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Auction archive: Lot number 205

Jeanne-Elisabeth CHAUDET (Paris 1767

Estimate
€18,000 - €20,000
ca. US$21,030 - US$23,367
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 205

Jeanne-Elisabeth CHAUDET (Paris 1767

Estimate
€18,000 - €20,000
ca. US$21,030 - US$23,367
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Jeanne-Elisabeth CHAUDET (Paris 1767 - 1832) Portraits présumés de Jeanne-Elisabeth Gabiou-Chaudet en robe de mousseline blanche et de son époux Pierre Arsène Husson en manteau à col d'astrakan. Paire de toiles d'origine. Signée et datée en bas à gauche (Portrait d'homme) : Eli th/ Chaudet/ 1811. Signée et datée en bas à droite (Portrait de femme) : Eli th Chaudet/ 1811. 76,5 x 62 cm. Dans des cadres d'origine en bois et stuc doré d'époque Restauration. (petits manques). 18 000 / 20 000 € Très belle représentation romantique des deux époux. L’attribution de ces deux portraits par la famille à Anne-Elisabeth GABIOU-CHAUDET et son deuxième époux Arsène-Denis HUSSON pourrait nous interpeller en raison de l’âge des deux personnages en 1811, tous les deux nés en 1767. Elle reste néanmoins intéressante sur plusieurs points. Il s’agit incontestablement d’une paire et donc très vraisemblablement de deux époux, représentés la même année par l’artiste et sur un fond paysagé similaire. Pierre-Arsène Husson est un haut fonctionnaire des finances puis deviendra quelques mois plus archiviste de la couronne du Roi Louis XVIII .. Il fut chevalier puis officier de la Légion d’honneur. Ces deux portraits sont conservés ensemble par la famille depuis de nombreuses années. Biographie : Jeanne-Elisabeth GABIOU naît le 23 janvier 1767 à Paris. Évoluant donc dans un environnement familial favorable à la créativité féminine, l'artiste est également encouragée par son professeur, le sculpteur Antoine-Denis Chaudet qu'elle épouse en 1793. Après la mort du sculpteur en 1810, Jeanne-Elisabeth se marie deux ans plus tard avec l'arrageois Pierre-Arsène-Denis Husson, haut fonctionnaire des finances. Cette seconde union ne met pas fin à sa carrière d'artiste puisqu’elle continue à exposer au Salon jusqu'en 1817 avant de décéder du choléra le 18 avril 1832, à l'âge de soixante-cinq ans. En 1843, son second époux lègue au musée des Beaux-Arts d'Arras, dix tableaux de l'artiste dont neuf ont malheureusement été détruits par les bombardements de juillet 1915. Après avoir débuté au Salon de la Correspondance, Jeanne-Elisabeth participe régulièrement aux expositions publiques du Louvre de 1796 à 1817 où elle obtient un certain succès tant auprès des critiques que du public. Elle travaille aussi bien pour l’entourage de la famille impériale que pour ses amis artistes. Réussissant la plupart du temps à satisfaire la critique en représentant des enfants dans des situations souvent singulières et familières, l’artiste parvient dans ses oeuvres à une fusion entre le genre du portrait et celui de la peinture de genre. Après avoir obtenu un réel succès en 1798 avec son Portrait de Mme Gérard, l’artiste confirme sa popularité un an plus tard avec Une petite fille voulant apprendre à lire à son chien qui frappe autant par l’originalité de son sujet que par ses qualités techniques. Progressivement, au fil des Salons, les critiques n’hésitent pas à fustiger le coloris de l’artiste, regrettant la gamme chromatique plus nuancée de ses oeuvres antérieures. L’Enfant endormi sous la garde d’un chien courageux et la Jeune fille donnant à manger à des poulets réveillent alors les critiques les plus hostiles à ce type de coloris « porcelainé ». Par la suite, si l’artiste continue à choisir des sujets inspirés de la peinture de Greuze, elle semble s’en détacher en enserrant le plus souvent ses personnages dans un encadrement architectural, caractéristique de l’art davidien, comme dans les deux tableaux Une jeune fille jouant avec des serins et Une jeune fille pleurant son pigeon mort. En 1806, Jeanne-Elisabeth expose le portrait de la princesse Laetitia Murat, exemple significatif de l’originalité de l’artiste dans sa représentation de l’enfance. Dans cette oeuvre, elle bouscule les codes du portrait d’apparat en montrant la jeune Laetitia non comme une adulte en miniature mais bien comme une enfant à part entière, espiègle et joueuse. Mais, en exposant un sujet mythologique au Salo

