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Auction archive: Lot number 147

1926 Bugatti 37A ex-Jacques Dufilho

Estimate
€900,000 - €1,200,000
ca. US$995,035 - US$1,326,714
Price realised:
€894,000
ca. US$988,402
Auction archive: Lot number 147

1926 Bugatti 37A ex-Jacques Dufilho

Estimate
€900,000 - €1,200,000
ca. US$995,035 - US$1,326,714
Price realised:
€894,000
ca. US$988,402
Beschreibung:

1926 Bugatti 37A ex-Jacques Dufilho Carte grise française Châssis n°37211 Moteur n°114 - Célèbre provenance - Authentique Bugatti 37 avec compresseur rajouté par Dufilho - Moteur d'origine - Modèle Grand Prix si prestigieux Une année après la sortie avec succès de sa Bugatti 35, équipé du 8 cylindres 2 litres, Ettore Bugatti propose la type 37 en novembre 1925. Elle est équipée d'un moteur à 4 cylindres de 1,5 litre, des roues à rayons, ainsi que de nombreuses différences avec la 35, mais moins visibles. Elle est cependant presque aussi performante que sa grande sœur avec 60cv pour 710kg et une vitesse de 150km/h. En juin 1927, apparaît le modèle 37A dont le moteur de 1496cm3 est équipé d'un compresseur (comme sur les 35B et C), ce qui porte sa puissance à 90cv, avec une vitesse de pointe de 175km/h, toujours des roues à rayons " fil " et en option, des tambours de frein de 330mm. Les Bugatti 35 et 37 sont les premières voitures de course, commercialisées dans un catalogue (à 287 exemplaires pour les 37 et 37A). Jacques Dufilho naît à Bègles en 1914, dix ans avant la première 35, dans une famille de pharmaciens. Dans les années 1930, ce jeune homme s'oriente vers l'une de ses premières passions, l'agriculture avec l'élevage de bœufs et de chevaux, avant de s'engager en 1934 dans l'armée pour deux années. Revenu à la vie civile, il se tourne vers le théâtre avant que la guerre ne l'appelle sur le front en 1939. Libéré en 1940, il habite Paris où il suit les cours de Charles Dullin au Théâtre de l'Atelier. Après la guerre, il obtient ses premiers succès avec des sketchs comiques comme " Victorine et la visite du château " au Théâtre des Bouffes Parisiens. Sa carrière comprendra près de 170 films, 60 pièces de théâtre, récompensée par deux " César ", un " Molière " et de nombreux Prix et Trophées. C'est en 1942 qu'il est touché par la grâce des Bugatti, le charme de leur esthétique et la beauté de leur mécanique. Cela commence modestement avec l'acquisition d'un cabriolet Bugatti 40 en mauvais état. Il la restaure lui-même et en 1943, une panne l'immobilise à Paris. Tout naturellement, il se rend dans l'Atelier Officiel Bugatti, rue Carnot à Levallois où il est très bien reçu par le grand Henri Hauswald, employé par Bugatti depuis plus de 25 ans. Hauswald forme depuis 1939 son " filleul ", Raymond Lemayeux, d'une très grande compétence dans la confrérie des mécaniciens Bugatti. Le courant passe entre l'équipe d'Hauswald et Jacques Dufilho qui fera l'acquisition d'une Bugatti 44 à la place de sa 40. L'acteur restera toujours fidèle à l'Atelier Bugatti d'Henri Hauswald puis, après le décès de ce dernier, à celui de Raymond Lemayeux, place du Palais Bourbon à Paris. La passion dévorante de Dufilho passera par plusieurs Bugatti dont un très beau cabriolet 57 Stelvio, noir et jaune clair (57406). En 1957, il remarque dans la cour de l'Atelier Bugatti d'Hauswald, une Bugatti type 37 (châssis 37211 et moteur 114) en mauvais état. C'est l'une des trois 37 livrées en octobre 1926, exposée dans le hall d'exposition Bugatti de l'avenue Montaigne à Paris. Ne sachant plus qu'en faire, l'ancien propriétaire Mr Balanche, sculpteur à Meudon, l'a faite reprendre par l'Atelier Bugatti. C'est le coup de foudre et Dufilho achète sa sixième Bugatti. Ce sera " SA " Bugatti qu'il personnalisera, comme cela se faisait dans les années 1930 avec les Hispano-Suiza d'André Dubonnet, les Voisin de Robert Delaunay et plus récemment avec les Ferrari de Gianni Agnelli, c'est-à-dire avec une carrosserie spéciale, une mécanique améliorée ou un habitacle personnalisé. La restauration s'étalera sur 10 ans, de 1958 à 1968, avec des travaux réalisés au rythme des cachets des films et pièces de théâtre de Dufilho. La voiture sera entièrement démontée, avec le contrôle du châssis et l'alignement des éléments mécaniques au " cordon de soie " comme il aimait dire. Les tambours de frein de 270mm de type 37 sont remplacés par des tambours de 330mm comme sur les 37A à compr

