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Auction archive: Lot number 70

BOLÍVAR (Simón)....

Estimate
€2,000 - €3,000
ca. US$1,974 - US$2,961
Price realised:
€2,340
ca. US$2,309
Auction archive: Lot number 70

BOLÍVAR (Simón)....

Estimate
€2,000 - €3,000
ca. US$1,974 - US$2,961
Price realised:
€2,340
ca. US$2,309
Beschreibung:

BOLÍVAR (Simón). Lettre signée à José Ángel de Álamo. Bogota, 24 août 1828. 3 pp. 3/4 in-4 ; papier roussi, quelques fentes et déchirures et travaux de vers ; document placé sous étui transparent dans un portefeuille à dos à nerfs de chagrin rouge. « LE LIBERATEUR » A LA MANŒUVRE. Président de la République de Grande-Colombie issue de la décolonisation, à laquelle il prit une part décisive, Simón Bolívar chercha à donner une forme institutionnelle stable au nouvel État mais eut à faire face à des dissensions : après l'échec de la Convention d'Ocaña en juin 1828, il publia un décret le 27 août 1828 par lequel il décidait d'assumer seul le pouvoir en Grande-Colombie dans l'attente de la réunion d'un Congrès national. De conceptions bonapartistes, il envisageait une présidence à vie avec corps législatif, mais il ne parvint pas à conserver le pouvoir ni à empêcher l'éclatement du pays en plusieurs entités : le Venezuela, par exemple, fit sécession en 1829 à l'initiative du général José Antonio Páez. Dans la présente lettre, Simón Bolívar évoque ces questions politiques, mais également l'organisation de la police à Caracas, et les mines d'Aroa (dans l'actuel Venezuela), héritage familial qui lui servit à financer la Révolution et dont il finit par confier l'exploitation à des Anglais. « Tengo a la vista las muy apreciables cartas de Usted del 6, 12 y 20 de julio, que he leido con todo el interés que ellas contienen y que me han dado informes muy interesantes ciertamente y que aprovecharé a su tiempo. Con respecto a lo que Usted me dice sobre LA POLICÍA, había ya mandado que EL G[ENE]RAL ARISMENDI [Juan Bautista Arismendi] volviese a tomarla a su cargo, persuadido de que el serviría este destino como nadie y también con el objeto de libertar á Usted de este enfado y entorpecimiento en sus negocios. EN ESTOS TRES DÍAS SE PUBLICARÁ EL DECRETO POR EL CUAL REASUMO YO LAS FACULTADES QUE ME HA CONCEDIDO EL PUEBLO, Y, AL MISMO TIEMPO, SE CONVOCARÁ UN CONGRESO NACIONAL PARA EL AÑO TRENTA PARA QUE EL PUEBLO NO CREA, Ó MÁS BIEN LA DEMAGOGIA, QUE SE LE QUIERE GOBERNAR SIN CONGRESO. DURANTE ESTOS DOS AÑOS, HAREMOS MUCHO. Sabrá Usted que al fin se ha concluido el contrato de venta de LAS MINAS DE AROA y mi apoderado en Londres me pide los titulos de propriedad. Yo escribo á Antonia [María Antonia, sœur de Simón Bolívar] para que los mande, y que al mismo tiempo concluya con la familia del Viscaíno la transac[c]ión que teníamos pendiente, pagándole los tres mil pesos que habíamos convenido, aunque sean de las letras q[ue] están en poder de Usted, o de ella, pues que entonces me es más fácil pagar á Usted, librándole contra el fondo de Inglaterra. Yo espero, mi querido Álamo que Usted se interesará en asunto cuanto le sea posible a fin de que esos señores reciban sus títulos y la propiedad de la mina sin ningún reato. Véase, por Dios, con María Antonia, aunq[u]e le cueste, y empeñela en que se concluya la transacción con la Viscaina. Si hubiese inconvenientes, véase con EL G[ENE]RAL PÁEZ para que interese sus respetos y su empeño para con esa gente, que nada gana con molestarme inútilmente... » GRANDE FIGURE DE LA LIBERATION DE L'AMERIQUE DU SUD ET AMI INTIME DE SIMON BOLIVAR, JOSE ÁNGEL DE ÁLAMO (1774-1831) était le fils d'un général espagnol et d'une vénézuélienne, amis de la famille Bolívar. Professeur de médecine à l'Université de Caracas, il joua un rôle important lors de la décolonisation, fut élu député au Congrès, fut un des signataires de l'acte d'Indépendance et un des rédacteurs et signataires de la Constitution (1811). Lors de la guerre civile qui permit une tentative de reprise en main par l'Espagne de ses colonies américaines, il s'exila dans les Antilles, et ne revint à Caracas qu'en 1821, après le départ définitif des Espagnols. Il reprit son activité politique et devint maire de la ville en 1828, chargé de la police politique. Joint, une pièce manuscrite sans rapport.

