LA SAINTE FAMILLE Panneau de peuplier 142 x 107 cm Provenance : Collection du Maréchal de Quinsonas-Oudinot, duc de Reggio, conservé dans la même famille par descendance jusqu’à aujourd’hui. Notre tableau est la reprise de la composition de Sarto, de dimensions proches (140 x 104 cm), conservée à la Galerie nationale d’Art ancien au Palais Barberini à Rome. Selon Vasari, celle-ci a été peinte par Sarto pour Zanobi di Giovambattista Bracci, pour la chapelle de la villa de Rovezzano. Le tableau fut vendu à Jacopo Salviati en 1580, qui l’a pris à Rome, et une réplique sur toile fut commandée à Alessandro Allori pour la remplacer. Notre copie diffère de l’original par ses couleurs plus vives et un contraste entre les tissus d’un pourpre profond de Joseph et de la vierge contrasté par des oranges claires et le drapé rouge de Marie. Le nombre de copies de la Sainte famille de Sarto témoigne de l’originalité de la composition et de la popularité du sujet. Parmi celles répertoriées par John Shearman, citons celles conservée au musée de l’Université d’Arizona à Tucson (don de la Samuel H. Kress Foundation 1961.013.009), et de la Alte Pinacothek à Munich. Un autre est conservée au musée du Prado à Madrid. Gouverneur de Berlin puis de, Nicolas-Charles Oudinot fût nommé Maréchal d'Empire à la suite de la victoire française à la bataille de Wagram en 1809.Blessé à 22 ou 27 reprises selon les versions, il rivalise avec Murat pour le titre d'officier le plus brave de la Grande Armée. Napoléon le présentera fièrement au Tsar Alexandre Ier de Russie en tant que "nouveau Bayard". Poussant Napoléon à abdiquer à Fontainebleau, il se voue ensuite entièrement aux Bourbons, leur restant fidèle pendant les 100 jours et ne répondant pas aux sollicitations de l'Empereur "Je ne servirai personne puisque je ne vous servirai pas". Fidélité que respectera Napoléon et qui lui rendra hommage dans ses mémoires à Saint Hélène.Il meurt en 1847, en service, Gouverneur de l'Hôtel Royal des Invalides, où repose l'Empereur depuis 1840. Reconnu pour sa grande collection d'Armes, le Maréchal avait la réputation de grand amateur d'Art, à l’œil sûr, et dont notre tableau nous donne un bel exemple.
LA SAINTE FAMILLE Panneau de peuplier 142 x 107 cm Provenance : Collection du Maréchal de Quinsonas-Oudinot, duc de Reggio, conservé dans la même famille par descendance jusqu’à aujourd’hui. Notre tableau est la reprise de la composition de Sarto, de dimensions proches (140 x 104 cm), conservée à la Galerie nationale d’Art ancien au Palais Barberini à Rome. Selon Vasari, celle-ci a été peinte par Sarto pour Zanobi di Giovambattista Bracci, pour la chapelle de la villa de Rovezzano. Le tableau fut vendu à Jacopo Salviati en 1580, qui l’a pris à Rome, et une réplique sur toile fut commandée à Alessandro Allori pour la remplacer. Notre copie diffère de l’original par ses couleurs plus vives et un contraste entre les tissus d’un pourpre profond de Joseph et de la vierge contrasté par des oranges claires et le drapé rouge de Marie. Le nombre de copies de la Sainte famille de Sarto témoigne de l’originalité de la composition et de la popularité du sujet. Parmi celles répertoriées par John Shearman, citons celles conservée au musée de l’Université d’Arizona à Tucson (don de la Samuel H. Kress Foundation 1961.013.009), et de la Alte Pinacothek à Munich. Un autre est conservée au musée du Prado à Madrid. Gouverneur de Berlin puis de, Nicolas-Charles Oudinot fût nommé Maréchal d'Empire à la suite de la victoire française à la bataille de Wagram en 1809.Blessé à 22 ou 27 reprises selon les versions, il rivalise avec Murat pour le titre d'officier le plus brave de la Grande Armée. Napoléon le présentera fièrement au Tsar Alexandre Ier de Russie en tant que "nouveau Bayard". Poussant Napoléon à abdiquer à Fontainebleau, il se voue ensuite entièrement aux Bourbons, leur restant fidèle pendant les 100 jours et ne répondant pas aux sollicitations de l'Empereur "Je ne servirai personne puisque je ne vous servirai pas". Fidélité que respectera Napoléon et qui lui rendra hommage dans ses mémoires à Saint Hélène.Il meurt en 1847, en service, Gouverneur de l'Hôtel Royal des Invalides, où repose l'Empereur depuis 1840. Reconnu pour sa grande collection d'Armes, le Maréchal avait la réputation de grand amateur d'Art, à l’œil sûr, et dont notre tableau nous donne un bel exemple.
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