissance des Arts, 1957, n°69, p.104 Bernd Pappe, « Augustin – Une nouvelle excellence dans l’art du portrait en miniature», Berne, 2015, ed. Scripta Edizioni,, n°437, repr., pp. 280-281 Avec cette œuvre exquise, Augustin démontre qu’il dessinait en grand aussi bien qu’Isabey, si ce n’est mieux. Sa technique subtile caresse le modèle avec une tendresse moelleuse et raffinée. La beauté batave nous fait les yeux doux, la tête légèrement penchée, avec ses nattes incroyablement longues négligemment repassées dans la ceinture de la robe. Maria Elisabeth Baelde (1775-1843) épouse en 1797 à Rotterdam Jean-Charles Jouhanneau Laregnère (1765-1847), d’une famille protestante immigrée du Sud-Ouest de la France. Augustin la peint d’abord en miniature pendant son voyage de noces à Paris en 1797 (voir B. Pappe, opus cité supra, n°317, repr.). Il la mentionne dans son livre de compte : « Mme de la Reignière Rotterdam P(ortrait) 600 (francs) ». Elle revient à Paris en 1799. Augustin, sous le charme, la portraiture en grand. Une série d’études préparatoires montre le soin qu’il apporte à cette réalisation (B. Pappe, opus cité supra, n° 434-435-436, repr.). Le dessin reste ensuite en sa possession. La commande a-t-elle avortée ? A-t-il choqué un mari puritain ? L’artiste a si amoureusement rendu son modèle que ce portrait eut pu fâcher, voire provoquer une forme de jalousie… On peut difficilement imaginer que le modèle n’ait pas été satisfait. Les prix demandés par Augustin étant très élevés, on peut supposer aussi que la commande n’ait pas été honorée. Quel que soit le concours de circonstances, Augustin garda son dessin et le fit soigneusement encadrer. Amoureux comme Praxitèle de son modèle.

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Datum:
26 Nov 2021
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