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Auction archive: Lot number 12

12 - JEAN-BAPTISTE CAMILLE COROT

Estimate
€50,000 - €70,000
ca. US$56,959 - US$79,743
Price realised:
€67,600
ca. US$77,008
Auction archive: Lot number 12

12 - JEAN-BAPTISTE CAMILLE COROT

Estimate
€50,000 - €70,000
ca. US$56,959 - US$79,743
Price realised:
€67,600
ca. US$77,008
Beschreibung:

12 - JEAN-BAPTISTE CAMILLE COROT (1796-1875) ET THÉODORE CARUELLE D’ALIGNY (1798-1871) Environs de Rome. Aqueduc de Claude huile sur papier fort 26 x 55 cm. Peint vers 1828 50 000 - 70 000 € Oil on sturdy paper; 10.1/4 x 21.5/8 in.; painted circa 1828. PROVENANCE Collection privée, Europe. Un certificat d’authenticité de Martin Dieterle sera remis à l’acquéreur. «Un matin... Aligny, frappé par ce qu’il voit, laisse échapper un cri d’admiration... et quand le soir au café, les plaisanteries recommencent sur cette naïve application qu’on tourne en ridicule, il impose silence aux rieurs en disant: ‘Mes amis, Corot est notre maître.» - Théodore Caruelle d’Aligny, cité in E. Moreau-Nélaton, Corot raconté par lui-même, 1924, vol. I, p. 16. «Les études peintes par Corot, avant son séjour en Italie, n’ont pas grand caractère [...] mais l’Italie le frappa beaucoup par son climat éclatant, par son rigoureux contraste de lumière et d’ombres, par la manière grandiose dont les masses se dessinent sous son beau ciel. La longue observation d’un pays si franchement éclairé devait lui rendre, pour l’avenir, le travail facile même dans les contrées d’un aspect voilé. [...] La violence du climat italien était un alliage indispensable au talent de Corot qui serait peut-être tombé dans la mollesse à force de douceur; d’un autre coté, sa nature fine, liante, toute française, l’a préservé de la sécheresse que provoquait en lui un soleil implacable. » Théophile Silvestre, Histoire des artistes vivants, 1853. Crédité comme l’un des pionniers de la peinture en plein air, au même titre que Valenciennes, Michallon et Caruelle d’Aligny, la première reconnaissance critique de Corot est sans doute dûe à ses paysages d’Italie, réalisés lors de du premier séjour de l’artiste entre 1825 et 1828. Issu d’une famille de commerçants parisiens aisés, Corot ne se consacre que tardivement à la peinture, à l’âge de 26 ans, en 1822. Elève d’Achille-Etna Michallon quelques semaines, puis de Jean-Victor Bertin, auprès de qui il apprend «si peu de choses», Corot ne s’est pas encore confronté au Salon, et c’est avec l’idéal du Grand Tour et du paysage classique italien qu’il fait financer son voyage par ses parents, en décembre 1825. Véritable voyage initiatique, Corot a plus tard considéré ce séjour comme le point culminant de sa formation, et y réalise les oeuvres qui, de son propre jugement, correspondent le plus à sa sensibilité. Jugeant ses oeuvres de plein-air comme la partie intime de son oeuvre, Corot n’en expose officiellement qu’une de son vivant (Le Forum vu des jardins Farnèses, aujourd’hui au Louvre), des quelques cent cinquante produites lors de ce premier séjour. Parcourant Rome, Venise et Naples, Corot est loin d’être isolé et s’entoure de confrères venus, comme lui, découvrir l’idéal italien. Il retrouve rapidement des camarades de l’atelier de Bertin, comme Léon Fleury et Johann Karl Baehr et rencontre sur place d’autres paysagistes comme André Giroux et Jacques Brascassat, tous deux lauréats du prix de Rome. L’historien Vincent Pomarède souligne toutefois que durant cette période, Corot était le plus souvent en compagnie de deux peintres: Edouard Bertin et Théodore Caruelle d’Aligny. L’admiration du trio était réciproque, et Caruelle d’Aligny est l’un des premiers à reconnaitre en Corot le maître incontestable du paysage en plein air. En plus de s’installer sur les mêmes sites, les peintres pouvaient travailler ensemble en atelier et leurs oeuvres soumises aux critiques mutuelles; c’est probablement dans ce cadre que la présente composition fut complétée. Dans l’Aqueduc de Claude, les harmonies suaves du premier plan, les délicats dégradés du ciel et du bleu des montagnes sont caractéristiques des études à l’huile de Corot, qui parvient à retranscrire la sereine monumentalité des environs de Rome, dans la chaleur d’un après-midi d’été. On remarque l’attention particulière accordée aux effets atmosphériques à l’arrière plan, avec la légère nuée au dessus

