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Auction archive: Lot number 114

Denière et Matelin (Atrribué à) Pendule

Estimate
€5,000 - €8,000
ca. US$6,594 - US$10,551
Price realised:
€12,200
ca. US$16,090
Auction archive: Lot number 114

Denière et Matelin (Atrribué à) Pendule

Estimate
€5,000 - €8,000
ca. US$6,594 - US$10,551
Price realised:
€12,200
ca. US$16,090
Beschreibung:

Denière et Matelin (Atrribué à) Pendule formant candélabre à trois lumières, en bronze ciselé, doré ou patiné. Au centre une Renommée tient un vase sur lequel s'échappent les bras de lumière, ces derniers ornés de masques. La base en placage de marbre rouge griotte, renferme le cadran et le mouvement. Ce dernier signé: TARAULT à Paris, Faubourg Saint-honoré, n° 24. Epoque Empire. H. 104 - L.18 - P. 18 cm En conflit avec la Grande-Bretagne, la France révolutionnaire du général Bonaparte va mener une campagne militaire lointaine fin de s'emparer de points stratégiques en Orient et plus précisément en Egypte. Cette expédition militaire, à laquelle se rattachent des recherches scientifiques et artistiques, eut lieu entre 1798 et 1801 et aura une importance primordiale sur le développement des nouvelles données esthétiques appliquées aux arts décoratifs français des quinze premières années du XIXe siècle. C'est dans ce contexte que fut réalisée cette pendule spectaculaire et rarissime à figure féminine librement inspirée des sculptures des grandes déesses de la Grèce antique et de l'Egypte des pharaons, gardiennes de l'entrée de certains temples, et qui supporte un bouquet de lumières. Le modèle est connu mais uniquement traité en luminaire. En effet, à ce jour quatre paires de candélabres offrant des figures féminines identiques sont répertoriés, avec parfois quelques variantes dans le traitement des bases et des bouquets de lumières: deux paires, l'une provenant du «fonds Murat» était inventoriée en 1809 dans le salon de l'Empereur, ancienne chambre de parade des Murat, au Palais de l'Elysée, l'autre fut livrée en 1812, pour cette même pièce, par Thomire-Duterme et Cie afin de compléter le décor initial; les quatre candélabres figurent aujourd'hui dans les collections du Mobilier National (voir M-F. Dupuy-Baylet, L'heure, le feu, la lumière, Les bronzes du Mobilier national 1800-1870, Dijon, p.160-163, catalogue n°88); une troisième paire de candélabres, toujours conservée au Mobilier national, apparaît en 1817 dans l'inventaire du Palais de l'Elysée, décrits avec «socles carrés en bronze, piédestal marbre d'Italie boules dorées or mat, figures de femmes en bronze au vert antique, portant un vase d'où sortent cinq branches terminées par des têtes de vieillards, le vase avec bobèche ciselée et dorée» (illustrée dans M-F. Dupuy-Baylet, op.cit., p.165); enfin, une dernière paire est conservée dans une collection privée parisienne (reproduite dans C. Huchet de Quénetain, Les styles Consulat et Empire, p.91). Concernant cette dernière paire l'auteur rapproche à juste titre la composition d'un modèle de candélabres réalisé par la firme créée par François Denière et François-Thomas Matelin et active entre 1797 et 1820. En effet, une paire de candélabres de ce type par Denière et Matelin était prisée en 1812 lors de la faillite du bronzier Claude Galle qui dut, comme Thomire, commercialiser le modèle. L'ensemble de ces constatations nous permet d'attribuer le modèle de la pendule que nous présentons à Denière et Matelin et de supposer qu'elle était certainement destinée à former une garniture avec une paire de candélabres de même composition; peut-être la paire mentionnée en 1817 à l'Elysée à bases en marbre griotte d'Italie qui offre une composition quasi-identique

Auction archive: Lot number 114
Auction:
Datum:
28 Jun 2013
Auction house:
Chayette Cheval
33 rue du faubourg Montmartre
75009 Paris
France
etude@chayettecheval.com
+33 (0)1 4770 5626
+33 (0)1 4770 5888
Beschreibung:

Denière et Matelin (Atrribué à) Pendule formant candélabre à trois lumières, en bronze ciselé, doré ou patiné. Au centre une Renommée tient un vase sur lequel s'échappent les bras de lumière, ces derniers ornés de masques. La base en placage de marbre rouge griotte, renferme le cadran et le mouvement. Ce dernier signé: TARAULT à Paris, Faubourg Saint-honoré, n° 24. Epoque Empire. H. 104 - L.18 - P. 18 cm En conflit avec la Grande-Bretagne, la France révolutionnaire du général Bonaparte va mener une campagne militaire lointaine fin de s'emparer de points stratégiques en Orient et plus précisément en Egypte. Cette expédition militaire, à laquelle se rattachent des recherches scientifiques et artistiques, eut lieu entre 1798 et 1801 et aura une importance primordiale sur le développement des nouvelles données esthétiques appliquées aux arts décoratifs français des quinze premières années du XIXe siècle. C'est dans ce contexte que fut réalisée cette pendule spectaculaire et rarissime à figure féminine librement inspirée des sculptures des grandes déesses de la Grèce antique et de l'Egypte des pharaons, gardiennes de l'entrée de certains temples, et qui supporte un bouquet de lumières. Le modèle est connu mais uniquement traité en luminaire. En effet, à ce jour quatre paires de candélabres offrant des figures féminines identiques sont répertoriés, avec parfois quelques variantes dans le traitement des bases et des bouquets de lumières: deux paires, l'une provenant du «fonds Murat» était inventoriée en 1809 dans le salon de l'Empereur, ancienne chambre de parade des Murat, au Palais de l'Elysée, l'autre fut livrée en 1812, pour cette même pièce, par Thomire-Duterme et Cie afin de compléter le décor initial; les quatre candélabres figurent aujourd'hui dans les collections du Mobilier National (voir M-F. Dupuy-Baylet, L'heure, le feu, la lumière, Les bronzes du Mobilier national 1800-1870, Dijon, p.160-163, catalogue n°88); une troisième paire de candélabres, toujours conservée au Mobilier national, apparaît en 1817 dans l'inventaire du Palais de l'Elysée, décrits avec «socles carrés en bronze, piédestal marbre d'Italie boules dorées or mat, figures de femmes en bronze au vert antique, portant un vase d'où sortent cinq branches terminées par des têtes de vieillards, le vase avec bobèche ciselée et dorée» (illustrée dans M-F. Dupuy-Baylet, op.cit., p.165); enfin, une dernière paire est conservée dans une collection privée parisienne (reproduite dans C. Huchet de Quénetain, Les styles Consulat et Empire, p.91). Concernant cette dernière paire l'auteur rapproche à juste titre la composition d'un modèle de candélabres réalisé par la firme créée par François Denière et François-Thomas Matelin et active entre 1797 et 1820. En effet, une paire de candélabres de ce type par Denière et Matelin était prisée en 1812 lors de la faillite du bronzier Claude Galle qui dut, comme Thomire, commercialiser le modèle. L'ensemble de ces constatations nous permet d'attribuer le modèle de la pendule que nous présentons à Denière et Matelin et de supposer qu'elle était certainement destinée à former une garniture avec une paire de candélabres de même composition; peut-être la paire mentionnée en 1817 à l'Elysée à bases en marbre griotte d'Italie qui offre une composition quasi-identique

Auction archive: Lot number 114
Auction:
Datum:
28 Jun 2013
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33 rue du faubourg Montmartre
75009 Paris
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etude@chayettecheval.com
+33 (0)1 4770 5626
+33 (0)1 4770 5888
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