Premium pages left without account:

Auction archive: Lot number 139

ANTOINE COYPEL (PARIS, 1661 - 1722)

Estimate
€50,000 - €60,000
ca. US$69,112 - US$82,935
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 139

ANTOINE COYPEL (PARIS, 1661 - 1722)

Estimate
€50,000 - €60,000
ca. US$69,112 - US$82,935
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Etude pour une allégorie à la gloire de Louis XIV Dessin aux trois crayons: pierre noire, sanguine, et craie blanche 30 x 42,5 cm Provenance Ancienne collection de la couronne de France jusqu'au Comte de Chambord Nous remercions Mme Nicole Garnier d'avoir bien voulu confirmer l'attribution de cette oeuvre à Antoine Coypel «C'EST ICI LA DERNIÈRE ALLÉGORIE CONNUE D'ANTOINE COYPEL TOURNANT AUTOUR DE LA PERSONNE DU ROI; [...]» Antoine Coypel (Paris, 1661 -1722) est le fils du peintre Noël Coypel qui travailla à Versailles sous la direction de Charles Le Brun et qui fut nommé en 1672 directeur de l'Académie de France à Rome, tout nouvellement créée. Le jeune Antoine, alors âgé de seulement 11 ans, est autorisé à accompagner son père de 1672 à 1676, effectuant le fameux «voyage en Italie», étape obligée de la formation d'un artiste dès le XVIIe siècle. Il visite alors Rome, où il étudie les antiques et les grands maîtres, de Raphaël et Michel-Ange aux Carrache, ainsi que le nord du pays, la Toscane puis la Lombardie «pour y étudier les divers chefs d'oeuvre du Corrège, du Titien et de Paul Véronèse»1, qui marqueront sa peinture. Sous la direction de Noël Coypel l'accent est mis, dans la formation des pensionnaires de l'Académie, sur le dessin pratiqué tous les jours lors de cours dispensés par l'artiste. Ce primat du dessin est particulièrement visible dans la production de son fils, qui crée, pour chaque toile, plusieurs dessins préparatoires, d'abord de figures isolées à la pierre noire, puis de compositions entières, dont l'aspect fini est renforcé par l'usage des trois crayons. De retour à Paris dès 1676, Coypel présente au Dauphin Louis (1661-1711) une spectaculaire miniature, commémorant son mariage. Parue sous forme de gravure, l'oeuvre assoit la renommée du jeune peintre dans le tout-Paris aristocratique de son temps, et lui permet d'obtenir le soutien durable du Dauphin. Le 25 octobre 1681, Coypel est reçu à l'Académie Royale de peinture avec un tableau allégorique représentant Louis XIV couronné par la Gloire après la Paix de Nimègue en 1678, qui fait suite aux esquisses présentées auparavant aux membres de l'Académie. En 1684, Antoine Coypel reçoit la commande, par un particulier (Claude II de Langlée), d'une grande composition représentant une Allégorie à la gloire de Louis XIV (allusion à la Trêve de Ratisbonne signée le 15 août 1684), assis sur un trône et vêtu de la pourpre impériale antique, couronné par l'allégorie de la Victoire. À gauche, l'allégorie de la Paix semble répandre les fruits de sa corne d'abondance sur des figures fluviales, tandis que, de l'autre côté du trône, celle de la Guerre domine deux lions, symboles de l'Espagne et des Provinces-Unies, et l'aigle, symbole de l'Empire. «C'est ici la dernière allégorie connue d'Antoine Coypel tournant autour de la personne du Roi; l'artiste ne reprendra plus ce genre avant le début du nouveau siècle, dans un style alors différent. Ce groupe homogène d'oeuvres allégoriques se situant dans la jeunesse de Coypel (1680-84) montre l'influence dans l'iconographie et le style de ses deux principaux maîtres, Le Brun et Noël Coypel»2. Dès 1685, Coypel obtient la charge de «Peintre ordinaire» de Monsieur, duc d'Orléans et frère unique du roi et dès 1689, il devient «Premier Peintre de Monsieur». Il fut également, plus tard dans sa carrière, le Premier peintre et ami de Philippe, duc de Chartres puis d'Orléans, fils aîné de Monsieur et futur régent du royaume. L'année 1685 marque donc le début d'un mécénat durable de l'artiste par la famille royale. Le dessin s'approche en plusieurs points des grandes et prestigieuses oeuvres allégoriques composées à la gloire du souverain. Ces similitudes permettent de le situer tôt dans la carrière de l'artiste. Ainsi, la composition structurée autour du personnage central assis sur un trône, entouré de nymphes et de putti, reprend ces modèles. La figure masculine qui préside à l'ensemble et l'infuse de sa lumière est quant à elle trè

Auction archive: Lot number 139
Auction:
Datum:
27 Mar 2014
Auction house:
Aguttes
Enchères du 27 mars au 3 avril - online.aguttes.com
Beschreibung:

