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Auction archive: Lot number 68

1926 BUGATTI TYPE 38

Estimate
€300,000 - €400,000
ca. US$355,616 - US$474,155
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 68

1926 BUGATTI TYPE 38

Estimate
€300,000 - €400,000
ca. US$355,616 - US$474,155
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

CHASSIS 38325 - Version sport de la Bugatti de course Carte grise française Nombreux éléments d’origine La production des 2 litres type 38 s’étend d’avril 1926 à fin 1928. 337 exemplaires sont assemblés et presque tous livrés en châssis aux carrossiers. Une dernière série de 49 moteurs à compresseurs donne naissance à quelques Torpédos Grand Sport à carrosserie Bugatti sur châssis type 38A. Sur le total de 386 voitures construites de ce modèle, seulement une quarantaine de véhicules ont été conservés. La caisse grand Sport ¾ placée sur le châssis type 38 présenté à la vente n’est pas anachronique, même si ce châssis devait porter une carrosserie réalisée par un atelier parisien. L’automobile fut livrée en châssis au magasin de Paris,116 Avenue des Champs Elysées le 22 décembre 1926. Elle fait partie d’une importante commande du Magasin de Vente parisien, qui reçoit une douzaine de châssis type 38 en ce mois de décembre 1926 : Quatre Châssis N° 38306 à 38309 sont livrés début décembre puis huit autres N° 38325 à 38332 fin décembre 1926. Le prix de vente au magasin pour le châssis 38325 et les sept autres châssis est de 43.050 ff l’unité, facturés le 9 décembre 1926 et règlement en février 1927. L’histoire de la voiture ne nous est pas connu avant la guerre car le véhicule semble circuler dans le département de la seine pour lequel aucune archive n’a subsisté. Il se peut que ce type 38 soit arrivé dans le Rhône avant- guerre car il fut réimmatriculé avant 1955 sous le numéro 3481 AJ 69 dans le nouveau système au début des années cinquante. Le 5 juillet 1960, le véhicule est enregistré au nom de son dernier propriétaire lyonnais, auprès duquel le collectionneur Philippe VILLE en fait l’acquisition au début des années soixante dix. La voiture est alors en châssis, seulement équipée de son capot rallongé, de deux sièges et de phares. Elle n’avait pas de pare-brise. D’après les souvenirs du garagiste lyonnais Jean Jourdan, ami de quarante ans de P.Ville, l’automobile aurait porté à l’origine une caisse souple Weymann. Elle avait été préparée par son dernier utilisateur pour aller à la pèche sur les bords de la Saône ou du Rhône. Philippe Ville était un démolisseur connu dans la région lyonnaise et spécialisé dans les poids lourds. Né en 1906, il était un grand ami de son confrère Henri Malartre (1905-2005), dont les locaux se trouvaient au 135 avenue Berthelot à Lyon. La société « BALLY & VILLE » avait ses bâtiments au 221 Avenue Felix Faure à Lyon et son chantier rue Anatole France à Vaulx en Velin. Au début des années soixante dix, Philippe Ville qui a récupéré la Bugatti mais n’a pas commencé à la remettre en état, cède le véhicule non roulant, à son fils René, ingénieur de formation, qui va entreprendre la restauration de la Bugatti. Dans les souvenirs de R.Ville, le moteur était équipé à l’arrière, sur le coté droit, d’une pompe à essence mécanique. Une caisse dans le style des torpédos 4 places Lavocat & Marsaud fut dessinée par René Ville et réalisée par un artisan d’Aurillac. La carrosserie fut peinte dans une couleur claire orangée. La mécanique fut confiée à l’atelier d’un motoriste d’Aurillac. Une fois remise sur la route la voiture est immatriculée le 4 juin 1974 sous le numéro 254 FS 15 au nom de René Ville à Aurillac. Durant de nombreuses années, la famille Ville participe à des sorties locales dans le Cantal et ses environs. Dans la revue lyonnaise des A.A.A figure un cliché du torpédo familial sur les routes du Cantal vers 1978. Le 5 octobre 1996 la voiture est cédée au grand collectionneur cannois René Giordano. Celui-ci fait à son volant plusieurs long parcours avec son épouse et son jeune fils, avant d’immobiliser la voiture. Il a en effet besoin du moteur 2 litres, identique à celui du type 35A, pour motoriser un projet de Grand Prix Bugatti. Orpheline de son moteur original qui sera remplacé par un deux litres neuf équipé de deux blocs et d’une boite à came fabriqués en Argentine,la voiture est echangée à l’amat

