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Auction archive: Lot number 85

Henri et Germaine béraud. ...

Estimate
n. a.
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 85

Henri et Germaine béraud. ...

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n. a.
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n. a.
Beschreibung:

Henri et Germaine béraud. Correspondance autographe, la plupart autographe signée, principalement entre les époux (environ 1200 L.A.S. entre Henri et Germaine, 400 avec des tiers), 1940 et 1944-1950, la plupart avec cachet de la censure pénitentiaire, nombreuses enveloppes (qqs l. au crayon, qqs défauts ; On joint des télégrammes et récépissés de mandats). Important ensemble témoignant du drame de la condamnation de Béraud pour intelligence avec l’ennemi, et du soutien ardent et sans relâche de sa femme. * Henri à Germaine (17 lettres), la plupart s.d., des années de guerre. « Dernière Heure : Messieurs les Allemands voudraient beaucoup m’offrir un voyage dans l’Est » (22 sept. 1941)... Récit d’un entretien avec le fondateur de Gringoire, « le plus singulier des hommes étranges », Horace de Carbuccia ; nouvelles du journaliste à Marseille pendant un voyage de Germaine à Paris (avril 1943) : arrestation de « 29 terroristes » à Saint-Didier, soucis pour leurs affaires, plaintes quant à l’incertitude du moment... Allusions à sa production, et instructions (dactylographie, etc.). Qqs petits croquis humoristiques. * Germaine à Henri (1195 lettres), avril-juin 1940, novembre 1944-avril 1950. Expression exaltée de son admiration et son amour « infinis »... Rumeurs de la bataille de Narvik (avril 1940)... Inquiétude pour Henri alors qu’elle s’embarque pour l’île de Ré (3 juin 1940)... La correspondance reprend après la Libération, en novembre 1944, alors que l’écrivain est accusé d’intelligence avec l’ennemi : Germaine l’exhorte à garder confiance, tape avec soin le « remarquable rapport » de l’accusé au juge (4 nov.), fait sienne la souffrance de son mari qu’elle encourage à créer un nouveau chef-d’œuvre... Elle fait la connaissance devant la prison de Fresnes de la femme de Combelle, la sœur de Brasillach, la mère de Benoist-Méchin... Me Ribet a décliné de l’assister (il a défendu Daladier), mais Mes Leroy et Naud prouvent la bonne fois de l’accusé... Le « verdict infâme » déshonore ceux qui l’ont prononcé ; le nom de Béraud est « le signe de la noblesse et de la grandeur » (30 déc. 1944)... Elle tape deux versions de sa demande de grâce qu’elle montrera « à F.M. [Mauriac] qui connaît certainement les points sensibles et les réactions du général » (7 janv. 1945)... La commutation de sa peine la fait pleurer de joie : « tes ennemis ne sont pas les plus forts et un début de justice commence pour toi » (12 janv. 1945)... Elle fait part du soutien et de l’affection de P. Brisson, W. d’Ormesson, Pépita Caspar-Jordan, G. Chevallier, les Dorgelès, R. de Nys, etc. Joie de leurs visites au parloir : « ma souffrance est provoquée uniquement par la tienne » (6 mars 1945)... Longues lettres à l’anniversaire de son arrestation (24-25 août), et au 11-Novembre 1945 (échos de l’anglophobie de Béraud)... Extrait de « Libérez Henri Béraud » de J. Piot dans Paroles françaises (2 août 1946)... Béraud, transféré au « bagne » de l’île de Ré, lui fait un « récit bouleversant » de son « martyre » [Quinze jours avec la mort ?] (22 mai 1947)... « Que tes bourreaux soient maudits à jamais pour tout ce qu’ils t’ont fait souffrir depuis trois ans ! Qu’ils soient bénis peut-être aussi, les malheureux, pour ce que tu as créé depuis l’affreux drame. [...] Quelle revanche » (10 juil. 1947)... Elle ne cesse d’espérer une nouvelle grâce présidentielle, et fait part de ses échanges avec ses défenseurs, Mes Leroy et Michaud... « Mon Henri bien-aimé, beau, beau parloir ! [...] Ces merveilleuses minutes me laissent toujours un souvenir enchanté et me donnent mon Amour toute la patience que tu attends de moi. Je vis pour elles, par elles. Je revis notre bonheur passé et j’attends le prochain » (4 avril 1950)... Outre une liste de « lettres reçues depuis une quinzaine de jours » où figurent les noms de Billy, Brisson, Dorgelès, etc., on rencontre dans cette correspondance les noms de Fr. Bernouard, Maurice Garçon, Galtier-Boissière, Pierre Scize, etc. Relevons aussi une

