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Auction archive: Lot number 39

PIER-FRANCESCO CITTADINI MILAN, 1613/1616 -1681, BOLOGNE

MAÎTRES ANCIENS
10 Dec 2020
Estimate
€30,000 - €40,000
ca. US$36,486 - US$48,649
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 39

PIER-FRANCESCO CITTADINI MILAN, 1613/1616 -1681, BOLOGNE

MAÎTRES ANCIENS
10 Dec 2020
Estimate
€30,000 - €40,000
ca. US$36,486 - US$48,649
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Nature morte avec un vase de f leurs, des raisins, des pêches et des figures posés sur un entablement et des instruments de musique Huile sur toile100,5 x 80,8 cm Still Life with fruits and musical instruments Oil on canvas, 39,6 x 31,8 in. Après une première formation dans l'atelier de Daniele Crespi (1597 -1630) on retrouve Pier Francesco Cittadini à Bologne, vraisemblablement après la mort de son premier maître, dans la bottega de Guido Reni (1575 -1642). De ses remarquables attitudes de peintre «universel» témoignent le Martyre de Saint Etienne dans l'église éponyme à Bologne et dans la Chute de Saint Paul dans l'église Saint Paul le Majeur dans cette même ville. Pier Fran­cesco Cittadini fait un séjour à Rome avant 1650 qui laissera une emprunte durable dans son art. Il s'établit ensuite à Bologne où il épouse Giulia Ballarini en 1653. Les guirlandes de fleurs et de fruits que Pier- Francesco Cittadini peint à la fresque autour des scènes mythologiques confiées au peintre français Jean Boulanger (1606 -1680) dans la Galerie de Bacchus au Palais Ducale de Sassuolo de Modène et qui datent de 1650-52 constituent l'un des points fermes de sa carrière. Autre point ferme de son catalogue est la série des Allégories que Pier-Francesco Cittadini peint pour les comtes Legnani et qui aujourd'hui est partagée entre les Collezioni Comunali de Bologne et la Galleria Estense de Modène. Sa production présente une grande variété de thèmes et de formats qui après l'expérience de Sassuolo se déplace de la peinture à la fresques à la peinture de chevalet et de dessus de porte. La capacité du peintre à réinventer constamment son répertoire est certes en partie liée au fait que ses toiles sont destinées à une clientèle formée de notables et de membres de la petite noblesse qui habite en ville mais encore elle dénote un imaginaire puissant qui sait singulièrement se préserver des poncifs. À travers la méditation des architectures réelles et peintes de Sassuolo Pier-Francesco Cittadini parvient à nouer deux composantes importantes de son art : l'influence flamande et l'influence véni­tienne et en proposer une synthèse nouvelle. Ces deux composantes se mêlent déjà dans la peinture de marchés aux victuailles qui associent exposi­tions de végétaux, fruits, aliments aux scènes de l'évangile un genre qui est particulièrement vivace dans la région Emilie Romagne depuis la moitié du XVIe siècle. La région Émilie en effet concentre une impressionnante quantité de tableaux de Joa­chim Beuckelaer (1535 -1574) que Pier-Francesco Cittadini ne peut pas ignorer et que de fait Pier- Francesco Cittadini ne semble pas avoir oublié lorsqu'il peint des natures mortes qui sont des véritables récits où paysage, figures, animaux et architectures sont convoqués pour raconter la vie des objets inanimés et des naturalia qu'ils soient dans la lumière vraie d'une cour à l'occasion d'un gouter champêtre ou bien dans le silence feutré d'une chambre de palais. Pier-Francesco Cittadini est l'un des plus impor­tants peintres de nature morte du XVIIe siècle actif en Italie. Son style personnel intensément pictural se caractérise par des thèmes et des textures dérivés de la nature morte fastueuse qu'il découvre à Rome et qu'il lie à d'autres thèmes et textures, plus intimes et plus douces, plus champêtres aussi, qui se rattachent à la tradition émilienne où il fera souche. Des tables somptueusement parées de tapis fendus d'ombres noires et profondes, de la vais­selle précieuse, des fragiles verreries, des ins­truments de musique, des gâteaux et des fruits confits qui resplendissent dans le noir comme des cristaux de bohèmes, des confiseries, des agrumes et des bouquets de fleurs inspirés de la production de natures mortes issues de Caravage et en vogue à Rome dans la troisième et quatrième décennie sont associés à l'humble fiasque et au panier d'osier, au linge blanc et aux ciambelle [bretzel] fumants encore, aux charcuteries suc­culentes et locales que Pier-Francesco Cittadini

