Charles GOUNOD. 2 L.A.S., 1883-1884, à Régnier, directeur de la scène à l’Opéra ; 3 pages et demie in-8 à en-tête Villa Élise, Nieuport-Bains, et 3 pages in-12 au crayon-encre avec adresse. Au sujet de la nouvelle version en 4 actes de Sapho (créée à l’Opéra le 2 avril 1884). Nieuport-Bains 6 juillet 1883, au sujet de Sapho. Il a été si souffrant pendant huit jours qu’il n’a rien pu faire, et à peine remis il ne veut plus perdre un instant « si je veux accomplir en temps utile la tâche énorme que m’impose une pareille refonte de mon ouvrage. […] J’ai beaucoup examiné la pièce au point de vue dont vous me parlez, à savoir l’intervention plus fréquente des chœurs. J’ai retourné le sujet dans tous les sens et je ne vois absolument pas une des situations nouvelles dans laquelle on puisse les faire intervenir raisonnablement, logiquement, et par conséquent dramatiquement. Or, sans cette condition, on ne peut faire que du lieu commun : – n’en faut pas – tout vaut mieux que cela. Le nouveau début du 4ème acte est superbe : vous verrez »… [Début avril 1884]. Il répète Rédemption tout l’après-midi et viendra le lendemain. « On me demande à cor et à cri la suppression du Danseur. Oh, oui !je l’accorde : il m’horripile. Gailhard charmant : une seule objection, il est saoul un peu trop tôt ; pas besoin de l’être dès le 1er acte. Étoffer les bras et les jambes de Pittacus – c’est un Satrape-grec »…
Charles GOUNOD. 2 L.A.S., 1883-1884, à Régnier, directeur de la scène à l’Opéra ; 3 pages et demie in-8 à en-tête Villa Élise, Nieuport-Bains, et 3 pages in-12 au crayon-encre avec adresse. Au sujet de la nouvelle version en 4 actes de Sapho (créée à l’Opéra le 2 avril 1884). Nieuport-Bains 6 juillet 1883, au sujet de Sapho. Il a été si souffrant pendant huit jours qu’il n’a rien pu faire, et à peine remis il ne veut plus perdre un instant « si je veux accomplir en temps utile la tâche énorme que m’impose une pareille refonte de mon ouvrage. […] J’ai beaucoup examiné la pièce au point de vue dont vous me parlez, à savoir l’intervention plus fréquente des chœurs. J’ai retourné le sujet dans tous les sens et je ne vois absolument pas une des situations nouvelles dans laquelle on puisse les faire intervenir raisonnablement, logiquement, et par conséquent dramatiquement. Or, sans cette condition, on ne peut faire que du lieu commun : – n’en faut pas – tout vaut mieux que cela. Le nouveau début du 4ème acte est superbe : vous verrez »… [Début avril 1884]. Il répète Rédemption tout l’après-midi et viendra le lendemain. « On me demande à cor et à cri la suppression du Danseur. Oh, oui !je l’accorde : il m’horripile. Gailhard charmant : une seule objection, il est saoul un peu trop tôt ; pas besoin de l’être dès le 1er acte. Étoffer les bras et les jambes de Pittacus – c’est un Satrape-grec »…
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