Etude pour une allégorie à la gloire de Louis XIV Dessin aux trois crayons: pierre noire, sanguine, et craie blanche 30 x 42,5 cm Provenance Ancienne collection de la couronne de France jusqu'au Comte de Chambord Nous remercions Mme Nicole Garnier d'avoir bien voulu confirmer l'attribution de cette oeuvre à Antoine Coypel «C'EST ICI LA DERNIÈRE ALLÉGORIE CONNUE D'ANTOINE COYPEL TOURNANT AUTOUR DE LA PERSONNE DU ROI; [...]» Antoine Coypel (Paris, 1661 -1722) est le fils du peintre Noël Coypel qui travailla à Versailles sous la direction de Charles Le Brun et qui fut nommé en 1672 directeur de l'Académie de France à Rome, tout nouvellement créée. Le jeune Antoine, alors âgé de seulement 11 ans, est autorisé à accompagner son père de 1672 à 1676, effectuant le fameux «voyage en Italie», étape obligée de la formation d'un artiste dès le XVIIe siècle. Il visite alors Rome, où il étudie les antiques et les grands maîtres, de Raphaël et Michel-Ange aux Carrache, ainsi que le nord du pays, la Toscane puis la Lombardie «pour y étudier les divers chefs d'oeuvre du Corrège, du Titien et de Paul Véronèse»1, qui marqueront sa peinture. Sous la direction de Noël Coypel l'accent est mis, dans la formation des pensionnaires de l'Académie, sur le dessin pratiqué tous les jours lors de cours dispensés par l'artiste. Ce primat du dessin est particulièrement visible dans la production de son fils, qui crée, pour chaque toile, plusieurs dessins préparatoires, d'abord de figures isolées à la pierre noire, puis de compositions entières, dont l'aspect fini est renforcé par l'usage des trois crayons. De retour à Paris dès 1676, Coypel présente au Dauphin Louis (1661-1711) une spectaculaire miniature, commémorant son mariage. Parue sous forme de gravure, l'oeuvre assoit la renommée du jeune peintre dans le tout-Paris aristocratique de son temps, et lui permet d'obtenir le soutien durable du Dauphin. Le 25 octobre 1681, Coypel est reçu à l'Académie Royale de peinture avec un tableau allégorique représentant Louis XIV couronné par la Gloire après la Paix de Nimègue en 1678, qui fait suite aux esquisses présentées auparavant aux membres de l'Académie. En 1684, Antoine Coypel reçoit la commande, par un particulier (Claude II de Langlée), d'une grande composition représentant une Allégorie à la gloire de Louis XIV (allusion à la Trêve de Ratisbonne signée le 15 août 1684), assis sur un trône et vêtu de la pourpre impériale antique, couronné par l'allégorie de la Victoire. À gauche, l'allégorie de la Paix semble répandre les fruits de sa corne d'abondance sur des figures fluviales, tandis que, de l'autre côté du trône, celle de la Guerre domine deux lions, symboles de l'Espagne et des Provinces-Unies, et l'aigle, symbole de l'Empire. «C'est ici la dernière allégorie connue d'Antoine Coypel tournant autour de la personne du Roi; l'artiste ne reprendra plus ce genre avant le début du nouveau siècle, dans un style alors différent. Ce groupe homogène d'oeuvres allégoriques se situant dans la jeunesse de Coypel (1680-84) montre l'influence dans l'iconographie et le style de ses deux principaux maîtres, Le Brun et Noël Coypel»2. Dès 1685, Coypel obtient la charge de «Peintre ordinaire» de Monsieur, duc d'Orléans et frère unique du roi et dès 1689, il devient «Premier Peintre de Monsieur». Il fut également, plus tard dans sa carrière, le Premier peintre et ami de Philippe, duc de Chartres puis d'Orléans, fils aîné de Monsieur et futur régent du royaume. L'année 1685 marque donc le début d'un mécénat durable de l'artiste par la famille royale. Le dessin s'approche en plusieurs points des grandes et prestigieuses oeuvres allégoriques composées à la gloire du souverain. Ces similitudes permettent de le situer tôt dans la carrière de l'artiste. Ainsi, la composition structurée autour du personnage central assis sur un trône, entouré de nymphes et de putti, reprend ces modèles. La figure masculine qui préside à l'ensemble et l'infuse de sa lumière est quant à elle trè

Auction archive: Lot number 139
Auction:
Datum:
27 Mar 2014
Auction house:
Aguttes
Enchères du 27 mars au 3 avril - online.aguttes.com
Try LotSearch

Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!

  • Search lots and bid
  • Price database and artist analysis
  • Alerts for your searches
Create an alert now!

Be notified automatically about new items in upcoming auctions.

Create an alert