Saint Julien Panneau latéral de retable rectangulaire, le sommet gable. 85 x 41 cm (Usures et restaurations). Par son type physique de jeune chevalier chrétien et par la présence de son attribut, l'épée tenue dans ses mains gantées, il faut reconnaître ici saint Julien, qui selon la légende fut parricide malgré lui. Particulièrement honoré à Florence comme patron des aubergistes, ses reliques sont conservées dans l'église San Giuliano ; il est également honoré à Castelfiorentino (cf. G. Kaftal, Iconography of saints in Tuscan Painting, Florence 1952, p. 594-602). Placé légèrement de biais, le saint vu à mi-corps se détache sur le fond d'or; il est vêtu d'une tunique verte que recouvre un manteau rouge, sa tête est auréolée, son regard fixe le spectateur. Il faut replacer ce saint inédit jusqu'ici dans le catalogue des oeuvres d'Agnolo Gaddi, peintre florentin (fils de Taddeo Gaddi l'élève de Giotto) qui est documenté à partir de 1369 jusqu'à sa mort en 1396. On le rapprochera d'un autre Saint Julien compagnon d'un Saint Nicolas (Munich, Alte Pinakotek n° 7818-7819) peints par Agnolo vers la fin de sa vie (cf. M. Boskovits, Pittura alla vigilia del Rinascimento, Florence 1975, p. 301, fig.239 ; B. Cole, Agnolo Gaddi Oxford 1977, pp. 83-84, fig. 40)
Saint Julien Panneau latéral de retable rectangulaire, le sommet gable. 85 x 41 cm (Usures et restaurations). Par son type physique de jeune chevalier chrétien et par la présence de son attribut, l'épée tenue dans ses mains gantées, il faut reconnaître ici saint Julien, qui selon la légende fut parricide malgré lui. Particulièrement honoré à Florence comme patron des aubergistes, ses reliques sont conservées dans l'église San Giuliano ; il est également honoré à Castelfiorentino (cf. G. Kaftal, Iconography of saints in Tuscan Painting, Florence 1952, p. 594-602). Placé légèrement de biais, le saint vu à mi-corps se détache sur le fond d'or; il est vêtu d'une tunique verte que recouvre un manteau rouge, sa tête est auréolée, son regard fixe le spectateur. Il faut replacer ce saint inédit jusqu'ici dans le catalogue des oeuvres d'Agnolo Gaddi, peintre florentin (fils de Taddeo Gaddi l'élève de Giotto) qui est documenté à partir de 1369 jusqu'à sa mort en 1396. On le rapprochera d'un autre Saint Julien compagnon d'un Saint Nicolas (Munich, Alte Pinakotek n° 7818-7819) peints par Agnolo vers la fin de sa vie (cf. M. Boskovits, Pittura alla vigilia del Rinascimento, Florence 1975, p. 301, fig.239 ; B. Cole, Agnolo Gaddi Oxford 1977, pp. 83-84, fig. 40)
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