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Auction archive: Lot number 36

COMMODE D'EPOQUE LOUIS XVI ATTRIBUEE A MARTIN CARLIN, VERS 1780

Estimate
€0
Price realised:
€446,650
ca. US$590,477
Auction archive: Lot number 36

COMMODE D'EPOQUE LOUIS XVI ATTRIBUEE A MARTIN CARLIN, VERS 1780

Estimate
€0
Price realised:
€446,650
ca. US$590,477
Beschreibung:

COMMODE D'EPOQUE LOUIS XVI ATTRIBUEE A MARTIN CARLIN VERS 1780 En placage d'ébène et panneaux de laque de Coromandel, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre brèche, la ceinture munie de trois tiroirs et ornée d'une frise de rosaces dans un entrelacs, surmontant trois vantaux découvrant neuf tiroirs, à décor de scènes de palais bordées de frises à motif d'entrelacs, perles et feuillage, les angles à pans coupés surmontés de chutes à motif de tête de béliers et branchage de chêne inscrit dans une réserve ajourée terminée par une graine, les pieds ornés d'une feuille d'acanthe terminés en enroulement Hauteur : 91 cm. (36 in.) Largeur : 140,5 cm. (55 1/4 in.) Profondeur : 64,5 cm. (25 1/4 in.) A LOUIS XVI ORMOLU MOUNTED EBONY AND COROMANDEL LACQUER COMMODE, ATTRIBUTED TO MARTIN CARLIN CIRCA 1780 Provenance : Ancienne collection Eugène Kræmer, sa vente à Paris, Galerie Georges Petit, 28-29 avril 1913, lot 165. Vente à Paris, Galerie Charpentier, 11-12 juin 1959, lot 223. Sotheby's, Londres, 10 juin 1994, lot 82. Bibliographie : Seymour de Ricci, Le style Louis XVI, mobilier et décoration, Paris, Hachette, 1913, p.165. A. Pradère, Les ébénistes français de Louis XIV à la Révolution, Paris, Eds. du Chêne, 1989, p.343-361. Certainement réalisée à la commande de l'un des grands marchands merciers de l'époque - Simon-Philippe-Poirier, Dominique Daguerre ou les frères Darnault - notre meuble peut être rattaché par plusieurs de ses caractéristiques aux créations de Martin Carlin (vers 1730-1785). La composition de la façade, avec le panneau médian légèrement en saillie, suggérant trois vantaux mais ouvrant en fait seulement en deux parties, dont l'une à double battant articulé en charnière, le tout surmonté par le registre de trois tiroirs en ceinture, ainsi que ses montants en pans coupés reposant sur des pieds très puissants, évoquent à plus d'un titre une commode en marqueterie à mosaïques en bois précieux estampillée de Carlin et portant l'inscription Poirier marchand rue St-Honoré à Paris (Christie's, New York, 6 décembre 1985, lot 54). Comme cette dernière, notre commode présente la même frise d'entrelacs de bronze doré qui court sur toute la surface de la ceinture et des moulures très proches, notamment celle à petits entrelacs à rosaces, commune aux deux meubles. Les puissantes palmettes d'acanthe formant feuilles de refend en bronze sur les pieds se retrouvent également utilisées sur une commode et une secrétaire à abattant (Huntington Art Gallery, Etats-Unis), ainsi que sur une paire d'encoignures provenant du salon de Mesdames au château de Bellevue (Paris, Musée du Louvre, OA 5163 a-b). De même, les têtes de bélier de bronze dont l'ébéniste para les chutes de la commode à vantaux sont très similaires au modèle des petites consoles exécutées pour le comte d'Orsay. Enfin, la manière de réaliser les tiroirs intérieurs est pratiquement identique à celle que l'ébéniste avait employée sur un secrétaire en cabinet qui porte son estampille. Longtemps Carlin avait été le principal exécutant de meubles ornés de plaques en porcelaine de Sèvres pour le marchand Poirier. Cette mode passée après 1775, la production de Carlin prit un nouveau tournant : il réalisa alors de pièces recouvertes de panneaux de laque extrême-orientale pour des marchands tels Dominique Daguerre ou bien François-Marie et Jean-François-Darnault, ces derniers marchands et miroitiers ordinaires du Roi en ses Menus Plaisirs et principaux pourvoyeurs en meubles de Mesdames Adélaïde et Victoire. Comme l'avait démontré Thibaut Wolvesperges (Le mobilier français en laque au XVIIIe siècle, Paris-Bruxelles, 2000) les panneaux en laque étaient fournis aux ébénistes par les marchands, surtout lorsqu'il s'agissait de morceaux de dimensions importantes comme sur notre commode, provenant certainement d'un paravent en Coromandel de la fin du XVIIème ou du début du XVIIIème siècle. Les merciers, qui détenaient quasiment le monopole du commerce des laques de la Chi