Auction archive: Lot number 39
Auction:
Datum:
10 Dec 2020
Auction house:
Aguttes
Aguttes Neuilly
Beschreibung:

Nature morte avec un vase de f leurs, des raisins, des pêches et des figures posés sur un entablement et des instruments de musique Huile sur toile100,5 x 80,8 cm Still Life with fruits and musical instruments Oil on canvas, 39,6 x 31,8 in. Après une première formation dans l'atelier de Daniele Crespi (1597 -1630) on retrouve Pier Francesco Cittadini à Bologne, vraisemblablement après la mort de son premier maître, dans la bottega de Guido Reni (1575 -1642). De ses remarquables attitudes de peintre «universel» témoignent le Martyre de Saint Etienne dans l'église éponyme à Bologne et dans la Chute de Saint Paul dans l'église Saint Paul le Majeur dans cette même ville. Pier Fran­cesco Cittadini fait un séjour à Rome avant 1650 qui laissera une emprunte durable dans son art. Il s'établit ensuite à Bologne où il épouse Giulia Ballarini en 1653. Les guirlandes de fleurs et de fruits que Pier- Francesco Cittadini peint à la fresque autour des scènes mythologiques confiées au peintre français Jean Boulanger (1606 -1680) dans la Galerie de Bacchus au Palais Ducale de Sassuolo de Modène et qui datent de 1650-52 constituent l'un des points fermes de sa carrière. Autre point ferme de son catalogue est la série des Allégories que Pier-Francesco Cittadini peint pour les comtes Legnani et qui aujourd'hui est partagée entre les Collezioni Comunali de Bologne et la Galleria Estense de Modène. Sa production présente une grande variété de thèmes et de formats qui après l'expérience de Sassuolo se déplace de la peinture à la fresques à la peinture de chevalet et de dessus de porte. La capacité du peintre à réinventer constamment son répertoire est certes en partie liée au fait que ses toiles sont destinées à une clientèle formée de notables et de membres de la petite noblesse qui habite en ville mais encore elle dénote un imaginaire puissant qui sait singulièrement se préserver des poncifs. À travers la méditation des architectures réelles et peintes de Sassuolo Pier-Francesco Cittadini parvient à nouer deux composantes importantes de son art : l'influence flamande et l'influence véni­tienne et en proposer une synthèse nouvelle. Ces deux composantes se mêlent déjà dans la peinture de marchés aux victuailles qui associent exposi­tions de végétaux, fruits, aliments aux scènes de l'évangile un genre qui est particulièrement vivace dans la région Emilie Romagne depuis la moitié du XVIe siècle. La région Émilie en effet concentre une impressionnante quantité de tableaux de Joa­chim Beuckelaer (1535 -1574) que Pier-Francesco Cittadini ne peut pas ignorer et que de fait Pier- Francesco Cittadini ne semble pas avoir oublié lorsqu'il peint des natures mortes qui sont des véritables récits où paysage, figures, animaux et architectures sont convoqués pour raconter la vie des objets inanimés et des naturalia qu'ils soient dans la lumière vraie d'une cour à l'occasion d'un gouter champêtre ou bien dans le silence feutré d'une chambre de palais. Pier-Francesco Cittadini est l'un des plus impor­tants peintres de nature morte du XVIIe siècle actif en Italie. Son style personnel intensément pictural se caractérise par des thèmes et des textures dérivés de la nature morte fastueuse qu'il découvre à Rome et qu'il lie à d'autres thèmes et textures, plus intimes et plus douces, plus champêtres aussi, qui se rattachent à la tradition émilienne où il fera souche. Des tables somptueusement parées de tapis fendus d'ombres noires et profondes, de la vais­selle précieuse, des fragiles verreries, des ins­truments de musique, des gâteaux et des fruits confits qui resplendissent dans le noir comme des cristaux de bohèmes, des confiseries, des agrumes et des bouquets de fleurs inspirés de la production de natures mortes issues de Caravage et en vogue à Rome dans la troisième et quatrième décennie sont associés à l'humble fiasque et au panier d'osier, au linge blanc et aux ciambelle [bretzel] fumants encore, aux charcuteries suc­culentes et locales que Pier-Francesco Cittadini

Auction archive: Lot number 39
Auction:
Datum:
10 Dec 2020
Auction house:
Aguttes
Aguttes Neuilly

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