[ARAGON, Louis]. MEYZARGUES, Georges, pseudonyme de Lettre autographe signée « Georges Meyzargues ». S. l., [automne 1943]. 1 p. et 5 lignes sur 1 double f. in-8 (21,1 x 13,5 cm). Lettre autographe signée du pseudonyme « Georges Meyzargues ». Dans cette lettre rédigée probablement à l'automne 1943, Louis Aragon, alors en Résistance, use d'un pseudonyme pour informer de façon discrète son correspondant : « Une bonne nouvelle : désormais M. Teste est des nôtres. Il y en a d'autres plus difficiles à exprimer. Mais voici bientôt les fêtes, et je voudrais envoyer leur cadeau aux enfants de Stanislas comme entendu. » Plus loin, il évoque les « amis de St. [Stanislas] qu'il y a à Dieleufit ». Il s'agit probablement de Stanislas Fumet, journaliste et éditeur, qui publie le 11 mars 1943, dans le journal Le Mot d'Ordre le poème de Louis Aragon : La Rose et le Réséda. À partir du 11 novembre 1942, Louis et Elsa fuient Nice et se réfugient tour à tour à Comps, puis à Lyon et enfin à Saint-Donat sur l'Herbasse, à partir de juillet 1943. Durant cette période de clandestinité, Aragon use de nombreux pseudonymes, comme Jacques Destaing, Lucien Andrieux, François La Colère, Paul Wattelet et Georges Meyargues. C'est avec ce dernier pseudonyme qu'il signe « L'Année du chèvrefeuille » paru dans Poésie 43. Traces de pliures.
[ARAGON, Louis]. MEYZARGUES, Georges, pseudonyme de Lettre autographe signée « Georges Meyzargues ». S. l., [automne 1943]. 1 p. et 5 lignes sur 1 double f. in-8 (21,1 x 13,5 cm). Lettre autographe signée du pseudonyme « Georges Meyzargues ». Dans cette lettre rédigée probablement à l'automne 1943, Louis Aragon, alors en Résistance, use d'un pseudonyme pour informer de façon discrète son correspondant : « Une bonne nouvelle : désormais M. Teste est des nôtres. Il y en a d'autres plus difficiles à exprimer. Mais voici bientôt les fêtes, et je voudrais envoyer leur cadeau aux enfants de Stanislas comme entendu. » Plus loin, il évoque les « amis de St. [Stanislas] qu'il y a à Dieleufit ». Il s'agit probablement de Stanislas Fumet, journaliste et éditeur, qui publie le 11 mars 1943, dans le journal Le Mot d'Ordre le poème de Louis Aragon : La Rose et le Réséda. À partir du 11 novembre 1942, Louis et Elsa fuient Nice et se réfugient tour à tour à Comps, puis à Lyon et enfin à Saint-Donat sur l'Herbasse, à partir de juillet 1943. Durant cette période de clandestinité, Aragon use de nombreux pseudonymes, comme Jacques Destaing, Lucien Andrieux, François La Colère, Paul Wattelet et Georges Meyargues. C'est avec ce dernier pseudonyme qu'il signe « L'Année du chèvrefeuille » paru dans Poésie 43. Traces de pliures.
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