Premium pages left without account:

Auction archive: Lot number 128

1936 Delahaye 135 Coupé Labourdette

Estimate
€0
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 128

1936 Delahaye 135 Coupé Labourdette

Estimate
€0
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Châssis n° 46081 Superbe carrosserie aérodynamique signée Labourdette Carte grise française La Delahaye 135 est née en 1935 et a été construite jusqu’en 1952, ce qui en fait un modèle rare. Ce coupé des Alpes Labourdette est une voiture « haut de gamme » et certainement un modèle unique. Sa carrosserie est élégante. Une allure distinguée nécessaire pour plaire aux grands de ce monde. «Les hommes s'extasiaient devant de magnifiques attelages. Plus tard, émerveillés, fascinés par des moteurs vrombissants, ils aspirèrent à envelopper les automobiles naissantes de carrosseries confortables, ayant des volumes gracieux et effilés, dont les lignes suggéraient la vitesse. La femme, sensible et coquette, devina d'emblée que la carrosserie de sa voiture pourrait ajouter à son charme. La carrosserie m'envouta ! Ma vie lui fut intimement liée. Pour elle, j'ai imaginé. Je lui ai consacré beaucoup d'efforts. Elle m'a procuré de lourdes peines et beaucoup de joies: elle fut ma «Bien Aimée» ! Fort de mon expérience, je peux affirmer que l'art de la carrosserie est un art complet, car sa perfection exige la réunion de trois perfections: celle du sensible qui exige la beauté; celle du rationnel obtenue par la réalisation d'un confort total; celle de l'exécution, témoignage de l'habileté, de l'intelligence de la conscience de l'homme manuel.» Jean Henri-Labourdette en 1972. Monsieur Labourdette réussit une nouvelle fois un exploit d’aérodynamisme avec ce modèle. Avec l’accroissement de la vitesse, l’idée du profilage se développe et le terme aérodynamique devient incontournable. Lors du Salon de Paris 1935, le nouveau châssis surbaissé et allongé de 9 cm est exposé avec 2 versions mécanique : le Sport de 95 ch et le Coupe des Alpes avec 110 ch. Les proportions parfaites de ce châssis vont permettre aux meilleurs carrossiers d’exprimer leurs talents. Ainsi Henri Labourdette exprimera le sien en habillant ce châssis Coupe des Alpes. Cette conduite intérieure Labourdette est illustrée dans le catalogue de la gamme 1935. Jean Paul Tissot, Président du Club Delahaye nous indique : « Il s’agit bien d’une 135 Coupe des Alpes, sortie de l’usine en 1935 avec ce numéro de châssis #46081 qu’on retrouve aussi sur le moteur. C’est peut-être même cette voiture, alors peinte de couleur claire en photo dans La Vie Automobile du 25 avril 1936 pour illustrer l’essai effectué par Charles Faroux, lequel aurait chronométré la voiture à 148,7 km/h à Montlhéry ». Cette automobile disparait jusqu’en 1980 quand elle fut rachetée à l’état d’épave aux héritiers de la famille Sirot par l’ancien pilote Pierre Flahaut alors agent Jaguar à Paris. Elle fut ensuite entièrement restaurée chez Terrier pour la carrosserie et chez Beauzon pour la mécanique. Peinte en 2 tons de rouge/bordeaux, elle est ensuite exposée à Rétromobile sur le stand du club Delahaye et rejoint la collection de Jean Gorjat en Angleterre. Elle rejoint ensuite une collection française. Dans un superbe état de restauration, cette Delahaye est en bon état de fonctionnement, tant au niveau de son moteur, que de sa boîte mécanique. Nous sommes donc en présence d’une Delahaye 135 d’avant-guerre avec une robe unique ! Cette silhouette apparait encore aujourd’hui étonnamment moderne, signée par l’un des plus prestigieux et célèbres carrossiers français.

