Premium pages left without account:

Auction archive: Lot number 31

1932 Bugatti Type 49 Berline 2/4 portes Vanvooren No reserve

Estimate
€150,000 - €200,000
ca. US$170,095 - US$226,794
Price realised:
€196,680
ca. US$223,029
Auction archive: Lot number 31

1932 Bugatti Type 49 Berline 2/4 portes Vanvooren No reserve

Estimate
€150,000 - €200,000
ca. US$170,095 - US$226,794
Price realised:
€196,680
ca. US$223,029
Beschreibung:

1932 Bugatti Type 49 Berline 2/4 portes Vanvooren No reserve Titre de circulation hollandais Châssis n° 49487 Moteur n° 348 Carrosserie Vanvooren n° 231 - Historique limpide - Voiture de démonstration de l'Usine - Voiture de démonstration du Salon de Paris 1932 - Etat de préservation impressionnant - Sans réserve C'est en janvier 1932 que le châssis 49487 doit être terminé, et il va attendre sa carrosserie encore plusieurs mois. C'est une version longue, de 3,22 m d'empattement. Quant à son moteur (n°348), c'est le premier d'une série de 18 moteurs assemblés à l'usine en décembre 1931. La carrosserie est fabriquée chez Vanvooren, à Courbevoie, comme le précise le registre de la carrosserie Bugatti : "La carrosserie Conduite Intérieure 2/4 portes par Vanvooren de Courbevoie, sur châssis 49487, est facturée à l'usine le 7 juin 1932 pour la somme de 21 500 fr." La caisse porte le numéro 2316 dans la chronologie des réalisations Vanvooren et une voiture identique, châssis 49488, caisse 2317, sortira de l'atelier de Courbevoie le 27 juin 1932. Trois mois plus tard, le 1er octobre 1932, la Berline Vanvooren 49487 est acheminée par la route au Grand Palais où a lieu le Salon de l'Automobile. Sur place, elle va faire usage de voiture de démonstration pour la marque et, une fois de retour à l'usine, elle sera utilisée en 1933 et 1934 par des représentants Bugatti. Le 3 novembre 1933, elle est facturée à un agent de Nantes, du nom de Dumont, pour la somme de 39 000 francs. Par ailleurs, un échange de courriers en février et mars 1934 entre l'usine et l'agent stockiste de Niort, J-B Arnaud, nous apprend que le véhicule " Type 3L 300 ex-Dumont, châssis 49487 " a nécessité le 23 décembre 1933 un démontage du moteur dans le garage Arnaud, et son expédition en caisse vers l'atelier de Levallois. A la mi-février 1934, il a été remonté dans la voiture après nettoyage du châssis. Un courrier du 5 mars 1934, adressé par l'usine à J-B Arnaud, concerne " Le moteur provenant du châssis 49487 ex-Démonstration M. Bouchard ". Cette note indique que, après son acquisition par l'agent Dumont de Nantes, le véhicule a été utilisé pour ses tournées de démonstration par M. Bouchard, représentant Bugatti itinérant et opérant dans les départements des Charentes, Deux-Sèvres et Vendée. Il faut attendre un courrier du 25 mai 1935 adressé de Molsheim à Robert Benoist, au magasin de l'avenue Montaigne, pour constater la vente du véhicule à un acheteur privé : " J'ai bien reçu votre note du 23 mai et pris bonne note des conditions dans lesquelles vous avez traité la vente de la conduite intérieure 4 places Vanvooren N° 49487 à Monsieur Marcel Baillier ". Suit la facture datée du 28 mai 1935 et adressée à " M. Marcel Baillier, 53 boulevard Saint Germain à Paris " et qui décrit ainsi la Bugatti : " 1 voiture d'occasion, entièrement révisée, Type 49, 3 litres 300… N° 49487, carburateur Schebler, allumage par batterie, 6 roues Bugatti en aluminium avec pneus de la dimension 5,25 X 18 usagés, éclairage et démarrage électriques. Carrosserie Conduite intérieure Vanvooren 2/4 portes. Prix net : Frs 30.000. " Ce prix est moins de moitié celui du neuf, ce qui s'explique par l'âge de la voiture, plus de trois ans. Rappelons que, au Salon de 1931, un châssis nu de Type 49 était vendu 63 000 francs, avec 3 000 francs de supplément pour six roues en aluminium. La Bugatti est immatriculée le 25 mai 1935 sous le numéro 9747 AF 3, au nom de " Baillier père et fils, Coucy-les-Eppes, Aisne. " Elle passe au nom de Marcel Baillier le 28 mai 1936. Les parents de Marcel Baillier bénéficient de revenus confortables, grâce à l'exploitation d'un hôtel et d'une affaire de négoce de grains et charbons à Coucy-les-Eppes. Étudiant en droit, Marcel Baillier loge à Paris, bd St-Germain, et profite d'une vie agréable. En 1935, il rencontre Simone Beaudier, étudiante en pharmacie qu'il épouse le 4 avril 1936. Issue de la grande bourgeoisie parisienne, Simone Baillier aura du mal à s'habituer à la

