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Auction archive: Lot number 23

JAGUAR TYPE E 4.2 LITER (SÉRIE 2) 1970

Estimate
€65,000 - €80,000
ca. US$78,202 - US$96,249
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 23

JAGUAR TYPE E 4.2 LITER (SÉRIE 2) 1970

Estimate
€65,000 - €80,000
ca. US$78,202 - US$96,249
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Carrosserie roadster, 2 places Moteur avant, 6 cylindres en ligne Cylindrée 4 235 cm3 Puissance 269 ch Vitesse maximale 240 km/h Kilométrage 62 396 km Numéro de série 1R12556 (moteur n° 8L61404) Lorsque la Type E fut dévoilée au Salon de Genève, en mars 1961, des applaudissements spontanés éclatèrent dans le public. Sa vitesse de pointe annoncée de 240 km/h ne faisait que confirmer la sportivité que suggéraient ses lignes époustouflantes. Cerise sur le gâteau, malgré son aspect et ses performances, la nouvelle Jaguar affichait un prix pratiquement deux fois moindre que ses concurrentes italiennes. Ses lignes classiques expriment la performance avec des hanches voluptueusement relevées, un long capot aux ouïes suggestives, des phares carénés et un petit habitacle, rejeté sur l’essieu arrière. On remarque le hayon arrière à ouverture latéral pour accéder au compartiment à bagages ou le capot moteur se soulevant d’un bloc, inspiré des voitures de compétition. Tout comme ses lignes, tracées par William Lyons, le patron de Jaguar lui-même, qui sont directement adaptées de celles des Type D victorieuses au Mans en 1955, 1956 et 1957. Sa structure doit aussi beaucoup à la Type D dont elle emprunte le caisson central monocoque, prolongé par une structure tubulaire à l’avant servant de berceau moteur et d’ancrage à la suspension. Cette structure, ainsi que les panneaux de carrosserie emboutis, explique son prix, équivalent à celui d’une Porsche 356, nettement moins performante et moins prestigieuse, presque la moitié du prix d’une Aston Martin ou d’une Ferrari qui ont, elles, encore recours au châssis tubulaire et à des carrosseries artisanales. Sa suspension à quatre roues indépendantes est, elle aussi, empruntée à la Type D. Côté mécanique, elle reprend le moteur 6 cylindres en ligne de 3,8 litres de sa devancière, la XK 150 S. Avec une puissance revendiquée de 265 ch, la Type E offre des performances en nette amélioration, d’abord en raison d’un poids sensiblement moindre que celui de la XK 150 et aussi grâce aux lignes bien plus aérodynamiques de sa carrosserie. Les 240 km/h revendiqués sont peut-être un peu optimistes, mais la Type E a largement de quoi distancer n’importe quelle sportive et fait jeu égal avec les italiennes les plus exclusives. Pour son habitacle, la Type E a délibérément opté pour l’aspect sportif, abandonnant les boiseries pour un tableau de bord fonction - nel et particulièrement riche, avec de nombreux cadrans et interrupteurs débordant sur la console centrale. Un habillage en cuir vient donner un peu de chaleur à l’ensemble. La Ja - guar Type E avait été conçue et développée comme une voi - ture ouverte, ce qui allait grandement faciliter la tâche pour les versions découvertes, cabriolet et roadster, commerciali - sées en même temps que le coupé, qui jouissaient d’une rigi - dité légèrement inférieure, mais néanmoins bien suffisante, sans afficher de surpoids. La première série, produite de mars 1961 à septembre 1968, atteignit 38 412 exemplaires toutes ver - sions confondues. En octobre 1964, tous les défauts de la première mouture furent corrigés avec l’arrivée de la motorisation 4,2 litres et une boîte entièrement synchronisée à la place de l’ancienne boîte Moss. La carrosserie restait inchangée et la puissance était la même, mais la souplesse y gagnait. À l’intérieur, le plancher plat des premières versions avait disparu au profit d’un « puits » de pédalier, plus confortable. Les spécialistes ont donné à cette seconde mouture 4,2 litres le nom de série 1 ½. Elle prit fin en octobre 1968 avec l’apparition de la série 2 à la carrosserie retrouchée pour se conformer aux normes amé - ricaines. Elle recevait des phares plus grands sans carénage transparent, une calandre élargie, des feux plus grands sous les pare-chocs et différentes modifications de détail. Cette Jaguar Type E série 2 a reçu sa première immatricula - tion le 15 septembre 1970 aux États-Unis. Elle a été rapatriée en Belgique vers 2010 où elle