Auction archive: Lot number 70
Auction:
Datum:
25 Oct 2022
Auction house:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
France
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

BOLÍVAR (Simón). Lettre signée à José Ángel de Álamo. Bogota, 24 août 1828. 3 pp. 3/4 in-4 ; papier roussi, quelques fentes et déchirures et travaux de vers ; document placé sous étui transparent dans un portefeuille à dos à nerfs de chagrin rouge. « LE LIBERATEUR » A LA MANŒUVRE. Président de la République de Grande-Colombie issue de la décolonisation, à laquelle il prit une part décisive, Simón Bolívar chercha à donner une forme institutionnelle stable au nouvel État mais eut à faire face à des dissensions : après l'échec de la Convention d'Ocaña en juin 1828, il publia un décret le 27 août 1828 par lequel il décidait d'assumer seul le pouvoir en Grande-Colombie dans l'attente de la réunion d'un Congrès national. De conceptions bonapartistes, il envisageait une présidence à vie avec corps législatif, mais il ne parvint pas à conserver le pouvoir ni à empêcher l'éclatement du pays en plusieurs entités : le Venezuela, par exemple, fit sécession en 1829 à l'initiative du général José Antonio Páez. Dans la présente lettre, Simón Bolívar évoque ces questions politiques, mais également l'organisation de la police à Caracas, et les mines d'Aroa (dans l'actuel Venezuela), héritage familial qui lui servit à financer la Révolution et dont il finit par confier l'exploitation à des Anglais. « Tengo a la vista las muy apreciables cartas de Usted del 6, 12 y 20 de julio, que he leido con todo el interés que ellas contienen y que me han dado informes muy interesantes ciertamente y que aprovecharé a su tiempo. Con respecto a lo que Usted me dice sobre LA POLICÍA, había ya mandado que EL G[ENE]RAL ARISMENDI [Juan Bautista Arismendi] volviese a tomarla a su cargo, persuadido de que el serviría este destino como nadie y también con el objeto de libertar á Usted de este enfado y entorpecimiento en sus negocios. EN ESTOS TRES DÍAS SE PUBLICARÁ EL DECRETO POR EL CUAL REASUMO YO LAS FACULTADES QUE ME HA CONCEDIDO EL PUEBLO, Y, AL MISMO TIEMPO, SE CONVOCARÁ UN CONGRESO NACIONAL PARA EL AÑO TRENTA PARA QUE EL PUEBLO NO CREA, Ó MÁS BIEN LA DEMAGOGIA, QUE SE LE QUIERE GOBERNAR SIN CONGRESO. DURANTE ESTOS DOS AÑOS, HAREMOS MUCHO. Sabrá Usted que al fin se ha concluido el contrato de venta de LAS MINAS DE AROA y mi apoderado en Londres me pide los titulos de propriedad. Yo escribo á Antonia [María Antonia, sœur de Simón Bolívar] para que los mande, y que al mismo tiempo concluya con la familia del Viscaíno la transac[c]ión que teníamos pendiente, pagándole los tres mil pesos que habíamos convenido, aunque sean de las letras q[ue] están en poder de Usted, o de ella, pues que entonces me es más fácil pagar á Usted, librándole contra el fondo de Inglaterra. Yo espero, mi querido Álamo que Usted se interesará en asunto cuanto le sea posible a fin de que esos señores reciban sus títulos y la propiedad de la mina sin ningún reato. Véase, por Dios, con María Antonia, aunq[u]e le cueste, y empeñela en que se concluya la transacción con la Viscaina. Si hubiese inconvenientes, véase con EL G[ENE]RAL PÁEZ para que interese sus respetos y su empeño para con esa gente, que nada gana con molestarme inútilmente... » GRANDE FIGURE DE LA LIBERATION DE L'AMERIQUE DU SUD ET AMI INTIME DE SIMON BOLIVAR, JOSE ÁNGEL DE ÁLAMO (1774-1831) était le fils d'un général espagnol et d'une vénézuélienne, amis de la famille Bolívar. Professeur de médecine à l'Université de Caracas, il joua un rôle important lors de la décolonisation, fut élu député au Congrès, fut un des signataires de l'acte d'Indépendance et un des rédacteurs et signataires de la Constitution (1811). Lors de la guerre civile qui permit une tentative de reprise en main par l'Espagne de ses colonies américaines, il s'exila dans les Antilles, et ne revint à Caracas qu'en 1821, après le départ définitif des Espagnols. Il reprit son activité politique et devint maire de la ville en 1828, chargé de la police politique. Joint, une pièce manuscrite sans rapport.

Auction archive: Lot number 70
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Datum:
25 Oct 2022
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