Beschreibung:

Importante statue composite en bronze ciselé et patiné (altérations) représentant Salammbô chez Mathô, Je t'aime ! Je t'aime ! sous la forme du Mercenaire Matho étreignant la fille du général carthaginois Hamilcar Barca. Elle repose sur une terrasse « au naturel » à enrochements et est présentée sur une base ovalisée moulurée en marbre (petites restaurations aux mains). Signature et cachet des fondeurs Susse Frères Paris. H totale : 71 cm Provenance : Collection privée, Île-de-France. Bibliographie : - Pierre cadet, Susse Frères, 150 Years of Sculpture, Édition Susse Frères Paris, 1992. - Anne Pingeot, Antoinette Le Normand-Romain et Laure de Margerie, Musée d'Orsay, Catalogue illustré des sculptures, Éditions de la Réunion des musées nationaux, Paris, 1986. Inspirée de l'oeuvre de Flaubert, la sculpture représentant Salammbô chez Mathô fut créée par Théodore Rivière en 1894. La Maison Susse déclina le modèle en bronze en plusieurs dimensions. Un exemplaire réalisé par le fondeur Bingen fut acquis en 1895 par le Musée du Luxembourg, puis reversé au Louvre en 1934 et appartient de nos jours aux collections du Musée d'Orsay à Paris (RF 2521), hauteur 40 cm (voir A. Pingeot, A. Le Normand-Romain et L. de Margerie, Musée d'Orsay, Catalogue illustré des sculptures, Éditions de la Réunion des musées nationaux, Paris, 1986, p. 233-234 ; ainsi que P. Kjellberg, Les bronzes du XIXe siècle, Dictionnaire des sculpteurs, Les éditions de l'Amateur, Paris, 1987, p. 572). Relevons également qu'une esquisse en plâtre est conservée au Musée des Beaux-Arts de Dijon, tandis qu'une seconde, également en plâtre, provenant de la succession du sculpteur appartient à une collection privée. Reprenant la composition et les matériaux de l'oeuvre du Musée d'Orsay, le groupe que nous proposons se distingue par ses dimensions inhabituelles. Originaire de Toulouse, Théodore Rivière est un sculpteur et architecte français. Élève de Jouffroy, Falguière et Mercié, il se distingue par son attirance pour l'orientalisme, particulièrement pour la figure de Salammbô, faisant suite au séjour tunisien de l'artiste en 1890 pendant lequel il enseigne le dessin. À son retour en France, il se fait remarquer des critiques et du public par Salammbô chez Mathô, puis, envoie régulièrement des oeuvres au Salon, particulièrement une Orientale après la danse du sabre exposée au Salon de 1882.