Beschreibung:

Numéro de série 11317 Moteur numéro 11317 Livrée neuve à Paris Exceptinelle présention Même propriétaire de 1968 à 2017 Aménagement intérieur par Chapron Titre de circulation européen Avec la 250 GTE, Ferrari s'est lancé, dès 1960, dans la fabrication en série d'une nouvelle gamme de voiture de grand tourisme à caractère sportif avec des places arrière. Le succès est immédiat et important. Il ne se démentira pas avec la version suivante: la 330 GT 2+2, qui sera remplacée par la 365 GT 2+2. Par rapport à sa devancière, si l'empattement ne bougeait pas, la mécanique augmentait de 10 % en volume passant de 4 litres à 4,4 litres. Cette luxueuse voiture était livrée avec les vitres électriques, la climatisation, la direction assistée et une suspension arrière à niveau constant. A l'intérieur, le cuir et le bois sont au rendez-vous avec une finition de très haut niveau. Le coffre est important, l'habitacle est spacieux et lumineux: c'est une vraie routière de voyage, une vraie " grand tourisme ". Le magnifique dessin de Pinin- Farina est une véritable prouesse esthétique. La voiture est fluide, élancée et bien équilibrée. C'était la version luxe de la marque alors que la 365 GT/4 Daytona était la version sportive. Sa finition, son coût de revient en fabrication étaient supérieurs et son prix de vente s'en ressentait: elle était beaucoup plus chère que la Daytona. Livrée neuve à Paris le 18 Mai 1968 par la Franco-Britannic, cette Ferrari 365 GT 2+2 rouge Amaranto fut acquise par Monsieur Philippe Woog, amateur et collectionneur d'art, mais aussi inventeur de la brosse à dents électrique. A la réception de la voiture, ce dernier l'amena chez Chapron à Levallois afin de lui faire subir des améliorations telles que le montage d'appuis-tête avant en cuir beige, de poignées de maintien avant et arrière, de rétroviseurs obus spécifiques réglables de l'intérieur et d'une barre de protection avant. La voiture immatriculée GE 500 119 fut aussi équipée d'un autoradio Blaupunkt et d'un système audio huit pistes permettant la lecture de cassettes et bandes magnétiques. Monsieur Philippe Woog a ainsi conservé cette 365 répondant aux numéros châssis et moteur 11317 pendant près de 50 ans, dans sa propriété aux abords du lac Léman. Il s'en servait comme seconde voiture et l'entretenait régulièrement chez les spécialistes genévois. Sa santé ne lui permettant plus de rouler avec la voiture, ses enfants ont veillé à l'entretien régulier de 11317, toujours aux mêmes adresses. Ainsi, entre 2011 et 2012, les amortisseurs arrière, les bougies, l'embrayage et le pot d'échappement en inox furent remplacés, alors que l'étenchéité de l'ensemble mécanique était revu en même temps qu'une révision courante était effectuée. Le propriétaire actuel de 11317 acquière la voiture en 2017, elle avait alors un peu plus de 67 000 kilomètres et Monsieur Woog la décrivait ainsi "on peut apprécier qu'après près de 50 ans, la voiture et son habitacle soient conservés comme probablement aucune autre Ferrari datant de l'année 1968". Par la suite, la voiture reçut une nouvelle peinture exceptionnellement bien réalisée ainsi que de nouveaux pneus Michelin XWX. Après 3000 kilomètres parcourus l'an passé, la Ferrari conserve tous les aménagements réalisés spécialement a sa livraison. Elle possède toujours son intérieur d'origine offrant une superbe patine propre au cuir Conolly des Ferrari d'époque, seules les moquettes furent remplacées. Le tableau de bord est en excellent état de conservation, aucun parement chromé n'est piqué et l'ensemble respire les années 1960 tout en étant parfaitement homogène. La carrosserie offre une présentation magnifique, sa peinture Amaranto référence 310 est parfaitement appliquée, sans défaut ni peau d'orange. Les cinq jantes Borrani furent conservées dans leur bon état d'origine et ne dénotent pas de l'ensemble. Le bulletin de garantie, le manuel d'utilisation, le manuel d'entretien et les brochures publicitaires d'origine subsistent et seront f