Auction archive: Lot number 23
Auction:
Datum:
26 Apr 2021
Auction house:
Bonhams - Cornette de Saint Cyr
Bruxelles, Chaussée de Charleroi, 89 B-1060 Bruxelles
Beschreibung:

Carrosserie roadster, 2 places Moteur avant, 6 cylindres en ligne Cylindrée 4 235 cm3 Puissance 269 ch Vitesse maximale 240 km/h Kilométrage 62 396 km Numéro de série 1R12556 (moteur n° 8L61404) Lorsque la Type E fut dévoilée au Salon de Genève, en mars 1961, des applaudissements spontanés éclatèrent dans le public. Sa vitesse de pointe annoncée de 240 km/h ne faisait que confirmer la sportivité que suggéraient ses lignes époustouflantes. Cerise sur le gâteau, malgré son aspect et ses performances, la nouvelle Jaguar affichait un prix pratiquement deux fois moindre que ses concurrentes italiennes. Ses lignes classiques expriment la performance avec des hanches voluptueusement relevées, un long capot aux ouïes suggestives, des phares carénés et un petit habitacle, rejeté sur l’essieu arrière. On remarque le hayon arrière à ouverture latéral pour accéder au compartiment à bagages ou le capot moteur se soulevant d’un bloc, inspiré des voitures de compétition. Tout comme ses lignes, tracées par William Lyons, le patron de Jaguar lui-même, qui sont directement adaptées de celles des Type D victorieuses au Mans en 1955, 1956 et 1957. Sa structure doit aussi beaucoup à la Type D dont elle emprunte le caisson central monocoque, prolongé par une structure tubulaire à l’avant servant de berceau moteur et d’ancrage à la suspension. Cette structure, ainsi que les panneaux de carrosserie emboutis, explique son prix, équivalent à celui d’une Porsche 356, nettement moins performante et moins prestigieuse, presque la moitié du prix d’une Aston Martin ou d’une Ferrari qui ont, elles, encore recours au châssis tubulaire et à des carrosseries artisanales. Sa suspension à quatre roues indépendantes est, elle aussi, empruntée à la Type D. Côté mécanique, elle reprend le moteur 6 cylindres en ligne de 3,8 litres de sa devancière, la XK 150 S. Avec une puissance revendiquée de 265 ch, la Type E offre des performances en nette amélioration, d’abord en raison d’un poids sensiblement moindre que celui de la XK 150 et aussi grâce aux lignes bien plus aérodynamiques de sa carrosserie. Les 240 km/h revendiqués sont peut-être un peu optimistes, mais la Type E a largement de quoi distancer n’importe quelle sportive et fait jeu égal avec les italiennes les plus exclusives. Pour son habitacle, la Type E a délibérément opté pour l’aspect sportif, abandonnant les boiseries pour un tableau de bord fonction - nel et particulièrement riche, avec de nombreux cadrans et interrupteurs débordant sur la console centrale. Un habillage en cuir vient donner un peu de chaleur à l’ensemble. La Ja - guar Type E avait été conçue et développée comme une voi - ture ouverte, ce qui allait grandement faciliter la tâche pour les versions découvertes, cabriolet et roadster, commerciali - sées en même temps que le coupé, qui jouissaient d’une rigi - dité légèrement inférieure, mais néanmoins bien suffisante, sans afficher de surpoids. La première série, produite de mars 1961 à septembre 1968, atteignit 38 412 exemplaires toutes ver - sions confondues. En octobre 1964, tous les défauts de la première mouture furent corrigés avec l’arrivée de la motorisation 4,2 litres et une boîte entièrement synchronisée à la place de l’ancienne boîte Moss. La carrosserie restait inchangée et la puissance était la même, mais la souplesse y gagnait. À l’intérieur, le plancher plat des premières versions avait disparu au profit d’un « puits » de pédalier, plus confortable. Les spécialistes ont donné à cette seconde mouture 4,2 litres le nom de série 1 ½. Elle prit fin en octobre 1968 avec l’apparition de la série 2 à la carrosserie retrouchée pour se conformer aux normes amé - ricaines. Elle recevait des phares plus grands sans carénage transparent, une calandre élargie, des feux plus grands sous les pare-chocs et différentes modifications de détail. Cette Jaguar Type E série 2 a reçu sa première immatricula - tion le 15 septembre 1970 aux États-Unis. Elle a été rapatriée en Belgique vers 2010 où elle

Auction archive: Lot number 23
Auction:
Datum:
26 Apr 2021
Auction house:
Bonhams - Cornette de Saint Cyr
Bruxelles, Chaussée de Charleroi, 89 B-1060 Bruxelles
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