Fusain, sur papier calque (225 x 175 mm), signé et daté [18]88, sous cadre. Beau portrait par l’ami de Verlaine. Verlaine rencontra le peintre, chansonnier et poète F.-A.-Cazals (1865-1941) en 1886 à la rédaction du Réveil, journal de son ami Edmond Lepelletier. Le poète se prit d’une véritable « amitié-passion » pour Cazals qui devint, dès 1888, son confident et son secrétaire. Ils habitèrent à plusieurs reprises dans le même hôtel et seront hospitalisés ensemble à Broussais en juillet 1889. Il inspira plusieurs poèmes à Paul Verlaine tandis que Cazals exécuta de nombreux portraits de son ami. Ernest Raynaud, écrivain contemporain de Verlaine, écrivait à propos de Cazals : « Son avantage sur ses émules, c’est d’avoir vécu dans l’intimité de Verlaine. Il connaissait à fond son modèle. La Bohême les avait réunis et aussi la vie d’hôpital… Il ne s’agit plus d’un Verlaine officiel, gourmet ou pontifiant, mais d’un Verlaine intime » (Cahiers Paul Verlaine, cité dans Exposition Verlaine, Librairies Giraud-Badin et Jean Claude Vrain, 30 mars 1994) De la collection Maurice Monda. Album Verlaine, éd. Pierre Petitfils, Pléiade, 1981, même portrait repr. p. 219, décrit comme « le Premier portrait connu de Verlaine ». Légère décoloration uniforme du calque. Petite déchirure en haut à droite, sans manque.
Fusain, sur papier calque (225 x 175 mm), signé et daté [18]88, sous cadre. Beau portrait par l’ami de Verlaine. Verlaine rencontra le peintre, chansonnier et poète F.-A.-Cazals (1865-1941) en 1886 à la rédaction du Réveil, journal de son ami Edmond Lepelletier. Le poète se prit d’une véritable « amitié-passion » pour Cazals qui devint, dès 1888, son confident et son secrétaire. Ils habitèrent à plusieurs reprises dans le même hôtel et seront hospitalisés ensemble à Broussais en juillet 1889. Il inspira plusieurs poèmes à Paul Verlaine tandis que Cazals exécuta de nombreux portraits de son ami. Ernest Raynaud, écrivain contemporain de Verlaine, écrivait à propos de Cazals : « Son avantage sur ses émules, c’est d’avoir vécu dans l’intimité de Verlaine. Il connaissait à fond son modèle. La Bohême les avait réunis et aussi la vie d’hôpital… Il ne s’agit plus d’un Verlaine officiel, gourmet ou pontifiant, mais d’un Verlaine intime » (Cahiers Paul Verlaine, cité dans Exposition Verlaine, Librairies Giraud-Badin et Jean Claude Vrain, 30 mars 1994) De la collection Maurice Monda. Album Verlaine, éd. Pierre Petitfils, Pléiade, 1981, même portrait repr. p. 219, décrit comme « le Premier portrait connu de Verlaine ». Légère décoloration uniforme du calque. Petite déchirure en haut à droite, sans manque.
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