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Théodore CHASSERIAU (Santa Barbara de

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Théodore CHASSERIAU (Santa Barbara de Samana, 1819 - Paris, 1856) Adoration des Bergers, 1856 Toile Signée et datée en bas à gauche : « Thre Chasseriau 1856 » Étiquette de la galerie Daber au dos 65 x 54,3 cm Provenance : - Jean-Marc Gras (1798-1880), ami de l’artiste. - Marie-Catherine Stroobant, née Gras (1827-1916), sa veuve. - Sa vente après décès, Paris, Hôtel Drouot, 22 mai 1917, n° 6. - Monsieur Moisson en 1931. - Vente Tajan, Paris, 19 juin 2018, n° 67. Expositions : - Les peintres orientalistes français, Paris, Galerie Durand-Ruel, 16 février-13 mars 1897, n° 4. - Exposition Chassériau, Galerie Daber, Paris, 9 juin-10 juillet 1976, n° 23. Œuvres en rapport : - Pendant : T. Chassériau, Adoration des mages, huile sur bois, 65 x 53 cm (Petit Palais, Musée des Beaux-arts de la Ville de Paris, inv. PDUT1808). - Étude d’après la princesse Marie, mine de plomb, 19,4 x 15 cm (ancienne collection Jean-Louis Vaudoyer, localisation inconnue). - Études de figures (New York, Sotheby’s, 3 juin 1981, n° 164). Bibliographie : - T. Gautier, Atelier de feu Théodore Chassériau in. L’Artiste, VIe Série, XIII, 15 mars 1857, p. 144. - V. Chevillard, Un peintre romantique - Théodore Chassériau Paris, 1893, p. 285, n° 123. - L. Bénédite, Théodore Chassériau sa vie et son œuvre, Paris, 1931, tome 2, pp. 439-440, pp. 479-481, p. 489 reproduit. - H. Marcel, L’art de notre temps - Chassériau, Paris, sans date, p. 109. - M. Sandoz, Théodore Chassériau 1819-1856. Catalogue raisonné des peintures et estampes, Paris, 1974, p. 69 et p. 410-11, N° 263, reproduit, Pl. CCXXVIII. - M. Sandoz, Portraits et visages dessinés par Théodore Chassériau Cahiers Théodore Chassériau II, Paris, 1986, p. 49. - Chassériau. Un autre romantisme, cat. exp. Paris, Strasbourg, New York, Paris, 2002-2003, p. 350. - B. Foucart, Le Renouveau de la peinture religieuse en France (1800-1860), Paris, 1987, p. 249 et fig. 174. Les dernières années de Chassériau sont marquées par un ensemble d’œuvres religieuses. C’est à la suite du grand décor pour l’église Saint-Philippe-du-Roule (1855) que l’artiste entreprend la réalisation de deux œuvres sur le thème de la nativité. Malgré leur différence de support, il semblerait qu’elles aient été conçues en pendants, comme le laisse penser leurs cadres quasiment identiques. Peint avant L’Adoration des mages (Paris, Petit Palais), notre tableau est caractéristique de l’évolution stylistique de Chassériau au tournant des années 1850 avec des figures qui pourraient être celles de contemporains. Théophile Gautier rédigea des critiques favorables tout au long de la carrière de Chassériau. C’est Gautier qui imposa l’idée que son art constitue une synthèse entre les apports d’Ingres et la couleur de Delacroix. Les deux artistes se lièrent d’amitié en 1835 dans la bohème romantique du cercle de la Doyenée, et se rencontrèrent régulièrement au Salon de Madame de Girardin. La mort prématurée du peintre le marqua profondément. Il rédigea sa nécrologie dans la revue L’Artiste (op. cit.), au moment de la vente du fonds d’atelier. Il parle de la dernière visite qu’il rend au peintre et d’une des deux « adorations » en ces termes : « Il était en train de peindre une Nativité de petite dimension et nous avions beaucoup admiré la douceur sauvage et la langueur orientale qu’il avait su donner à la tête de la Vierge, sans en altérer cependant le type traditionnellement sacré ». Sans rien sacrifier de la « noblesse » et de la « douceur » des maîtres anciens qui lui sont chères, ni de la pureté et de la sérénité du dessin, il s’oriente cependant vers un art plus ancré dans le monde actuel, avec des figures qui pourraient être celles de contemporains. En témoigne le visage de la Vierge, utilisé dans les deux peintures, qui n’est autre que celui de son égérie la princesse Marie Cantacuzène (1820-1898). C’est semble-t-il vers 1854-1855 que Chassériau fit la connaissance de cette dernière, qui deviendra bien des années plus tard, en 1897, l’épouse d’un

