Premium pages left without account:

Auction archive: Lot number 83

Importante pendule de cheminée en marbre

Estimate
€18,000 - €25,000
ca. US$21,213 - US$29,463
Price realised:
€70,180
ca. US$82,710
Auction archive: Lot number 83

Importante pendule de cheminée en marbre

Estimate
€18,000 - €25,000
ca. US$21,213 - US$29,463
Price realised:
€70,180
ca. US$82,710
Beschreibung:

Importante pendule de cheminée en marbre blanc de Carrare et bronze finement ciselé ou doré à l'or mat et à l'or bruni; le recouvrement supportant un pot-pourri simulé chargé de fleurs souligné de quatre têtes de bouc retenant des chaînettes; le mouvement contenu dans une caisse flanquée de pilastres à enroulements agrémentés de guirlandes de fleurs et branchages de laurier; la base à ressaut centrée d'une frise de rinceaux feuillagés à graines et encadrée d'une large doucine à feuilles d'acanthe et canaux à asperges; pieds en boules aplaties. Le cadran émaillé, signé «Sotiau à Paris», indique les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes par tranches de cinq. Epoque Louis XVI (infimes égrenures au marbre) Hauteur: 65 - Largeur: 52 - Profondeur: 19 cm La composition originale de cette rare pendule de cheminée s'inspire plus ou moins directement d'un dessin anonyme, préparatoire ou commercial, provenant des collections du duc de Teschen et qui appartient aux collections du Metropolitan Museum of Art à New York (Inv.60.692.3); Jean-Dominique Augarde attribue la création de ce modèle au fondeur-ciseleur méconnu Jean-Jacques Lemoyne. Ce type de pendules rencontra un immense succès auprès des grands amateurs parisiens du dernier tiers du XVIIIe siècle, particulièrement auprès des membres de la famille royale et de son cercle proche, ainsi Louis XVI, Marie-Antoinette, Madame Victoire et le comte de Provence, possédèrent des pendules de ce modèle, avec certaines variantes; l'exemplaire qui appartint au comte de Provence, le cadran signé «Robin», est de dimensions plus réduites et son amortissement est agrémenté d'un groupe de colombes se becquetant; il fit son apparition sur le marché de l'art international en 1998 (vente French & Company, Christie's, New York, 24 novembre 1998, lot 14). De nos jours, parmi les rares modèles similaires connus, citons particulièrement: un premier exemplaire, le cadran signé «Montjoye», qui appartient aux collections royales suédoises (illustré dans J. Böttiger, Konstsamlingarna A De Svenska Kungliga Slotten, Stockholm, 1900); ainsi qu'un deuxième, le cadran signé «Robin», qui est exposé au Musée des Arts décoratifs à Paris (paru dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Die Bronzearbeiten des Spätbarock und Klassizismus, Munich, 1986, Band I, p.226, fig.4.1.2); une troisième pendule de ce type, signée par ce même horloger, est conservée dans les collections royales anglaises (RC2825); une quatrième, le recouvrement orné d'un groupe de putti, est reproduite dans Ruth T. Constantino, How to know French Antiques, New York, 1961, p.155; enfin, mentionnons une dernière horloge de ce type, à cadran émaillé à complications, qui fut saisie à la Révolution chez le marquis de Sérent et se trouva par la suite dans la collection Didier Aaron (voir J-D. Augarde, Les ouvriers du Temps, Le pendule à Paris de Louis XIV à Napoléon Ier, Genève, 1996, p.262, fig.205). Renacle-Nicolas Sotiau (1749-1791) doit être considéré comme le principal et le plus talentueux représentant de l'horlogerie parisienne de luxe pendant la décennie qui précède la fin de l'Ancien Régime. Après son accession à la maîtrise, le 24 juin 1782, il installe son atelier rue Saint-Honoré et rencontre immédiatement un immense succès auprès des grands amateurs de l'époque. Par l'intermédiaire des principaux marchands-merciers de la capitale, particulièrement François Darnault et Dominique Daguerre il conçoit des mouvements de pendules, chefs-d'oeuvre d'élégance, de perfectionnement et de raffinement, pour les plus grands collectionneurs. A l'instar des meilleurs horlogers parisiens, Sotiau s'entoure des plus habiles artisans afin de réaliser les caisses de ses pendules en travaillant particulièrement avec les bronziers Pierre-Philippe-Thomire et François Rémond Cette sélection tendant vers l'excellence lui permet notamment de porter le titre d'«Horloger de Monseigneur le Dauphin», fils aîné de Louis XVI. Ses oeuvres se

