Rare petite commode formant secrétaire en acajou et placage d’acajou, de forme droite, à léger ressaut, ouvrant par trois tiroirs, le supérieur à façade abattante gainée de cuir fauve découvrant trois petits tiroirs à gradins surmontés de trois casiers à tablettes coulissantes. Les montants en gaine à cannelures ornées de rudentures en laiton. Le dessus, ceinturé d’une lingotière moulurée en laiton, à trois plateaux en gradin. Les pieds fuselés démontables à pas de vis métallique. Ornementation de bronzes ciselés et dorés tels que encadrements et frise cannelés, poignées mobiles en forme de draperie, macarons moulurés. Travail typique de l’ébéniste David ROENTGEN à Neuwied-sur-Rhin, non signé, vraisemblablement pour le marché allemand ou russe. Fin du XVIIIe siècle. Haut. : 102 cm Larg. : 110 cm (restaurations) Note : Fils de l’ébéniste Abraham ROENTGEN (1711-1793), David ROENTGEN est né à Herrntag le 11 août 1743. Après avoir travaillé dans l’atelier de son père, dont il prendra la direction, et avoir beaucoup voyagé en Allemagne, en Autriche, en Russie, en Hollande et en France, il ouvre un dépôt à Paris chez un miroitier de la rue Saint-Martin. Très rapidement sa notoriété devient importante et les commandes affluent, tant de la cour que de clients privés, ce qui entraine immanquablement contre lui l’hostilité des ébénistes parisiens. Néanmoins, il est reçu maître le 24 mai 1780, quoique n’ayant jamais possédé d’atelier dans la capitale, et ouvre un magasin dans le quartier Saint-Honoré. La révolution va porter un coup fatal à son succès et il doit s’enfuir aussi bien de Paris que de Neuwied où ses biens vont être saisis et une grande partie pillée. Il ne pourra revenir à Neuwied qu’en 1802 où il reprendra son activité essentiellement dirigée vers le marché allemand. Il décède le 12 février 1807)
Rare petite commode formant secrétaire en acajou et placage d’acajou, de forme droite, à léger ressaut, ouvrant par trois tiroirs, le supérieur à façade abattante gainée de cuir fauve découvrant trois petits tiroirs à gradins surmontés de trois casiers à tablettes coulissantes. Les montants en gaine à cannelures ornées de rudentures en laiton. Le dessus, ceinturé d’une lingotière moulurée en laiton, à trois plateaux en gradin. Les pieds fuselés démontables à pas de vis métallique. Ornementation de bronzes ciselés et dorés tels que encadrements et frise cannelés, poignées mobiles en forme de draperie, macarons moulurés. Travail typique de l’ébéniste David ROENTGEN à Neuwied-sur-Rhin, non signé, vraisemblablement pour le marché allemand ou russe. Fin du XVIIIe siècle. Haut. : 102 cm Larg. : 110 cm (restaurations) Note : Fils de l’ébéniste Abraham ROENTGEN (1711-1793), David ROENTGEN est né à Herrntag le 11 août 1743. Après avoir travaillé dans l’atelier de son père, dont il prendra la direction, et avoir beaucoup voyagé en Allemagne, en Autriche, en Russie, en Hollande et en France, il ouvre un dépôt à Paris chez un miroitier de la rue Saint-Martin. Très rapidement sa notoriété devient importante et les commandes affluent, tant de la cour que de clients privés, ce qui entraine immanquablement contre lui l’hostilité des ébénistes parisiens. Néanmoins, il est reçu maître le 24 mai 1780, quoique n’ayant jamais possédé d’atelier dans la capitale, et ouvre un magasin dans le quartier Saint-Honoré. La révolution va porter un coup fatal à son succès et il doit s’enfuir aussi bien de Paris que de Neuwied où ses biens vont être saisis et une grande partie pillée. Il ne pourra revenir à Neuwied qu’en 1802 où il reprendra son activité essentiellement dirigée vers le marché allemand. Il décède le 12 février 1807)
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