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Théodore CHASSERIAU (Santa Barbara de Samana, 1819 - Paris, 1856) Adoration des Bergers, 1856 Toile Signée et datée en bas à gauche : « Thre Chasseriau 1856 » Étiquette de la galerie Daber au dos 65 x 54,3 cm Provenance : - Jean-Marc Gras (1798-1880), ami de l’artiste. - Marie-Catherine Stroobant, née Gras (1827-1916), sa veuve. - Sa vente après décès, Paris, Hôtel Drouot, 22 mai 1917, n° 6. - Monsieur Moisson en 1931. - Vente Tajan, Paris, 19 juin 2018, n° 67. Expositions : - Les peintres orientalistes français, Paris, Galerie Durand-Ruel, 16 février-13 mars 1897, n° 4. - Exposition Chassériau, Galerie Daber, Paris, 9 juin-10 juillet 1976, n° 23. Œuvres en rapport : - Pendant : T. Chassériau, Adoration des mages, huile sur bois, 65 x 53 cm (Petit Palais, Musée des Beaux-arts de la Ville de Paris, inv. PDUT1808). - Étude d’après la princesse Marie, mine de plomb, 19,4 x 15 cm (ancienne collection Jean-Louis Vaudoyer, localisation inconnue). - Études de figures (New York, Sotheby’s, 3 juin 1981, n° 164). Bibliographie : - T. Gautier, Atelier de feu Théodore Chassériau in. L’Artiste, VIe Série, XIII, 15 mars 1857, p. 144. - V. Chevillard, Un peintre romantique - Théodore Chassériau Paris, 1893, p. 285, n° 123. - L. Bénédite, Théodore Chassériau sa vie et son œuvre, Paris, 1931, tome 2, pp. 439-440, pp. 479-481, p. 489 reproduit. - H. Marcel, L’art de notre temps - Chassériau, Paris, sans date, p. 109. - M. Sandoz, Théodore Chassériau 1819-1856. Catalogue raisonné des peintures et estampes, Paris, 1974, p. 69 et p. 410-11, N° 263, reproduit, Pl. CCXXVIII. - M. Sandoz, Portraits et visages dessinés par Théodore Chassériau Cahiers Théodore Chassériau II, Paris, 1986, p. 49. - Chassériau. Un autre romantisme, cat. exp. Paris, Strasbourg, New York, Paris, 2002-2003, p. 350. - B. Foucart, Le Renouveau de la peinture religieuse en France (1800-1860), Paris, 1987, p. 249 et fig. 174. Les dernières années de Chassériau sont marquées par un ensemble d’œuvres religieuses. C’est à la suite du grand décor pour l’église Saint-Philippe-du-Roule (1855) que l’artiste entreprend la réalisation de deux œuvres sur le thème de la nativité. Malgré leur différence de support, il semblerait qu’elles aient été conçues en pendants, comme le laisse penser leurs cadres quasiment identiques. Peint avant L’Adoration des mages (Paris, Petit Palais), notre tableau est caractéristique de l’évolution stylistique de Chassériau au tournant des années 1850 avec des figures qui pourraient être celles de contemporains. Théophile Gautier rédigea des critiques favorables tout au long de la carrière de Chassériau. C’est Gautier qui imposa l’idée que son art constitue une synthèse entre les apports d’Ingres et la couleur de Delacroix. Les deux artistes se lièrent d’amitié en 1835 dans la bohème romantique du cercle de la Doyenée, et se rencontrèrent régulièrement au Salon de Madame de Girardin. La mort prématurée du peintre le marqua profondément. Il rédigea sa nécrologie dans la revue L’Artiste (op. cit.), au moment de la vente du fonds d’atelier. Il parle de la dernière visite qu’il rend au peintre et d’une des deux « adorations » en ces termes : « Il était en train de peindre une Nativité de petite dimension et nous avions beaucoup admiré la douceur sauvage et la langueur orientale qu’il avait su donner à la tête de la Vierge, sans en altérer cependant le type traditionnellement sacré ». Sans rien sacrifier de la « noblesse » et de la « douceur » des maîtres anciens qui lui sont chères, ni de la pureté et de la sérénité du dessin, il s’oriente cependant vers un art plus ancré dans le monde actuel, avec des figures qui pourraient être celles de contemporains. En témoigne le visage de la Vierge, utilisé dans les deux peintures, qui n’est autre que celui de son égérie la princesse Marie Cantacuzène (1820-1898). C’est semble-t-il vers 1854-1855 que Chassériau fit la connaissance de cette dernière, qui deviendra bien des années plus tard, en 1897, l’épouse d’un

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