Auction archive: Lot number 85
Auction:
Datum:
18 Nov 2015
Auction house:
Alde
1 rue de Fleurus
75006 Paris
France
contact@alde.fr
+ 33 (0)1 45 49 09 24
+ 33 (0)1 45490930
Beschreibung:

Henri et Germaine béraud. Correspondance autographe, la plupart autographe signée, principalement entre les époux (environ 1200 L.A.S. entre Henri et Germaine, 400 avec des tiers), 1940 et 1944-1950, la plupart avec cachet de la censure pénitentiaire, nombreuses enveloppes (qqs l. au crayon, qqs défauts ; On joint des télégrammes et récépissés de mandats). Important ensemble témoignant du drame de la condamnation de Béraud pour intelligence avec l’ennemi, et du soutien ardent et sans relâche de sa femme. * Henri à Germaine (17 lettres), la plupart s.d., des années de guerre. « Dernière Heure : Messieurs les Allemands voudraient beaucoup m’offrir un voyage dans l’Est » (22 sept. 1941)... Récit d’un entretien avec le fondateur de Gringoire, « le plus singulier des hommes étranges », Horace de Carbuccia ; nouvelles du journaliste à Marseille pendant un voyage de Germaine à Paris (avril 1943) : arrestation de « 29 terroristes » à Saint-Didier, soucis pour leurs affaires, plaintes quant à l’incertitude du moment... Allusions à sa production, et instructions (dactylographie, etc.). Qqs petits croquis humoristiques. * Germaine à Henri (1195 lettres), avril-juin 1940, novembre 1944-avril 1950. Expression exaltée de son admiration et son amour « infinis »... Rumeurs de la bataille de Narvik (avril 1940)... Inquiétude pour Henri alors qu’elle s’embarque pour l’île de Ré (3 juin 1940)... La correspondance reprend après la Libération, en novembre 1944, alors que l’écrivain est accusé d’intelligence avec l’ennemi : Germaine l’exhorte à garder confiance, tape avec soin le « remarquable rapport » de l’accusé au juge (4 nov.), fait sienne la souffrance de son mari qu’elle encourage à créer un nouveau chef-d’œuvre... Elle fait la connaissance devant la prison de Fresnes de la femme de Combelle, la sœur de Brasillach, la mère de Benoist-Méchin... Me Ribet a décliné de l’assister (il a défendu Daladier), mais Mes Leroy et Naud prouvent la bonne fois de l’accusé... Le « verdict infâme » déshonore ceux qui l’ont prononcé ; le nom de Béraud est « le signe de la noblesse et de la grandeur » (30 déc. 1944)... Elle tape deux versions de sa demande de grâce qu’elle montrera « à F.M. [Mauriac] qui connaît certainement les points sensibles et les réactions du général » (7 janv. 1945)... La commutation de sa peine la fait pleurer de joie : « tes ennemis ne sont pas les plus forts et un début de justice commence pour toi » (12 janv. 1945)... Elle fait part du soutien et de l’affection de P. Brisson, W. d’Ormesson, Pépita Caspar-Jordan, G. Chevallier, les Dorgelès, R. de Nys, etc. Joie de leurs visites au parloir : « ma souffrance est provoquée uniquement par la tienne » (6 mars 1945)... Longues lettres à l’anniversaire de son arrestation (24-25 août), et au 11-Novembre 1945 (échos de l’anglophobie de Béraud)... Extrait de « Libérez Henri Béraud » de J. Piot dans Paroles françaises (2 août 1946)... Béraud, transféré au « bagne » de l’île de Ré, lui fait un « récit bouleversant » de son « martyre » [Quinze jours avec la mort ?] (22 mai 1947)... « Que tes bourreaux soient maudits à jamais pour tout ce qu’ils t’ont fait souffrir depuis trois ans ! Qu’ils soient bénis peut-être aussi, les malheureux, pour ce que tu as créé depuis l’affreux drame. [...] Quelle revanche » (10 juil. 1947)... Elle ne cesse d’espérer une nouvelle grâce présidentielle, et fait part de ses échanges avec ses défenseurs, Mes Leroy et Michaud... « Mon Henri bien-aimé, beau, beau parloir ! [...] Ces merveilleuses minutes me laissent toujours un souvenir enchanté et me donnent mon Amour toute la patience que tu attends de moi. Je vis pour elles, par elles. Je revis notre bonheur passé et j’attends le prochain » (4 avril 1950)... Outre une liste de « lettres reçues depuis une quinzaine de jours » où figurent les noms de Billy, Brisson, Dorgelès, etc., on rencontre dans cette correspondance les noms de Fr. Bernouard, Maurice Garçon, Galtier-Boissière, Pierre Scize, etc. Relevons aussi une

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Datum:
18 Nov 2015
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