Auction archive: Lot number 147
Auction:
Datum:
18 Mar 2022
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1926 Bugatti 37A ex-Jacques Dufilho Carte grise française Châssis n°37211 Moteur n°114 - Célèbre provenance - Authentique Bugatti 37 avec compresseur rajouté par Dufilho - Moteur d'origine - Modèle Grand Prix si prestigieux Une année après la sortie avec succès de sa Bugatti 35, équipé du 8 cylindres 2 litres, Ettore Bugatti propose la type 37 en novembre 1925. Elle est équipée d'un moteur à 4 cylindres de 1,5 litre, des roues à rayons, ainsi que de nombreuses différences avec la 35, mais moins visibles. Elle est cependant presque aussi performante que sa grande sœur avec 60cv pour 710kg et une vitesse de 150km/h. En juin 1927, apparaît le modèle 37A dont le moteur de 1496cm3 est équipé d'un compresseur (comme sur les 35B et C), ce qui porte sa puissance à 90cv, avec une vitesse de pointe de 175km/h, toujours des roues à rayons " fil " et en option, des tambours de frein de 330mm. Les Bugatti 35 et 37 sont les premières voitures de course, commercialisées dans un catalogue (à 287 exemplaires pour les 37 et 37A). Jacques Dufilho naît à Bègles en 1914, dix ans avant la première 35, dans une famille de pharmaciens. Dans les années 1930, ce jeune homme s'oriente vers l'une de ses premières passions, l'agriculture avec l'élevage de bœufs et de chevaux, avant de s'engager en 1934 dans l'armée pour deux années. Revenu à la vie civile, il se tourne vers le théâtre avant que la guerre ne l'appelle sur le front en 1939. Libéré en 1940, il habite Paris où il suit les cours de Charles Dullin au Théâtre de l'Atelier. Après la guerre, il obtient ses premiers succès avec des sketchs comiques comme " Victorine et la visite du château " au Théâtre des Bouffes Parisiens. Sa carrière comprendra près de 170 films, 60 pièces de théâtre, récompensée par deux " César ", un " Molière " et de nombreux Prix et Trophées. C'est en 1942 qu'il est touché par la grâce des Bugatti, le charme de leur esthétique et la beauté de leur mécanique. Cela commence modestement avec l'acquisition d'un cabriolet Bugatti 40 en mauvais état. Il la restaure lui-même et en 1943, une panne l'immobilise à Paris. Tout naturellement, il se rend dans l'Atelier Officiel Bugatti, rue Carnot à Levallois où il est très bien reçu par le grand Henri Hauswald, employé par Bugatti depuis plus de 25 ans. Hauswald forme depuis 1939 son " filleul ", Raymond Lemayeux, d'une très grande compétence dans la confrérie des mécaniciens Bugatti. Le courant passe entre l'équipe d'Hauswald et Jacques Dufilho qui fera l'acquisition d'une Bugatti 44 à la place de sa 40. L'acteur restera toujours fidèle à l'Atelier Bugatti d'Henri Hauswald puis, après le décès de ce dernier, à celui de Raymond Lemayeux, place du Palais Bourbon à Paris. La passion dévorante de Dufilho passera par plusieurs Bugatti dont un très beau cabriolet 57 Stelvio, noir et jaune clair (57406). En 1957, il remarque dans la cour de l'Atelier Bugatti d'Hauswald, une Bugatti type 37 (châssis 37211 et moteur 114) en mauvais état. C'est l'une des trois 37 livrées en octobre 1926, exposée dans le hall d'exposition Bugatti de l'avenue Montaigne à Paris. Ne sachant plus qu'en faire, l'ancien propriétaire Mr Balanche, sculpteur à Meudon, l'a faite reprendre par l'Atelier Bugatti. C'est le coup de foudre et Dufilho achète sa sixième Bugatti. Ce sera " SA " Bugatti qu'il personnalisera, comme cela se faisait dans les années 1930 avec les Hispano-Suiza d'André Dubonnet, les Voisin de Robert Delaunay et plus récemment avec les Ferrari de Gianni Agnelli, c'est-à-dire avec une carrosserie spéciale, une mécanique améliorée ou un habitacle personnalisé. La restauration s'étalera sur 10 ans, de 1958 à 1968, avec des travaux réalisés au rythme des cachets des films et pièces de théâtre de Dufilho. La voiture sera entièrement démontée, avec le contrôle du châssis et l'alignement des éléments mécaniques au " cordon de soie " comme il aimait dire. Les tambours de frein de 270mm de type 37 sont remplacés par des tambours de 330mm comme sur les 37A à compr

Auction archive: Lot number 147
Auction:
Datum:
18 Mar 2022
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
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