Auction archive: Lot number 31
Auction:
Datum:
8 Feb 2019
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1932 Bugatti Type 49 Berline 2/4 portes Vanvooren No reserve Titre de circulation hollandais Châssis n° 49487 Moteur n° 348 Carrosserie Vanvooren n° 231 - Historique limpide - Voiture de démonstration de l'Usine - Voiture de démonstration du Salon de Paris 1932 - Etat de préservation impressionnant - Sans réserve C'est en janvier 1932 que le châssis 49487 doit être terminé, et il va attendre sa carrosserie encore plusieurs mois. C'est une version longue, de 3,22 m d'empattement. Quant à son moteur (n°348), c'est le premier d'une série de 18 moteurs assemblés à l'usine en décembre 1931. La carrosserie est fabriquée chez Vanvooren, à Courbevoie, comme le précise le registre de la carrosserie Bugatti : "La carrosserie Conduite Intérieure 2/4 portes par Vanvooren de Courbevoie, sur châssis 49487, est facturée à l'usine le 7 juin 1932 pour la somme de 21 500 fr." La caisse porte le numéro 2316 dans la chronologie des réalisations Vanvooren et une voiture identique, châssis 49488, caisse 2317, sortira de l'atelier de Courbevoie le 27 juin 1932. Trois mois plus tard, le 1er octobre 1932, la Berline Vanvooren 49487 est acheminée par la route au Grand Palais où a lieu le Salon de l'Automobile. Sur place, elle va faire usage de voiture de démonstration pour la marque et, une fois de retour à l'usine, elle sera utilisée en 1933 et 1934 par des représentants Bugatti. Le 3 novembre 1933, elle est facturée à un agent de Nantes, du nom de Dumont, pour la somme de 39 000 francs. Par ailleurs, un échange de courriers en février et mars 1934 entre l'usine et l'agent stockiste de Niort, J-B Arnaud, nous apprend que le véhicule " Type 3L 300 ex-Dumont, châssis 49487 " a nécessité le 23 décembre 1933 un démontage du moteur dans le garage Arnaud, et son expédition en caisse vers l'atelier de Levallois. A la mi-février 1934, il a été remonté dans la voiture après nettoyage du châssis. Un courrier du 5 mars 1934, adressé par l'usine à J-B Arnaud, concerne " Le moteur provenant du châssis 49487 ex-Démonstration M. Bouchard ". Cette note indique que, après son acquisition par l'agent Dumont de Nantes, le véhicule a été utilisé pour ses tournées de démonstration par M. Bouchard, représentant Bugatti itinérant et opérant dans les départements des Charentes, Deux-Sèvres et Vendée. Il faut attendre un courrier du 25 mai 1935 adressé de Molsheim à Robert Benoist, au magasin de l'avenue Montaigne, pour constater la vente du véhicule à un acheteur privé : " J'ai bien reçu votre note du 23 mai et pris bonne note des conditions dans lesquelles vous avez traité la vente de la conduite intérieure 4 places Vanvooren N° 49487 à Monsieur Marcel Baillier ". Suit la facture datée du 28 mai 1935 et adressée à " M. Marcel Baillier, 53 boulevard Saint Germain à Paris " et qui décrit ainsi la Bugatti : " 1 voiture d'occasion, entièrement révisée, Type 49, 3 litres 300… N° 49487, carburateur Schebler, allumage par batterie, 6 roues Bugatti en aluminium avec pneus de la dimension 5,25 X 18 usagés, éclairage et démarrage électriques. Carrosserie Conduite intérieure Vanvooren 2/4 portes. Prix net : Frs 30.000. " Ce prix est moins de moitié celui du neuf, ce qui s'explique par l'âge de la voiture, plus de trois ans. Rappelons que, au Salon de 1931, un châssis nu de Type 49 était vendu 63 000 francs, avec 3 000 francs de supplément pour six roues en aluminium. La Bugatti est immatriculée le 25 mai 1935 sous le numéro 9747 AF 3, au nom de " Baillier père et fils, Coucy-les-Eppes, Aisne. " Elle passe au nom de Marcel Baillier le 28 mai 1936. Les parents de Marcel Baillier bénéficient de revenus confortables, grâce à l'exploitation d'un hôtel et d'une affaire de négoce de grains et charbons à Coucy-les-Eppes. Étudiant en droit, Marcel Baillier loge à Paris, bd St-Germain, et profite d'une vie agréable. En 1935, il rencontre Simone Beaudier, étudiante en pharmacie qu'il épouse le 4 avril 1936. Issue de la grande bourgeoisie parisienne, Simone Baillier aura du mal à s'habituer à la

Auction archive: Lot number 31
Auction:
Datum:
8 Feb 2019
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Try LotSearch

Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!

  • Search lots and bid
  • Price database and artist analysis
  • Alerts for your searches
Create an alert now!

Be notified automatically about new items in upcoming auctions.

Create an alert