Lampadaire en céramique émaillée à nuances beiges et bleues Signé 2 Potiers Vers 1969 H: 154 cm Bibliographie: Thomas Leporrier, «Les 2 Potiers Michelle et Jacques Serre 1856-1970», TL éditeur, Paris, 2015, reproduit en couleur page 80 et 155 Les oeuvres que nous vous proposons proviennent de l'atelier des 2 potiers. Cette signature reflète la création d'un couple de céramistes unis dans la vie, comme dans la création, entre 1956 et 1970, date à laquelle ils mettent fin à leur collaboration artistique. Michelle Bargoin et Jacques Serre se rencontrent en 1952 et se retrouvent en 1954 à l'école des Beaux Arts de Clermont Ferrand. Ils décident, dès l'année suivante, d'unir leurs talents et leurs inspirations pour créer en duo. En janvier 1956, ils donnent naissance aux 2 potiers et s'installent au château de Chazeron, situé près de Clermont-Ferrand, et mis à leur disposition par un ami de la famille. La mère de Jacques Serre, Gabrielle Rochard, est alors galeriste à Clermont-Ferrand. Très ouverte à la création contemporaine, elle expose Georges Jouve Serge Mouille mais aussi Alexandre Noll Charlotte Perriand et Jean Prouvé et permet donc au jeune couple d'être au plus près de la modernité. Les 2 potiers s'inscrivent dans la révolution céramique des années 50. Mais là où beaucoup de leurs contemporains optent pour des tons vifs, ils préfèrent travailler des couvertes monochromes et des couleurs plus sourdes. Les pièces présentées témoignent de leur goût pour les émaux bruns, vert mais aussi bleu. Ils travaillent également sur la superposition des émaux mats pour obtenir de nouvelles matières inédites et frottent parfois les pièces à la main ou gravent un décor. Leur intérêt pour la sculpture monumentale se retrouve dans le lampadaire présenté, parfaite illustration de leur goût pour les formes libres aux lignes épurées dessinant une abstraction décorative qui n'est pas sans évoquer la peinture de Paul Klee Leur talent est vite reconnu.Ils participent à diverses reprises entre mai 1959 et 1965 au Salon des Artistes Décorateurs, et collaborent avec Roche Bobois entre 1959 et 1969 notamment pour la création de lampes mais aussi de tables basses en lave émaillée. En 1963, ils exposent à la Boutique Danoise de l'avenue de Friedland à Paris. Ils seront également sollicités pour des projets architecturaux, toujours dans la région de Clermont-Ferrand. Leur séparation en 1970 marque la fin de leur collaboration artistique. Michelle Bargoin prend son envol et opte alors pour la signature “Michell”. Elle continue de travailler la terre chamottée et la lave émaillée et créée des oeuvres plus imposantes grâce à la découverte d'une nouvelle terre et d'un procédé de métallisation de la terre cuite. Sollicitée tant par des particuliers que par des architectes, elle continue de créer seule puis, à partir de 1988, avec Jean Pierre Hartmann. Les pièces que nous vous présentons de par l'importance de leur nombre, mais aussi de par leur diversité constituent un ensemble rarement réuni. Elles permettent d'illustrer un moment important de la création céramique entre 1955 et 1975 mais aussi et surtout, témoignent de la fièvre créatrice d'un couple de céramistes puis d'une artiste indépendante qui sut sans cesse se réinventer.
Lampadaire en céramique émaillée à nuances beiges et bleues Signé 2 Potiers Vers 1969 H: 154 cm Bibliographie: Thomas Leporrier, «Les 2 Potiers Michelle et Jacques Serre 1856-1970», TL éditeur, Paris, 2015, reproduit en couleur page 80 et 155 Les oeuvres que nous vous proposons proviennent de l'atelier des 2 potiers. Cette signature reflète la création d'un couple de céramistes unis dans la vie, comme dans la création, entre 1956 et 1970, date à laquelle ils mettent fin à leur collaboration artistique. Michelle Bargoin et Jacques Serre se rencontrent en 1952 et se retrouvent en 1954 à l'école des Beaux Arts de Clermont Ferrand. Ils décident, dès l'année suivante, d'unir leurs talents et leurs inspirations pour créer en duo. En janvier 1956, ils donnent naissance aux 2 potiers et s'installent au château de Chazeron, situé près de Clermont-Ferrand, et mis à leur disposition par un ami de la famille. La mère de Jacques Serre, Gabrielle Rochard, est alors galeriste à Clermont-Ferrand. Très ouverte à la création contemporaine, elle expose Georges Jouve Serge Mouille mais aussi Alexandre Noll Charlotte Perriand et Jean Prouvé et permet donc au jeune couple d'être au plus près de la modernité. Les 2 potiers s'inscrivent dans la révolution céramique des années 50. Mais là où beaucoup de leurs contemporains optent pour des tons vifs, ils préfèrent travailler des couvertes monochromes et des couleurs plus sourdes. Les pièces présentées témoignent de leur goût pour les émaux bruns, vert mais aussi bleu. Ils travaillent également sur la superposition des émaux mats pour obtenir de nouvelles matières inédites et frottent parfois les pièces à la main ou gravent un décor. Leur intérêt pour la sculpture monumentale se retrouve dans le lampadaire présenté, parfaite illustration de leur goût pour les formes libres aux lignes épurées dessinant une abstraction décorative qui n'est pas sans évoquer la peinture de Paul Klee Leur talent est vite reconnu.Ils participent à diverses reprises entre mai 1959 et 1965 au Salon des Artistes Décorateurs, et collaborent avec Roche Bobois entre 1959 et 1969 notamment pour la création de lampes mais aussi de tables basses en lave émaillée. En 1963, ils exposent à la Boutique Danoise de l'avenue de Friedland à Paris. Ils seront également sollicités pour des projets architecturaux, toujours dans la région de Clermont-Ferrand. Leur séparation en 1970 marque la fin de leur collaboration artistique. Michelle Bargoin prend son envol et opte alors pour la signature “Michell”. Elle continue de travailler la terre chamottée et la lave émaillée et créée des oeuvres plus imposantes grâce à la découverte d'une nouvelle terre et d'un procédé de métallisation de la terre cuite. Sollicitée tant par des particuliers que par des architectes, elle continue de créer seule puis, à partir de 1988, avec Jean Pierre Hartmann. Les pièces que nous vous présentons de par l'importance de leur nombre, mais aussi de par leur diversité constituent un ensemble rarement réuni. Elles permettent d'illustrer un moment important de la création céramique entre 1955 et 1975 mais aussi et surtout, témoignent de la fièvre créatrice d'un couple de céramistes puis d'une artiste indépendante qui sut sans cesse se réinventer.
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