Beschreibung:

Duc d’ORLÉANS]. Tableaux et bordereaux de s Revenus, Dé penses & Dettes de la Maison de Monseigneur le Duc d ’Orlé ans . Faits au mois de May 1756 . In-folio (358 x 230 mm). Manuscrit sur papier. 2 feuillets blancs, feuillet de titre, 2 feuillets de table, et feuillets numérotés de 1 à 126 dont 9 tableaux sur double page. Plusieurs feuillets laissés vierges. Reliure de l’époque, maroquin bleu, armes dorées au centre des plats, dentelle dorée en encadrement, dos lisse orné de fers dorés et du lambel couronné plusieurs fois répété, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, dentelle intérieure dorée, doublure et gardes de moire rose, tranches dorées (plat supérieur fané avec infimes éraflures, dos passé, petites restaurations à deux coins).
Duc d’ORLÉANS]. Tableaux et bordereaux de s Revenus, Dé penses & Dettes de la Maison de Monseigneur le Duc d ’Orlé ans . Faits au mois de May 1756 . In-folio (358 x 230 mm). Manuscrit sur papier. 2 feuillets blancs, feuillet de titre, 2 feuillets de table, et feuillets numérotés de 1 à 126 dont 9 tableaux sur double page. Plusieurs feuillets laissés vierges. Reliure de l’époque, maroquin bleu, armes dorées au centre des plats, dentelle dorée en encadrement, dos lisse orné de fers dorés et du lambel couronné plusieurs fois répété, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, dentelle intérieure dorée, doublure et gardes de moire rose, tranches dorées (plat supérieur fané avec infimes éraflures, dos passé, petites restaurations à deux coins). Provenance : duc d’Orléans (armoiries) -- Archibald Philip Earl of Rosebery (ex-libris armorié). PRÉCIEUX MANUSCRIT PORTANT QUELQUES INDICATIONS AUTOGRAPHES DANS LES MARGES (folios 32 recto, 98 verso et 99 recto). Duc de Chartres, puis de Valois, de Nemours et de Montpensier, Louis-Philippe d’Orléans (1725-1785) prit le titre de duc d’Orléans à la mort de son père en 1752. Ce manuscrit donne le détail complet des revenus et dépenses de sa maison et témoigne de la munificence dans laquelle vivait le petit-fils du Régent, entouré d’artistes et d’hommes de lettres. Parmi les dépenses engagées par ce prince, citons, dans celles qualifiées de « volontaires, mais nécessaires sauf modération » : les dispendieux entretiens des châteaux de Saint-Cloud, Bagnolet, Villers-Cotterêts, mais surtout du Palais-Royal dont il confie les travaux à Contant d’Ivry et l’entretien des tableaux à Slodtz. « La dépense pour les Bâtimens est montée a des sommes excessives. Le Sr Constant est le moins oeconome de Paris, et Monseigneur en a été prévenu lorsqu’il en a fait le choix. Il est impossible de mettre de l’ordre dans cette partie, tant que le Sr Contant s’en meslera ». Mais le duc d’Orléans, avec désinvolture, précise de sa propre main dans la marge : « la faute n’est pas tant au Sr Contant qu’à l’auteur du livre qui lui a donné en ma présence carte blanche pourvu que cela fut beau ». Puis se succèdent les dépenses dites « volontaires » dont les chasses (vautrait, vénerie de Villers-Cotterêts, capitainerie de Vincennes, etc.) et les menus-plaisirs. La dernière partie, relative aux dettes de 1752 à 1755, fait état, entre autres, des nombreuses sommes dues aux « marchands et ouvriers des menus de la Chambre » dont l’ébéniste Cresson, le relieur Le Monnier et les libraires Desaint et Saillant. OHR pl. 2572, fer n° 1.