Auction archive: Lot number 68
Auction:
Datum:
21 Jun 2021
Auction house:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
France
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

CHASSIS 38325 - Version sport de la Bugatti de course Carte grise française Nombreux éléments d’origine La production des 2 litres type 38 s’étend d’avril 1926 à fin 1928. 337 exemplaires sont assemblés et presque tous livrés en châssis aux carrossiers. Une dernière série de 49 moteurs à compresseurs donne naissance à quelques Torpédos Grand Sport à carrosserie Bugatti sur châssis type 38A. Sur le total de 386 voitures construites de ce modèle, seulement une quarantaine de véhicules ont été conservés. La caisse grand Sport ¾ placée sur le châssis type 38 présenté à la vente n’est pas anachronique, même si ce châssis devait porter une carrosserie réalisée par un atelier parisien. L’automobile fut livrée en châssis au magasin de Paris,116 Avenue des Champs Elysées le 22 décembre 1926. Elle fait partie d’une importante commande du Magasin de Vente parisien, qui reçoit une douzaine de châssis type 38 en ce mois de décembre 1926 : Quatre Châssis N° 38306 à 38309 sont livrés début décembre puis huit autres N° 38325 à 38332 fin décembre 1926. Le prix de vente au magasin pour le châssis 38325 et les sept autres châssis est de 43.050 ff l’unité, facturés le 9 décembre 1926 et règlement en février 1927. L’histoire de la voiture ne nous est pas connu avant la guerre car le véhicule semble circuler dans le département de la seine pour lequel aucune archive n’a subsisté. Il se peut que ce type 38 soit arrivé dans le Rhône avant- guerre car il fut réimmatriculé avant 1955 sous le numéro 3481 AJ 69 dans le nouveau système au début des années cinquante. Le 5 juillet 1960, le véhicule est enregistré au nom de son dernier propriétaire lyonnais, auprès duquel le collectionneur Philippe VILLE en fait l’acquisition au début des années soixante dix. La voiture est alors en châssis, seulement équipée de son capot rallongé, de deux sièges et de phares. Elle n’avait pas de pare-brise. D’après les souvenirs du garagiste lyonnais Jean Jourdan, ami de quarante ans de P.Ville, l’automobile aurait porté à l’origine une caisse souple Weymann. Elle avait été préparée par son dernier utilisateur pour aller à la pèche sur les bords de la Saône ou du Rhône. Philippe Ville était un démolisseur connu dans la région lyonnaise et spécialisé dans les poids lourds. Né en 1906, il était un grand ami de son confrère Henri Malartre (1905-2005), dont les locaux se trouvaient au 135 avenue Berthelot à Lyon. La société « BALLY & VILLE » avait ses bâtiments au 221 Avenue Felix Faure à Lyon et son chantier rue Anatole France à Vaulx en Velin. Au début des années soixante dix, Philippe Ville qui a récupéré la Bugatti mais n’a pas commencé à la remettre en état, cède le véhicule non roulant, à son fils René, ingénieur de formation, qui va entreprendre la restauration de la Bugatti. Dans les souvenirs de R.Ville, le moteur était équipé à l’arrière, sur le coté droit, d’une pompe à essence mécanique. Une caisse dans le style des torpédos 4 places Lavocat & Marsaud fut dessinée par René Ville et réalisée par un artisan d’Aurillac. La carrosserie fut peinte dans une couleur claire orangée. La mécanique fut confiée à l’atelier d’un motoriste d’Aurillac. Une fois remise sur la route la voiture est immatriculée le 4 juin 1974 sous le numéro 254 FS 15 au nom de René Ville à Aurillac. Durant de nombreuses années, la famille Ville participe à des sorties locales dans le Cantal et ses environs. Dans la revue lyonnaise des A.A.A figure un cliché du torpédo familial sur les routes du Cantal vers 1978. Le 5 octobre 1996 la voiture est cédée au grand collectionneur cannois René Giordano. Celui-ci fait à son volant plusieurs long parcours avec son épouse et son jeune fils, avant d’immobiliser la voiture. Il a en effet besoin du moteur 2 litres, identique à celui du type 35A, pour motoriser un projet de Grand Prix Bugatti. Orpheline de son moteur original qui sera remplacé par un deux litres neuf équipé de deux blocs et d’une boite à came fabriqués en Argentine,la voiture est echangée à l’amat

Auction archive: Lot number 68
Auction:
Datum:
21 Jun 2021
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