Auction archive: Lot number 128
Auction:
Datum:
23 Mar 2019
Auction house:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
France
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

Châssis n° 46081 Superbe carrosserie aérodynamique signée Labourdette Carte grise française La Delahaye 135 est née en 1935 et a été construite jusqu’en 1952, ce qui en fait un modèle rare. Ce coupé des Alpes Labourdette est une voiture « haut de gamme » et certainement un modèle unique. Sa carrosserie est élégante. Une allure distinguée nécessaire pour plaire aux grands de ce monde. «Les hommes s'extasiaient devant de magnifiques attelages. Plus tard, émerveillés, fascinés par des moteurs vrombissants, ils aspirèrent à envelopper les automobiles naissantes de carrosseries confortables, ayant des volumes gracieux et effilés, dont les lignes suggéraient la vitesse. La femme, sensible et coquette, devina d'emblée que la carrosserie de sa voiture pourrait ajouter à son charme. La carrosserie m'envouta ! Ma vie lui fut intimement liée. Pour elle, j'ai imaginé. Je lui ai consacré beaucoup d'efforts. Elle m'a procuré de lourdes peines et beaucoup de joies: elle fut ma «Bien Aimée» ! Fort de mon expérience, je peux affirmer que l'art de la carrosserie est un art complet, car sa perfection exige la réunion de trois perfections: celle du sensible qui exige la beauté; celle du rationnel obtenue par la réalisation d'un confort total; celle de l'exécution, témoignage de l'habileté, de l'intelligence de la conscience de l'homme manuel.» Jean Henri-Labourdette en 1972. Monsieur Labourdette réussit une nouvelle fois un exploit d’aérodynamisme avec ce modèle. Avec l’accroissement de la vitesse, l’idée du profilage se développe et le terme aérodynamique devient incontournable. Lors du Salon de Paris 1935, le nouveau châssis surbaissé et allongé de 9 cm est exposé avec 2 versions mécanique : le Sport de 95 ch et le Coupe des Alpes avec 110 ch. Les proportions parfaites de ce châssis vont permettre aux meilleurs carrossiers d’exprimer leurs talents. Ainsi Henri Labourdette exprimera le sien en habillant ce châssis Coupe des Alpes. Cette conduite intérieure Labourdette est illustrée dans le catalogue de la gamme 1935. Jean Paul Tissot, Président du Club Delahaye nous indique : « Il s’agit bien d’une 135 Coupe des Alpes, sortie de l’usine en 1935 avec ce numéro de châssis #46081 qu’on retrouve aussi sur le moteur. C’est peut-être même cette voiture, alors peinte de couleur claire en photo dans La Vie Automobile du 25 avril 1936 pour illustrer l’essai effectué par Charles Faroux, lequel aurait chronométré la voiture à 148,7 km/h à Montlhéry ». Cette automobile disparait jusqu’en 1980 quand elle fut rachetée à l’état d’épave aux héritiers de la famille Sirot par l’ancien pilote Pierre Flahaut alors agent Jaguar à Paris. Elle fut ensuite entièrement restaurée chez Terrier pour la carrosserie et chez Beauzon pour la mécanique. Peinte en 2 tons de rouge/bordeaux, elle est ensuite exposée à Rétromobile sur le stand du club Delahaye et rejoint la collection de Jean Gorjat en Angleterre. Elle rejoint ensuite une collection française. Dans un superbe état de restauration, cette Delahaye est en bon état de fonctionnement, tant au niveau de son moteur, que de sa boîte mécanique. Nous sommes donc en présence d’une Delahaye 135 d’avant-guerre avec une robe unique ! Cette silhouette apparait encore aujourd’hui étonnamment moderne, signée par l’un des plus prestigieux et célèbres carrossiers français.

Auction archive: Lot number 128
Auction:
Datum:
23 Mar 2019
Auction house:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
France
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Try LotSearch

Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!

  • Search lots and bid
  • Price database and artist analysis
  • Alerts for your searches
Create an alert now!

Be notified automatically about new items in upcoming auctions.

Create an alert