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Auction archive: Lot number 21

GUDMUNDUR ERRO (NE EN 1932)

Estimate
€150,000 - €200,000
ca. US$194,454 - US$259,272
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 21

GUDMUNDUR ERRO (NE EN 1932)

Estimate
€150,000 - €200,000
ca. US$194,454 - US$259,272
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

IN FRONT OF NEW YORK, 1974 Huile sur toile Signée et datée au dos 95 x 150 cm - 371/2 x 59 in. Un certificat de l'artiste sera remis à l'acquéreur Expositions: - Erro Chinese Paintings, OK Harris Gallery, New York, 1976 - 06 Art 76, exposition itinérante organisée par le Musée National d'Art Moderne, Paris (commissaire: Pontus Hulten), University Art Museum, Berkeley, University of Houston, Neuberger Museum, New York, Musée d'Art Contemporain, Montréal, Oslo Museum, 1976 ERRO IN FRONT OF NEW YORK, 1974 ERRO ET L'HEROISME AMERICAIN Erró et le Pop Art Né à Olafsvik (Islande) en 1932, Erró développe depuis les années 1950 un art virtuose de l'accumulation et du collage. Très tôt, il rencontre les surréalistes et participe avec Jean-Jacques Lebel à de nombreux happenings. Parallèlement, Erró peint. Réunissant depuis plusieurs années un matériau plastique composé de coupures de journaux, publicités, revues scientifiques, brochures ou modes d'emploi qu'il recycle ardemment, il crée une oeuvre entièrement composée d'images pré-existantes. À partir de 1963, de fréquents séjours aux États-Unis - où il côtoie les principaux représentants du Pop Art dont Warhol, Rosenquist et Oldenburg - l'influencent de manière décisive. Le voisinage du Pop Art favorise chez Erró un vocabulaire formel lisible de tous (bandes dessinées, réclames, etc.) ainsi que le recours à un traitement uniformisé, presque anonyme, de l'image. Toutefois, l'on ne saurait le rapprocher davantage du courant américain; il est bien trop critique, trop politique, bref citoyen («socially aware», lisait-on dans Artnews en 1976) et profondément européen. Son travail relevant davantage de l'éloquente juxtaposition que de la répétition (à l'inverse d'un Warhol par exemple), Erró expose en revanche régulièrement avec les artistes de la Figuration narrative: Monory, Adami, Rancillac, Télémaque, Arroyo, Klasen, Jan Voss Erró et la culture populaire américaine Où se situe encore l'influence américaine chez Erró? Dans le choix de ses motifs, essentiellement. Aux Etats-Unis, la culture populaire - comics, publicités, cinéma, télévision et autres pinups - est globale, surpuissante, condition du réel refoulé par l'imagerie de masse. Erró raconte: «Oui, je me sentais "mou" ici, à Paris, avec les images que j'avais à ma disposition. J'avais l'impression de tourner en rond. Je n'arrivais plus à avancer. Là-bas, j'ai eu la possibilité de renouveler complètement le matériel de base de mon travail. Je trouvais à New York des boutiques avec des rayonnages interminables remplis de journaux.... Ensuite, je découpais les images et composais des premiers collages puis je peignais avec les images made in USA d'après ces collages.» Le peintre trouve donc à New York un nouveau souffle iconographique. Ainsi, les comics - dont l'artiste use de plus en plus - lui fournissent une base de travail nourrie de clichés et d'une remarquable force graphique. Ce matériau lui permet d'insister sur le pouvoir de ces images tout en révélant leur potentiel manipulateur. L'utilisation compulsive des supers héros souligne remarquablement l'angoisse d'une société ultra-capitaliste crépusculaire, supers héros dont l'accumulation n'échappe pas, en dépit de cette inquiétude, au ridicule. In Front of New York (1974): critique et ironie Malgré l'accueil des artistes new yorkais réservé à Erró et l'intérêt de Leo Castelli pour son oeuvre, il reste rarement montré sur le sol américain. Mais une exposition va durablement marquer son parcours: Chinese Paintings (Tableaux chinois), présentée en 1976 à la O.K. Harris Gallery. Son fondateur Ivan C. Karp était depuis dix ans co-directeur chez Castelli (où il soutenait activement les grands artistes Pop), quand, en 1969, il lance sa propre galerie. Avant d'ouvrir à New York dans une version réduite, l'exposition Tableaux chinois est passée par Lucerne, Munich, Aix-la-Chapelle, Rotterdam et Paris (avec une réplique du Petit livre rouge de Mao en guise de catalogue). L'iconographie pr