Auction archive: Lot number 205
Auction:
Datum:
1 Jul 2018
Auction house:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
France
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

Jeanne-Elisabeth CHAUDET (Paris 1767 - 1832) Portraits présumés de Jeanne-Elisabeth Gabiou-Chaudet en robe de mousseline blanche et de son époux Pierre Arsène Husson en manteau à col d'astrakan. Paire de toiles d'origine. Signée et datée en bas à gauche (Portrait d'homme) : Eli th/ Chaudet/ 1811. Signée et datée en bas à droite (Portrait de femme) : Eli th Chaudet/ 1811. 76,5 x 62 cm. Dans des cadres d'origine en bois et stuc doré d'époque Restauration. (petits manques). 18 000 / 20 000 € Très belle représentation romantique des deux époux. L’attribution de ces deux portraits par la famille à Anne-Elisabeth GABIOU-CHAUDET et son deuxième époux Arsène-Denis HUSSON pourrait nous interpeller en raison de l’âge des deux personnages en 1811, tous les deux nés en 1767. Elle reste néanmoins intéressante sur plusieurs points. Il s’agit incontestablement d’une paire et donc très vraisemblablement de deux époux, représentés la même année par l’artiste et sur un fond paysagé similaire. Pierre-Arsène Husson est un haut fonctionnaire des finances puis deviendra quelques mois plus archiviste de la couronne du Roi Louis XVIII .. Il fut chevalier puis officier de la Légion d’honneur. Ces deux portraits sont conservés ensemble par la famille depuis de nombreuses années. Biographie : Jeanne-Elisabeth GABIOU naît le 23 janvier 1767 à Paris. Évoluant donc dans un environnement familial favorable à la créativité féminine, l'artiste est également encouragée par son professeur, le sculpteur Antoine-Denis Chaudet qu'elle épouse en 1793. Après la mort du sculpteur en 1810, Jeanne-Elisabeth se marie deux ans plus tard avec l'arrageois Pierre-Arsène-Denis Husson, haut fonctionnaire des finances. Cette seconde union ne met pas fin à sa carrière d'artiste puisqu’elle continue à exposer au Salon jusqu'en 1817 avant de décéder du choléra le 18 avril 1832, à l'âge de soixante-cinq ans. En 1843, son second époux lègue au musée des Beaux-Arts d'Arras, dix tableaux de l'artiste dont neuf ont malheureusement été détruits par les bombardements de juillet 1915. Après avoir débuté au Salon de la Correspondance, Jeanne-Elisabeth participe régulièrement aux expositions publiques du Louvre de 1796 à 1817 où elle obtient un certain succès tant auprès des critiques que du public. Elle travaille aussi bien pour l’entourage de la famille impériale que pour ses amis artistes. Réussissant la plupart du temps à satisfaire la critique en représentant des enfants dans des situations souvent singulières et familières, l’artiste parvient dans ses oeuvres à une fusion entre le genre du portrait et celui de la peinture de genre. Après avoir obtenu un réel succès en 1798 avec son Portrait de Mme Gérard, l’artiste confirme sa popularité un an plus tard avec Une petite fille voulant apprendre à lire à son chien qui frappe autant par l’originalité de son sujet que par ses qualités techniques. Progressivement, au fil des Salons, les critiques n’hésitent pas à fustiger le coloris de l’artiste, regrettant la gamme chromatique plus nuancée de ses oeuvres antérieures. L’Enfant endormi sous la garde d’un chien courageux et la Jeune fille donnant à manger à des poulets réveillent alors les critiques les plus hostiles à ce type de coloris « porcelainé ». Par la suite, si l’artiste continue à choisir des sujets inspirés de la peinture de Greuze, elle semble s’en détacher en enserrant le plus souvent ses personnages dans un encadrement architectural, caractéristique de l’art davidien, comme dans les deux tableaux Une jeune fille jouant avec des serins et Une jeune fille pleurant son pigeon mort. En 1806, Jeanne-Elisabeth expose le portrait de la princesse Laetitia Murat, exemple significatif de l’originalité de l’artiste dans sa représentation de l’enfance. Dans cette oeuvre, elle bouscule les codes du portrait d’apparat en montrant la jeune Laetitia non comme une adulte en miniature mais bien comme une enfant à part entière, espiègle et joueuse. Mais, en exposant un sujet mythologique au Salo

Auction archive: Lot number 205
Auction:
Datum:
1 Jul 2018
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Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
France
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