Auction archive: Lot number 12
Auction:
Datum:
27 Feb 2019
Auction house:
LECLERE - Auction Houses
Salle 6 - Drouot, 9, rue Drouot 75009 Paris
Beschreibung:

12 - JEAN-BAPTISTE CAMILLE COROT (1796-1875) ET THÉODORE CARUELLE D’ALIGNY (1798-1871) Environs de Rome. Aqueduc de Claude huile sur papier fort 26 x 55 cm. Peint vers 1828 50 000 - 70 000 € Oil on sturdy paper; 10.1/4 x 21.5/8 in.; painted circa 1828. PROVENANCE Collection privée, Europe. Un certificat d’authenticité de Martin Dieterle sera remis à l’acquéreur. «Un matin... Aligny, frappé par ce qu’il voit, laisse échapper un cri d’admiration... et quand le soir au café, les plaisanteries recommencent sur cette naïve application qu’on tourne en ridicule, il impose silence aux rieurs en disant: ‘Mes amis, Corot est notre maître.» - Théodore Caruelle d’Aligny, cité in E. Moreau-Nélaton, Corot raconté par lui-même, 1924, vol. I, p. 16. «Les études peintes par Corot, avant son séjour en Italie, n’ont pas grand caractère [...] mais l’Italie le frappa beaucoup par son climat éclatant, par son rigoureux contraste de lumière et d’ombres, par la manière grandiose dont les masses se dessinent sous son beau ciel. La longue observation d’un pays si franchement éclairé devait lui rendre, pour l’avenir, le travail facile même dans les contrées d’un aspect voilé. [...] La violence du climat italien était un alliage indispensable au talent de Corot qui serait peut-être tombé dans la mollesse à force de douceur; d’un autre coté, sa nature fine, liante, toute française, l’a préservé de la sécheresse que provoquait en lui un soleil implacable. » Théophile Silvestre, Histoire des artistes vivants, 1853. Crédité comme l’un des pionniers de la peinture en plein air, au même titre que Valenciennes, Michallon et Caruelle d’Aligny, la première reconnaissance critique de Corot est sans doute dûe à ses paysages d’Italie, réalisés lors de du premier séjour de l’artiste entre 1825 et 1828. Issu d’une famille de commerçants parisiens aisés, Corot ne se consacre que tardivement à la peinture, à l’âge de 26 ans, en 1822. Elève d’Achille-Etna Michallon quelques semaines, puis de Jean-Victor Bertin, auprès de qui il apprend «si peu de choses», Corot ne s’est pas encore confronté au Salon, et c’est avec l’idéal du Grand Tour et du paysage classique italien qu’il fait financer son voyage par ses parents, en décembre 1825. Véritable voyage initiatique, Corot a plus tard considéré ce séjour comme le point culminant de sa formation, et y réalise les oeuvres qui, de son propre jugement, correspondent le plus à sa sensibilité. Jugeant ses oeuvres de plein-air comme la partie intime de son oeuvre, Corot n’en expose officiellement qu’une de son vivant (Le Forum vu des jardins Farnèses, aujourd’hui au Louvre), des quelques cent cinquante produites lors de ce premier séjour. Parcourant Rome, Venise et Naples, Corot est loin d’être isolé et s’entoure de confrères venus, comme lui, découvrir l’idéal italien. Il retrouve rapidement des camarades de l’atelier de Bertin, comme Léon Fleury et Johann Karl Baehr et rencontre sur place d’autres paysagistes comme André Giroux et Jacques Brascassat, tous deux lauréats du prix de Rome. L’historien Vincent Pomarède souligne toutefois que durant cette période, Corot était le plus souvent en compagnie de deux peintres: Edouard Bertin et Théodore Caruelle d’Aligny. L’admiration du trio était réciproque, et Caruelle d’Aligny est l’un des premiers à reconnaitre en Corot le maître incontestable du paysage en plein air. En plus de s’installer sur les mêmes sites, les peintres pouvaient travailler ensemble en atelier et leurs oeuvres soumises aux critiques mutuelles; c’est probablement dans ce cadre que la présente composition fut complétée. Dans l’Aqueduc de Claude, les harmonies suaves du premier plan, les délicats dégradés du ciel et du bleu des montagnes sont caractéristiques des études à l’huile de Corot, qui parvient à retranscrire la sereine monumentalité des environs de Rome, dans la chaleur d’un après-midi d’été. On remarque l’attention particulière accordée aux effets atmosphériques à l’arrière plan, avec la légère nuée au dessus

Auction archive: Lot number 12
Auction:
Datum:
27 Feb 2019
Auction house:
LECLERE - Auction Houses
Salle 6 - Drouot, 9, rue Drouot 75009 Paris
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