VERHAEREN, Émile
Manuscrit autographe signé du poète. 4 pp in-8°, ca. 80 règles en encre brune. Deuxième moitié du poème de guerre qui commence par "Et l'essor libre et clair des volontés fécondes" et qui finit par "Dont avait faim et soif le sadisme Germain !" Le poète exprime sa haine de la barbarie des soldats allemands, coupables de trancher les pieds d'enfants. Dans ce manuscrit le poète a écrit deux fois le vers "Souvent ils découvraient, dans le creux de ses poches", au sujet duquel Romain Rolland, dans une lettre adressée à Verhaeren, réagit et lui demande, en pensant à Zweig, un geste de bonne volonté, celui de supprimer le mot 'souvent'. "Ne laissez pas ce 'souvent'. Il a consterné l'Allemagne, et je ne le crois pas juste. Il ne faut pas qu'un peuple entier paye pour le crime sadique de quelques bêtes féroces." Mais pour Verhaeren, les mots 'parfois' ou 'souvent' ne changent rien à la réalité
VERHAEREN, Émile
Manuscrit autographe signé du poète. 4 pp in-8°, ca. 80 règles en encre brune. Deuxième moitié du poème de guerre qui commence par "Et l'essor libre et clair des volontés fécondes" et qui finit par "Dont avait faim et soif le sadisme Germain !" Le poète exprime sa haine de la barbarie des soldats allemands, coupables de trancher les pieds d'enfants. Dans ce manuscrit le poète a écrit deux fois le vers "Souvent ils découvraient, dans le creux de ses poches", au sujet duquel Romain Rolland, dans une lettre adressée à Verhaeren, réagit et lui demande, en pensant à Zweig, un geste de bonne volonté, celui de supprimer le mot 'souvent'. "Ne laissez pas ce 'souvent'. Il a consterné l'Allemagne, et je ne le crois pas juste. Il ne faut pas qu'un peuple entier paye pour le crime sadique de quelques bêtes féroces." Mais pour Verhaeren, les mots 'parfois' ou 'souvent' ne changent rien à la réalité
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