Auction archive: Lot number 36
Auction:
Datum:
15 Dec 2010
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

COMMODE D'EPOQUE LOUIS XVI ATTRIBUEE A MARTIN CARLIN VERS 1780 En placage d'ébène et panneaux de laque de Coromandel, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre brèche, la ceinture munie de trois tiroirs et ornée d'une frise de rosaces dans un entrelacs, surmontant trois vantaux découvrant neuf tiroirs, à décor de scènes de palais bordées de frises à motif d'entrelacs, perles et feuillage, les angles à pans coupés surmontés de chutes à motif de tête de béliers et branchage de chêne inscrit dans une réserve ajourée terminée par une graine, les pieds ornés d'une feuille d'acanthe terminés en enroulement Hauteur : 91 cm. (36 in.) Largeur : 140,5 cm. (55 1/4 in.) Profondeur : 64,5 cm. (25 1/4 in.) A LOUIS XVI ORMOLU MOUNTED EBONY AND COROMANDEL LACQUER COMMODE, ATTRIBUTED TO MARTIN CARLIN CIRCA 1780 Provenance : Ancienne collection Eugène Kræmer, sa vente à Paris, Galerie Georges Petit, 28-29 avril 1913, lot 165. Vente à Paris, Galerie Charpentier, 11-12 juin 1959, lot 223. Sotheby's, Londres, 10 juin 1994, lot 82. Bibliographie : Seymour de Ricci, Le style Louis XVI, mobilier et décoration, Paris, Hachette, 1913, p.165. A. Pradère, Les ébénistes français de Louis XIV à la Révolution, Paris, Eds. du Chêne, 1989, p.343-361. Certainement réalisée à la commande de l'un des grands marchands merciers de l'époque - Simon-Philippe-Poirier, Dominique Daguerre ou les frères Darnault - notre meuble peut être rattaché par plusieurs de ses caractéristiques aux créations de Martin Carlin (vers 1730-1785). La composition de la façade, avec le panneau médian légèrement en saillie, suggérant trois vantaux mais ouvrant en fait seulement en deux parties, dont l'une à double battant articulé en charnière, le tout surmonté par le registre de trois tiroirs en ceinture, ainsi que ses montants en pans coupés reposant sur des pieds très puissants, évoquent à plus d'un titre une commode en marqueterie à mosaïques en bois précieux estampillée de Carlin et portant l'inscription Poirier marchand rue St-Honoré à Paris (Christie's, New York, 6 décembre 1985, lot 54). Comme cette dernière, notre commode présente la même frise d'entrelacs de bronze doré qui court sur toute la surface de la ceinture et des moulures très proches, notamment celle à petits entrelacs à rosaces, commune aux deux meubles. Les puissantes palmettes d'acanthe formant feuilles de refend en bronze sur les pieds se retrouvent également utilisées sur une commode et une secrétaire à abattant (Huntington Art Gallery, Etats-Unis), ainsi que sur une paire d'encoignures provenant du salon de Mesdames au château de Bellevue (Paris, Musée du Louvre, OA 5163 a-b). De même, les têtes de bélier de bronze dont l'ébéniste para les chutes de la commode à vantaux sont très similaires au modèle des petites consoles exécutées pour le comte d'Orsay. Enfin, la manière de réaliser les tiroirs intérieurs est pratiquement identique à celle que l'ébéniste avait employée sur un secrétaire en cabinet qui porte son estampille. Longtemps Carlin avait été le principal exécutant de meubles ornés de plaques en porcelaine de Sèvres pour le marchand Poirier. Cette mode passée après 1775, la production de Carlin prit un nouveau tournant : il réalisa alors de pièces recouvertes de panneaux de laque extrême-orientale pour des marchands tels Dominique Daguerre ou bien François-Marie et Jean-François-Darnault, ces derniers marchands et miroitiers ordinaires du Roi en ses Menus Plaisirs et principaux pourvoyeurs en meubles de Mesdames Adélaïde et Victoire. Comme l'avait démontré Thibaut Wolvesperges (Le mobilier français en laque au XVIIIe siècle, Paris-Bruxelles, 2000) les panneaux en laque étaient fournis aux ébénistes par les marchands, surtout lorsqu'il s'agissait de morceaux de dimensions importantes comme sur notre commode, provenant certainement d'un paravent en Coromandel de la fin du XVIIème ou du début du XVIIIème siècle. Les merciers, qui détenaient quasiment le monopole du commerce des laques de la Chi

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Datum:
15 Dec 2010
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