Beschreibung:

1962 - Triumph TR4 Titre de circulation français Châssis n°CT6088LO Carrosserie n°7682 CT - Modèle de la série TR le plus équilibré entre rusticité et raffinement - Véhicule d'origine française dans sa présentation d'usine - Même propriétaire depuis 24 ans et important dossier - Voiture fiabilisée et vendue avec un moteur supplémentaire 18 000 / 24 000 € Entre la toute fin des années 1950 et le début des années 1960, la marque Triumph, qui a finalement été rachetée par Leyland Motors Ltd, après sa fusion infructueuse avec sa maison mère la Standard Motor Company, doit moderniser son modèle phare la TR3. Sous la contrainte de son nouveau propriétaire, la marque anglaise doit y parvenir à moindre coût et retient pour ce faire comme solution de conserver les bases techniques de la TR3 et de confier la transformation de la carrosserie à Giovanni Michelotti pour qu'elle évolue en une voiture moderne et confortable. Le résultat est la TR4, qui a un dessin plus massif que sa devancière, avec une ceinture de caisse à hauteur constante, des portières à vitres latérales coulissantes, une calandre large et des angles vifs, tout en étant plus suggestif, avec l'apposition du nom Triumph en toute lettres à l'avant et à l'arrière, un bosselage de capot imposé par le logement des carburateurs et des plis de capot en forme de « sourcils » au-dessus des phares, en référence aux yeux de grenouille des précédentes TR. Bien que le principe du châssis séparé ait été repris de la TR3, il a été élargi d'une dizaine de centimètres pour s'accorder au nouveau dessin de la coque. Pour le reste, techniquement, les évolutions peuvent paraître limitées mais ne sont pourtant pas négligeables : direction à crémaillère, amortisseurs renforcés, augmentation de la cylindrée du moteur à 2138 cm3 au bénéfice du couple principalement et surtout boite de vitesses à 4 rapports entièrement synchronisée. Laquelle pouvait être associée en option à un overdrive électrique. En option également, le système de freinage à disques Girling à l'avant repris de la TR3A, pouvait être renforcé par l'ajout d'une assistance par servomoteur, rendant la TR4 particulièrement efficace sur ce point pour l'époque. Au niveau de l'habitacle l'élargissement de la caisse est également appréciable puisqu'il permet d'offrir plus de place aux occupants. Lesquels profitent aussi d'une finition plus soignée : sièges mieux rembourrés, garnitures en vinyl, moquette, boite à gants fermant à clé, chauffage et ventilation plus performants, ainsi que capote au fonctionnement simplifié et à l'étanchéité améliorée. Deux types de hard-top, propres à la TR4 au départ, étaient même disponibles en option, l'un avec lunette arrière fixe mais intégrant un arceau et panneau de toit amovible et l'autre dit « Surrey-top », permettant de substituer à la partie centrale un store en vinyle sur un cadre amovible. La TR4 est ainsi produite jusqu'en janvier 1965, lorsqu'elle évolue en TR4A dite « IRS » pour « Independant Rear Suspension », suite à l'adjonction d'un essieu arrière indépendant pour les modèles européens, améliorant son comportement. Ce changement s'accompagne de quelques modifications esthétiques mineures et par le remplacement des carburateurs SU H6 par des Zenith-Stromberg 175 CD, relevant très légèrement sa puissance. C'est la seule évolution majeure que connaîtra la TR4. Cette série de Triumph Roadster constitue donc un bon modèle de transition, alliant le meilleur des deux facettes Triumph, entre simplicité des premières TR et complexité des suivantes à moteur six cylindres. L'exemplaire de TR4 présenté est une voiture sortie de la chaine de production le 14 mars 1962 et expédiée dans la foulée à la Compagnie du Garage Monceau à Paris le 26 mars de la même année, ains que l'indique le certificat British Motor Industry Heritage Trust présent au dossier. Ce document confirme également que cette TR4, de couleur « Spa White » avec intérieur rouge et capote noire, est dans sa configuration de couleurs d'o