Beschreibung:

1970 CITROEN DS 21 IE CHAPRON CABRIOLET Châssis n° 00FB3378 Moteur/engine n° 0560012034 Coque/body n° 0032 000801 Carrosserie/bodywork Chapron n° 9380 - Rare capote electrique et Hard-top - Superbe combinaison de couleur En octobre 1955, Citroën étonna les milieux automobiles comme le grand public, peut-être plus encore qu'avec la légendaire " Traction ", en lançant la très révolutionnaire DS 19. Sous une carrosserie très aérodynamique, la nouvelle venue offrait une toute nouvelle suspension hydropneumatique à quatre roues indépendantes et correcteur de hauteur et des commandes de freins, d'embrayage automatique, de boîte de vitesses et de direction assistées par un circuit hydraulique à très haute pression. Aucune automobile européenne ne fut en mesure pendant des années d'égaler le comportement dynamique de la DS. La qualité fondamentale de la suspension hydropneumatique d'avant-garde proposée par Citroën se trouve encore démontrée par sa survivance sur les modèles haut de gamme de la marque. Le moteur d'origine à culbuteurs de 1 911 cm3 de la DS, à longue course, équipé d'une culasse en aluminium à chambres hémisphériques fit place en 1966 à un groupe à course courte de 1 985 cm3 également disponible en versions 2 175 et 2 347 cm3, la DS recevant ensuite divers perfectionnements tels que des phares pivotants, l'injection d'essence et une boîte à cinq rapports. Parallèlement à la DS originale, Citroën proposa d'autres modèles dérivés comme l'ID (une DS simplifiée et moins chère), l'immense break Safari et la deux-portes décapotable (Cabriolet), celle-ci bénéficiant d'une carrosserie dite d'usine, mais construite par Henri Chapron. Si les premiers cabriolets furent produits par Chapron de sa propre initiative et indépendamment de Citroën, le constructeur confia ensuite au carrossier la production du modèle " usine ". Les Cabriolets DS de Citroën furent construits à partir de coques de berline standard de 1961 à 1963 puis avec les coques plus rigides du break ID dont la tôle côté intérieur des longerons est plus épaisse. Comme le Break, le Cabriolet ID/DS possèdait deux points de levage au cric. La plate-forme était donc plus résistante en flexion et les portes qui venaient s'accrocher sur deux gâches contribuaient encore à sa rigidité. Sur cette structure dépourvue de pied milieu, mais qui conservait le capot et les ailes avant standard, Chapron construisait le reste de la carrosserie à partir des portes (plus longues), outre un cadre de pare-brise renforcé pour recevoir les fixations de la capote, un bac de capote à l'arrière, des ailes arrière plus longues et une porte de coffre en fibre de verre. En outre, Chapron équipait la DS/ID Cabriolet de finitions spéciales (dont les clignotants en forme de boomerang montés sur les ailes arrière) et, sur option, d'un tableau de bord Jaeger à cadrans ronds et, comme il est de tradition chez ce carrossier, d'une sellerie en cuir de grande qualité selon les vœux du client. En ce qui concerne la DS Cabriolet, seul le moteur DS 21 l'équipa à partir de septembre 1965 avec 109 puis 115 ch en version carburateur et à partir de septembre 1969, 139 ch avec l'injection (DS 21 IE). Au total, 1 365 cabriolets d'usine furent fabriqués avec le moteur DS 19 ou DS 21 entre 1960 et 1971, tandis que Chapron proposait ses propres modèles jusqu'en 1973. La voiture proposée est une DS 21 IE Cabriolet livrée neuve le 5 mai 1970 à un architecte parisien, M. Phelouzat. Les couleurs d'origine étaient sable noir avec sellerie en cuir rouge et capote beige. Parmi les options choisies figuraient la capote électrique, le hard-top, le tableau de bord Jaeger, un avertisseur spécial et un siège conducteur à réglage de hauteur. Ce cabriolet DS acquis par le vendeur à l'automne 2000 a fait l'objet à partir de 2008 d'une restauration totale après vérification des origines de la voiture par consultation du fichier véhicules du constructeur et de Mme Chapron. Il fallait en effet vérifier, outre l'authenticité de ce cabr