Beschreibung:

67. Pendule aux Trois Grâces en bronze à patine brune, bronze doré et marbre vert. Le cadran à cercle tournant, émaillé blanc à chiffres arabes alternés de fleurs de lys. A l'amortissement un amour assis parmi des nuées, au sommet d'une sphère en métal émaillé vert orné de feuillages et graines. Les Trois Grâces en bronze à patine brune, réunis par des guirlandes de fleurs, soutiennent la sphère et reposent sur un socle triangulaire en marbre vert orné de rinceaux. Pieds toupies. Style Louis XVI, époque seconde moitié du XIXe siècle. (Petits éclats à l'émail de la sphère, légère fêlure à l'émail du cadran annulaire, manque l'attribut de l'amour à l'amortissement). H : 70 cm - L : 31 cm - P : 27 cm La pendule que nous présentons est reproduite in L'Ameublement d'art français 1850-1900, Camille Mestdagh, Les éditions de l'Amateur, Paris, 2010, page 90 (fig. 82). Une pendule semblable (avec une base en marbre blanc) fut présentée à New York, Christie's, 28 octobre 2003, lot 23. Une photographie en noir et blanc illustrant le « Petit Salon » de l'hôtel particulier d'Emmanuel Alfred Beurdeley, rue de Clichy à Paris, montre une pendule identique posée sur la cheminée (sources : catalogue Bonhams Londres, vente du 6 juillet 2011, page 140). Le groupe des Trois Grâces est une création originale d'après un modèle XVIIIe siècle du fondeur François Vion. Un dessin pour une pendule aux Trois Grâces, signé Vion et daté de 1770, peut-être d'après un modèle de Falconet, est conservé à la bibliothèque Doucet (Paris, Institut national d'Histoire de l'art, VI E 15, Rés. fol. 20/1). Une pendule similaire, mais avec les Trois Grâces en bronze doré, fut livrée par Beurdeley au duc d'Aumale pour son château de Chantilly, aujourd'hui conservée dans le Salon Violet. La description qui en est faite est la suivante : « pendule sphérique à double cadran tournant émaillé bleu, supporté par les trois grâces en bronze doré, pied triangulaire en marbre blanc orné de bronze doré et de ciselure, 1000 francs ». La pendule que nous présentons est reproduite in L'Ameublement d'art français 1850-1900, Camille Mestdagh, Les éditions de l'Amateur, Paris, 2010, page 90 (fig. 82). Une pendule semblable (avec une base en marbre blanc) fut présentée à New York, Christie's, 28 octobre 2003, lot 23. Une photographie en noir et blanc illustrant le " Petit Salon " de l'hôtel particulier d'Emmanuel Alfred Beurdeley, rue de Clichy à Paris, montre une pendule identique posée sur la cheminée (sources : catalogue Bonhams Londres, vente du 6 juillet 2011, page 140). Le groupe des Trois Grâces est une création originale d'après un modèle XVIIIe siècle du fondeur François Vion. Un dessin pour une pendule aux Trois Grâces, signé Vion et daté de 1770, peut-être d'après un modèle de Falconet, est conservé à la bibliothèque Doucet (Paris, Institut national d'Histoire de l'art, VI E 15, Rés. fol. 20/1). Repris par Beurdeley avec quelques variantes dans la seconde moitié du XIXe siècle, notamment au niveau du socle. Une pendule similaire, mais avec les Trois Grâces en bronze doré, fut livrée par Beurdeley au duc d'Aumale pour son château de Chantilly, aujourd'hui conservée dans le Salon Violet. La description qui en est faite est la suivante : " pendule sphérique à double cadran tournant émaillé bleu, supporté par les trois grâces en bronze doré, pied triangulaire en marbre blanc orné de bronze doré et de ciselure, 1000 francs ".