Auction archive: Lot number 83
Auction:
Datum:
6 Jun 2018
Auction house:
Thierry de Maigret
Salle 1-7 - Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris
Beschreibung:

Importante pendule de cheminée en marbre blanc de Carrare et bronze finement ciselé ou doré à l'or mat et à l'or bruni; le recouvrement supportant un pot-pourri simulé chargé de fleurs souligné de quatre têtes de bouc retenant des chaînettes; le mouvement contenu dans une caisse flanquée de pilastres à enroulements agrémentés de guirlandes de fleurs et branchages de laurier; la base à ressaut centrée d'une frise de rinceaux feuillagés à graines et encadrée d'une large doucine à feuilles d'acanthe et canaux à asperges; pieds en boules aplaties. Le cadran émaillé, signé «Sotiau à Paris», indique les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes par tranches de cinq. Epoque Louis XVI (infimes égrenures au marbre) Hauteur: 65 - Largeur: 52 - Profondeur: 19 cm La composition originale de cette rare pendule de cheminée s'inspire plus ou moins directement d'un dessin anonyme, préparatoire ou commercial, provenant des collections du duc de Teschen et qui appartient aux collections du Metropolitan Museum of Art à New York (Inv.60.692.3); Jean-Dominique Augarde attribue la création de ce modèle au fondeur-ciseleur méconnu Jean-Jacques Lemoyne. Ce type de pendules rencontra un immense succès auprès des grands amateurs parisiens du dernier tiers du XVIIIe siècle, particulièrement auprès des membres de la famille royale et de son cercle proche, ainsi Louis XVI, Marie-Antoinette, Madame Victoire et le comte de Provence, possédèrent des pendules de ce modèle, avec certaines variantes; l'exemplaire qui appartint au comte de Provence, le cadran signé «Robin», est de dimensions plus réduites et son amortissement est agrémenté d'un groupe de colombes se becquetant; il fit son apparition sur le marché de l'art international en 1998 (vente French & Company, Christie's, New York, 24 novembre 1998, lot 14). De nos jours, parmi les rares modèles similaires connus, citons particulièrement: un premier exemplaire, le cadran signé «Montjoye», qui appartient aux collections royales suédoises (illustré dans J. Böttiger, Konstsamlingarna A De Svenska Kungliga Slotten, Stockholm, 1900); ainsi qu'un deuxième, le cadran signé «Robin», qui est exposé au Musée des Arts décoratifs à Paris (paru dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Die Bronzearbeiten des Spätbarock und Klassizismus, Munich, 1986, Band I, p.226, fig.4.1.2); une troisième pendule de ce type, signée par ce même horloger, est conservée dans les collections royales anglaises (RC2825); une quatrième, le recouvrement orné d'un groupe de putti, est reproduite dans Ruth T. Constantino, How to know French Antiques, New York, 1961, p.155; enfin, mentionnons une dernière horloge de ce type, à cadran émaillé à complications, qui fut saisie à la Révolution chez le marquis de Sérent et se trouva par la suite dans la collection Didier Aaron (voir J-D. Augarde, Les ouvriers du Temps, Le pendule à Paris de Louis XIV à Napoléon Ier, Genève, 1996, p.262, fig.205). Renacle-Nicolas Sotiau (1749-1791) doit être considéré comme le principal et le plus talentueux représentant de l'horlogerie parisienne de luxe pendant la décennie qui précède la fin de l'Ancien Régime. Après son accession à la maîtrise, le 24 juin 1782, il installe son atelier rue Saint-Honoré et rencontre immédiatement un immense succès auprès des grands amateurs de l'époque. Par l'intermédiaire des principaux marchands-merciers de la capitale, particulièrement François Darnault et Dominique Daguerre il conçoit des mouvements de pendules, chefs-d'oeuvre d'élégance, de perfectionnement et de raffinement, pour les plus grands collectionneurs. A l'instar des meilleurs horlogers parisiens, Sotiau s'entoure des plus habiles artisans afin de réaliser les caisses de ses pendules en travaillant particulièrement avec les bronziers Pierre-Philippe-Thomire et François Rémond Cette sélection tendant vers l'excellence lui permet notamment de porter le titre d'«Horloger de Monseigneur le Dauphin», fils aîné de Louis XVI. Ses oeuvres se

Auction archive: Lot number 83
Auction:
Datum:
6 Jun 2018
Auction house:
Thierry de Maigret
Salle 1-7 - Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris
Try LotSearch

Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!

  • Search lots and bid
  • Price database and artist analysis
  • Alerts for your searches
Create an alert now!

Be notified automatically about new items in upcoming auctions.

Create an alert