STENDHAL (1783-1842, Henri Beyle, dit). Lettre autographe signée à sa sœur Pauline, datée 6 avril 1810, rue du Colombier, n°28, Faubourg Saint-Germain. 5 pp. et demie (224 x 185 mm), à l'encre brune, sur un double feuillet et 1 f. simple. La moitié inférieure de la dernière page présente l’adresse “ A Madame Pauline Périer, rue de Sault, à Grenoble, Izère ". On y trouve également un cachet de cire rouge aux armes de Stendhal. (Manque comblé au dernier f.). Amusante lettre autographe signée de Stendhal, qui analyse " ce défaut particulier à notre nation [française qu'est] ce maudit tatillonnage " . " Qu'est ce que ce mot d'abord? C'est une extrême attention et importance de vanité donnée aux moindres détails. Les paroles dictées par ces deux sentiments forment toute la conversation de la province. Ce défaut chasse presque en entier le naturel. Le Français qui parle cherche presque toujours à relever sa propre importance, et, dans tout ce qu'on dit, il cherche toujours une épigramme ou quelque chose d'aimable pour lui, ne songeant que très secondairement au but de la conversation: 'Ainsi, continuait Louis, vous connaissez le bon Rivet et le sot A... Ce tatillonnage a son quartier général en province ; au Marais, il a déjà perdu un peu de son affreuse personnalité. La bassesse d'âme s'y montre moins qu'en province ; on y fait une cour tout aussi servile à M... ; mais on prétend que c'est parce qu'il est aimable et non point parce qu'il est sénateur ". Lettre notamment publiée dans Stendhal. Lettres intimes. 1892, pp. 279-284. A humorous letter discussing ‘the very French vice of nitpicking’ .
STENDHAL (1783-1842, Henri Beyle, dit). Lettre autographe signée à sa sœur Pauline, datée 6 avril 1810, rue du Colombier, n°28, Faubourg Saint-Germain. 5 pp. et demie (224 x 185 mm), à l'encre brune, sur un double feuillet et 1 f. simple. La moitié inférieure de la dernière page présente l’adresse “ A Madame Pauline Périer, rue de Sault, à Grenoble, Izère ". On y trouve également un cachet de cire rouge aux armes de Stendhal. (Manque comblé au dernier f.). Amusante lettre autographe signée de Stendhal, qui analyse " ce défaut particulier à notre nation [française qu'est] ce maudit tatillonnage " . " Qu'est ce que ce mot d'abord? C'est une extrême attention et importance de vanité donnée aux moindres détails. Les paroles dictées par ces deux sentiments forment toute la conversation de la province. Ce défaut chasse presque en entier le naturel. Le Français qui parle cherche presque toujours à relever sa propre importance, et, dans tout ce qu'on dit, il cherche toujours une épigramme ou quelque chose d'aimable pour lui, ne songeant que très secondairement au but de la conversation: 'Ainsi, continuait Louis, vous connaissez le bon Rivet et le sot A... Ce tatillonnage a son quartier général en province ; au Marais, il a déjà perdu un peu de son affreuse personnalité. La bassesse d'âme s'y montre moins qu'en province ; on y fait une cour tout aussi servile à M... ; mais on prétend que c'est parce qu'il est aimable et non point parce qu'il est sénateur ". Lettre notamment publiée dans Stendhal. Lettres intimes. 1892, pp. 279-284. A humorous letter discussing ‘the very French vice of nitpicking’ .
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