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Auction archive: Lot number 212

Horloge portative signée sur le cadran ‘Oudin…

Estimate
€10,000 - €12,000
ca. US$11,286 - US$13,543
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 212

Horloge portative signée sur le cadran ‘Oudin…

Estimate
€10,000 - €12,000
ca. US$11,286 - US$13,543
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Horloge portative signée sur le cadran ‘Oudin élève de Breguet', vers 1835. Cadran en émail blanc, chiffres romains pour les heures, arabes pour les quarts d'heures, aiguilles ‘Breguet' en acier bleui ; mouvement rectangulaire à platines en laiton poli, échappement à ancre, balancier simple avec système de blocage, suspension à fil de soie, roue de compte à l'extérieur, réveil par tirage ; caisse en forme de borne en laiton patiné et poli (‘hump-back'), porte arrière à glisseur, les axes de remontage dissimulés dans la partie basse à l'avant, derrière une plaque qu'on ouvre en poussant un ressort par l'introduction d'une tige dans un petit trou du côté droit. H. 21 cm ; L. 12.5 cm ; P. 8 cm. Sobre, mais élégante et fonctionnelle, cette horloge dérive des pendules dites ‘borne', en passant par les pendules portatives (mais beaucoup plus complexes et décoratives) de la même forme que celles de Breguet. Décrites dans les livres de Breguet comme ‘pendules de carrosse', ce modèle était appelé ‘hump-back', en anglais par la maison ‘Jump' qui les fabriquait avec succès. Elles seront produites durant tout le XIXe siècle, entre-autres par L, Leroy & Cie à Paris et Nicole Nijelsen & C° à Londres à la fin du siècle. Elles restent pour autant relativement rares. Le système de camouflage des axes de remontage est encore moins fréquent, mais on peut noter que le remontage d'une pendulette de Janvier (Hayard N° 308) est placé dans une même position et également dissimulé derrière un «rideau» en émail, sans que celui-ci soit activé mécaniquement. La dynastie d'horlogers ‘Oudin', dont trois membres portaient le prénom Charles, était originaire de Sedan (Ardennes).Charles II Oudin (1768-1840) déménage à Paris dans le dessein de travailler pour Breguet (comme plusieurs autres membres de sa famille), et adopte le «titre» d' ‘élève de Breguet'. Toujours sous la même raison sociale ‘Charles Oudin', la manufacture perdure jusque en 1860 environ, quand Charles Raymond Oudin (mort en 1867), cède son atelier à Charpentier. Voir, pour des détails sur plusieurs membres de la famille Oudin: Jean-Claude Sabrier, ‘Oudin, a horoogical dynasty closely linked with Breguet', Vox. The Antiquorum Magazine, Spring 2007, 116-25 & Summer 2007, 120-27.

Auction archive: Lot number 212
Auction:
Datum:
21 Jun 2019
Auction house:
Chayette Cheval
Salle V.V., 3, rue Rossini 75009 Paris
Beschreibung:

Horloge portative signée sur le cadran ‘Oudin élève de Breguet', vers 1835. Cadran en émail blanc, chiffres romains pour les heures, arabes pour les quarts d'heures, aiguilles ‘Breguet' en acier bleui ; mouvement rectangulaire à platines en laiton poli, échappement à ancre, balancier simple avec système de blocage, suspension à fil de soie, roue de compte à l'extérieur, réveil par tirage ; caisse en forme de borne en laiton patiné et poli (‘hump-back'), porte arrière à glisseur, les axes de remontage dissimulés dans la partie basse à l'avant, derrière une plaque qu'on ouvre en poussant un ressort par l'introduction d'une tige dans un petit trou du côté droit. H. 21 cm ; L. 12.5 cm ; P. 8 cm. Sobre, mais élégante et fonctionnelle, cette horloge dérive des pendules dites ‘borne', en passant par les pendules portatives (mais beaucoup plus complexes et décoratives) de la même forme que celles de Breguet. Décrites dans les livres de Breguet comme ‘pendules de carrosse', ce modèle était appelé ‘hump-back', en anglais par la maison ‘Jump' qui les fabriquait avec succès. Elles seront produites durant tout le XIXe siècle, entre-autres par L, Leroy & Cie à Paris et Nicole Nijelsen & C° à Londres à la fin du siècle. Elles restent pour autant relativement rares. Le système de camouflage des axes de remontage est encore moins fréquent, mais on peut noter que le remontage d'une pendulette de Janvier (Hayard N° 308) est placé dans une même position et également dissimulé derrière un «rideau» en émail, sans que celui-ci soit activé mécaniquement. La dynastie d'horlogers ‘Oudin', dont trois membres portaient le prénom Charles, était originaire de Sedan (Ardennes).Charles II Oudin (1768-1840) déménage à Paris dans le dessein de travailler pour Breguet (comme plusieurs autres membres de sa famille), et adopte le «titre» d' ‘élève de Breguet'. Toujours sous la même raison sociale ‘Charles Oudin', la manufacture perdure jusque en 1860 environ, quand Charles Raymond Oudin (mort en 1867), cède son atelier à Charpentier. Voir, pour des détails sur plusieurs membres de la famille Oudin: Jean-Claude Sabrier, ‘Oudin, a horoogical dynasty closely linked with Breguet', Vox. The Antiquorum Magazine, Spring 2007, 116-25 & Summer 2007, 120-27.

Auction archive: Lot number 212
Auction:
Datum:
21 Jun 2019
Auction house:
Chayette Cheval
Salle V.V., 3, rue Rossini 75009 Paris
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