Écrivain français Ensemble de 15 lettres autographes signées, adressées à M. Pierre Wolfcarius. De 1982 à 1985; formats in-8°. «Mais oui, je connais et j'apprécie fort la peinture belge. Depuis longtemps. À 20 ans, je suis allée avec Malraux à Ostende, pour voir la maison d'Ensor et je pense que le meilleur de la peinture surréaliste s'est accompli en Belgique.»; «Je n'avais certes pas oublié votre lettre. J'ai même pu penser [...] à ce qu'elle contenait: au surréalisme belge, à Geer Van Velde (que j'aime beaucoup, et depuis longtemps), à Hélion [...]. Je cherche de plus en plus en écrivant à préciser ces thèmes qui me semblent essentiels.»; «Quant à Tchékov [...], je reconnais sa valeur, je l'aime bien; mais on m'a si souvent rapproché de lui que je suis un peu agacé. parmi les Russes, je préfère Dostoïevski, Gogol, Pouchkine...»; «J'ai connu quelques bons critiques mais aucune de leur réflexion ne valait à mes yeux les quelques mots par où un écrivain véritable exprimait l'essence même de son amour pour l'oeuvre littéraire (souvent aussi en peinture, une parole de Rouault, de Braque, de Chagall [...] en disait plus que des pages et des pages de critique artistique)»; «Ce que vous me dites au sujet du "Grand Pardon" et de "Avons-nous vécu ?" m'a fait relire quelques pages de ces deux livres; je ne crois pas avoir de complaisance envers moi, et pourtant relisant ces pages (que vous m'indiquiez), je me suis senti troublé, comme une sorte de justification...»; «J'ai connu Robert Vivier; j'avais pour lui, dès le départ, autant de sympathie que d'estime; et ce que vous me dites sur lui me semble très juste.»; «À vrai dire, ce n'est pas précisément la mort, que je redoute, c'est de ne plus attacher assez de prix à la vie, de ne plus savoir ou pouvoir communier avec elle, avec les hommes, avec le monde, avec l'espoir.»; «Vous me demandez si la seconde épouse de Léon Navez aurait été secrétaire de Malraux. Je ne peux vous répondre. C'est à Paris que je rencontrai Malraux.»; «Je vous envoie mes voeux bien sincères pour 1984.»; «Je ne me suis jamais pris pour "un critique" [...]. Je l'ai fait pour Céline comme pour Jouhandeau, pour Cabanis comme pour Mandiargues, pour Sarraute, comme pour Yourcenar ou Dominique Rolin»; «Aucun voyage et peu e travail, et l'âge...»; «La ville de Nîmes [...] me demandait de présider les "fêtes" données pour le centenaire de Paulhan.»; «Gracq ? si l'on songe à ses dernière oeuvres, votre jugement me paraît un peu sévère. Connaissez-vous Henri Thomas ?»; «Depuis juin, je ne suis allé qu'une seule fois à l'Académie; mais vous avez raison: je me sens de plus en plus seul.
Écrivain français Ensemble de 15 lettres autographes signées, adressées à M. Pierre Wolfcarius. De 1982 à 1985; formats in-8°. «Mais oui, je connais et j'apprécie fort la peinture belge. Depuis longtemps. À 20 ans, je suis allée avec Malraux à Ostende, pour voir la maison d'Ensor et je pense que le meilleur de la peinture surréaliste s'est accompli en Belgique.»; «Je n'avais certes pas oublié votre lettre. J'ai même pu penser [...] à ce qu'elle contenait: au surréalisme belge, à Geer Van Velde (que j'aime beaucoup, et depuis longtemps), à Hélion [...]. Je cherche de plus en plus en écrivant à préciser ces thèmes qui me semblent essentiels.»; «Quant à Tchékov [...], je reconnais sa valeur, je l'aime bien; mais on m'a si souvent rapproché de lui que je suis un peu agacé. parmi les Russes, je préfère Dostoïevski, Gogol, Pouchkine...»; «J'ai connu quelques bons critiques mais aucune de leur réflexion ne valait à mes yeux les quelques mots par où un écrivain véritable exprimait l'essence même de son amour pour l'oeuvre littéraire (souvent aussi en peinture, une parole de Rouault, de Braque, de Chagall [...] en disait plus que des pages et des pages de critique artistique)»; «Ce que vous me dites au sujet du "Grand Pardon" et de "Avons-nous vécu ?" m'a fait relire quelques pages de ces deux livres; je ne crois pas avoir de complaisance envers moi, et pourtant relisant ces pages (que vous m'indiquiez), je me suis senti troublé, comme une sorte de justification...»; «J'ai connu Robert Vivier; j'avais pour lui, dès le départ, autant de sympathie que d'estime; et ce que vous me dites sur lui me semble très juste.»; «À vrai dire, ce n'est pas précisément la mort, que je redoute, c'est de ne plus attacher assez de prix à la vie, de ne plus savoir ou pouvoir communier avec elle, avec les hommes, avec le monde, avec l'espoir.»; «Vous me demandez si la seconde épouse de Léon Navez aurait été secrétaire de Malraux. Je ne peux vous répondre. C'est à Paris que je rencontrai Malraux.»; «Je vous envoie mes voeux bien sincères pour 1984.»; «Je ne me suis jamais pris pour "un critique" [...]. Je l'ai fait pour Céline comme pour Jouhandeau, pour Cabanis comme pour Mandiargues, pour Sarraute, comme pour Yourcenar ou Dominique Rolin»; «Aucun voyage et peu e travail, et l'âge...»; «La ville de Nîmes [...] me demandait de présider les "fêtes" données pour le centenaire de Paulhan.»; «Gracq ? si l'on songe à ses dernière oeuvres, votre jugement me paraît un peu sévère. Connaissez-vous Henri Thomas ?»; «Depuis juin, je ne suis allé qu'une seule fois à l'Académie; mais vous avez raison: je me sens de plus en plus seul.
Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!
Be notified automatically about new items in upcoming auctions.
Create an alert