Auction archive: Lot number 21
Auction:
Datum:
28 Mar 2013
Auction house:
Bonhams - Cornette de Saint Cyr
6 Av. Hoche
75008 Paris
France
info@cornette-saintcyr.com
+33 (0)1 47271124
Beschreibung:

IN FRONT OF NEW YORK, 1974 Huile sur toile Signée et datée au dos 95 x 150 cm - 371/2 x 59 in. Un certificat de l'artiste sera remis à l'acquéreur Expositions: - Erro Chinese Paintings, OK Harris Gallery, New York, 1976 - 06 Art 76, exposition itinérante organisée par le Musée National d'Art Moderne, Paris (commissaire: Pontus Hulten), University Art Museum, Berkeley, University of Houston, Neuberger Museum, New York, Musée d'Art Contemporain, Montréal, Oslo Museum, 1976 ERRO IN FRONT OF NEW YORK, 1974 ERRO ET L'HEROISME AMERICAIN Erró et le Pop Art Né à Olafsvik (Islande) en 1932, Erró développe depuis les années 1950 un art virtuose de l'accumulation et du collage. Très tôt, il rencontre les surréalistes et participe avec Jean-Jacques Lebel à de nombreux happenings. Parallèlement, Erró peint. Réunissant depuis plusieurs années un matériau plastique composé de coupures de journaux, publicités, revues scientifiques, brochures ou modes d'emploi qu'il recycle ardemment, il crée une oeuvre entièrement composée d'images pré-existantes. À partir de 1963, de fréquents séjours aux États-Unis - où il côtoie les principaux représentants du Pop Art dont Warhol, Rosenquist et Oldenburg - l'influencent de manière décisive. Le voisinage du Pop Art favorise chez Erró un vocabulaire formel lisible de tous (bandes dessinées, réclames, etc.) ainsi que le recours à un traitement uniformisé, presque anonyme, de l'image. Toutefois, l'on ne saurait le rapprocher davantage du courant américain; il est bien trop critique, trop politique, bref citoyen («socially aware», lisait-on dans Artnews en 1976) et profondément européen. Son travail relevant davantage de l'éloquente juxtaposition que de la répétition (à l'inverse d'un Warhol par exemple), Erró expose en revanche régulièrement avec les artistes de la Figuration narrative: Monory, Adami, Rancillac, Télémaque, Arroyo, Klasen, Jan Voss Erró et la culture populaire américaine Où se situe encore l'influence américaine chez Erró? Dans le choix de ses motifs, essentiellement. Aux Etats-Unis, la culture populaire - comics, publicités, cinéma, télévision et autres pinups - est globale, surpuissante, condition du réel refoulé par l'imagerie de masse. Erró raconte: «Oui, je me sentais "mou" ici, à Paris, avec les images que j'avais à ma disposition. J'avais l'impression de tourner en rond. Je n'arrivais plus à avancer. Là-bas, j'ai eu la possibilité de renouveler complètement le matériel de base de mon travail. Je trouvais à New York des boutiques avec des rayonnages interminables remplis de journaux.... Ensuite, je découpais les images et composais des premiers collages puis je peignais avec les images made in USA d'après ces collages.» Le peintre trouve donc à New York un nouveau souffle iconographique. Ainsi, les comics - dont l'artiste use de plus en plus - lui fournissent une base de travail nourrie de clichés et d'une remarquable force graphique. Ce matériau lui permet d'insister sur le pouvoir de ces images tout en révélant leur potentiel manipulateur. L'utilisation compulsive des supers héros souligne remarquablement l'angoisse d'une société ultra-capitaliste crépusculaire, supers héros dont l'accumulation n'échappe pas, en dépit de cette inquiétude, au ridicule. In Front of New York (1974): critique et ironie Malgré l'accueil des artistes new yorkais réservé à Erró et l'intérêt de Leo Castelli pour son oeuvre, il reste rarement montré sur le sol américain. Mais une exposition va durablement marquer son parcours: Chinese Paintings (Tableaux chinois), présentée en 1976 à la O.K. Harris Gallery. Son fondateur Ivan C. Karp était depuis dix ans co-directeur chez Castelli (où il soutenait activement les grands artistes Pop), quand, en 1969, il lance sa propre galerie. Avant d'ouvrir à New York dans une version réduite, l'exposition Tableaux chinois est passée par Lucerne, Munich, Aix-la-Chapelle, Rotterdam et Paris (avec une réplique du Petit livre rouge de Mao en guise de catalogue). L'iconographie pr

Auction archive: Lot number 21
Auction:
Datum:
28 Mar 2013
Auction house:
Bonhams - Cornette de Saint Cyr
6 Av. Hoche
75008 Paris
France
info@cornette-saintcyr.com
+33 (0)1 47271124
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