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Auction archive: Lot number 211

L ’IMPERAT RICE MARIE-LOUISE. Rare

Estimate
€15,000 - €20,000
ca. US$17,601 - US$23,468
Price realised:
€22,500
ca. US$26,402
Auction archive: Lot number 211

L ’IMPERAT RICE MARIE-LOUISE. Rare

Estimate
€15,000 - €20,000
ca. US$17,601 - US$23,468
Price realised:
€22,500
ca. US$26,402
Beschreibung:

L ’IMPERAT RICE MARIE-LOUISE. Rare montre de col ayant appartenu à l’Impératrice Marie-Louise, ou montre de présent. Montre à clé à mouvement à coq. Boîtier en or, cadran émaillé blanc à chiffres arabes. Avers à fond émaillé bleu, orné du chiffre « M.L. » de Marie-Louise surmonté de la couronne impériale, sertis de perles fines. Revers à fond émaillé bleu, orné d’un motif fleuri, serti de perles. Avers et revers bordés d’une frise de perles en suite. Boîtier poinçonné « V( ?) B », frappé « 9704 ». Poinçon tête de coq (1809-1819). Diamètre : 35 mm - Poids brut : 38 g (Manque la clé, deux éclats restaurés à l’émail bleu sur la face non chiffrée). B.E. Epoque Premier Empire. Vers 1813. Travail attribué à Nitot. Historique : On retrouve des commandes de petites montres de col qui pourraient être les nôtres : « Vingt-six petites montres de col divers, en or émaillé, avec entourages, chiffres, emblèmes superbes et accompagnées de leurs chaînes et clefs » (4/09/1811). Les montres de ce type étaient facturées entre 250 francs et 300 francs. On connaît plusieurs montres d’un modèle proche : - L’une est conservée au château de Fontainebleau, mais est orné du chiffre « N » de l’Empereur. Elle a été offerte en 1813 par l’Impératrice à Mademoiselle Soufflot, fille d’une femme de chambre du Roi de Rome. A la chute de l’Empire en 1814, Marie- Louise emporta cette montre et l’offrit à Fanny Soufflot, qui fut la compagne de jeu du Roi de Rome à Vienne jusqu’en octobre 1815. L’écrin porte le numéro 31. - L’autre passée en vente en 2009 (Rouillac), ornée du chiffre en lettres « bâtons », comme la nôtre. Elle est numérotée 47 et a été offerte à la célèbre Madame Minette, lingère du Roi de Rome. - Une vendue en 2014 (Bonham’s), identique à la précédente, sauf que les émaux étaient bleu ciel opaque. Elle aurait été donnée à Emilie de Pellepra. - Une vendue en 2016 (Osenat), à chiffre entrelacé sur fond d’émail vert. Biographie : Marie-Étienne Nitot (1750-1809), s’installe à Paris en 1780 après avoir fait son apprentissage chez Auber, à l’époque joaillier de la reine Marie-Antoinette. Sa clientèle aristocratique lui est fidèle jusqu’à la révolution française de 1789. C’est ensuite que la bijouterie Nitot prend réellement son envol lorsqu’elle devient en 1802 le joaillier attitré de Napoléon Ier. Avec l’aide de son fils François Regnault (1779-1853), Nitot crée les bijoux emblématiques de la période impériale. Les bijoux du mariage de Napoléon avec Joséphine de Beauharnais puis avec Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine sont créés par Nitot. Il dessinera et sertira aussi la couronne du sacre de Napoléon, le manche de son épée ainsi que bon nombre d’autres parures pour la cour. François Regnault Nitot reprendra la joaillerie de son père à sa mort en 1809 et continuera son activité jusqu’à la chute de l’empire en 1815. L’exil de Napoléon motive Nitot, à se retirer de la bijouterie. Il cède donc son affaire à son chef d’atelier, Jean Baptiste Fossin (1786- 1848). Bibliographie : A.MAZE SENCIER, « Les fournisseurs de Napoléon Ier et des deux impératrices », H. Laurens, Paris 1893.

Auction archive: Lot number 211
Auction:
Datum:
19 Nov 2017
Auction house:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
France
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

L ’IMPERAT RICE MARIE-LOUISE. Rare montre de col ayant appartenu à l’Impératrice Marie-Louise, ou montre de présent. Montre à clé à mouvement à coq. Boîtier en or, cadran émaillé blanc à chiffres arabes. Avers à fond émaillé bleu, orné du chiffre « M.L. » de Marie-Louise surmonté de la couronne impériale, sertis de perles fines. Revers à fond émaillé bleu, orné d’un motif fleuri, serti de perles. Avers et revers bordés d’une frise de perles en suite. Boîtier poinçonné « V( ?) B », frappé « 9704 ». Poinçon tête de coq (1809-1819). Diamètre : 35 mm - Poids brut : 38 g (Manque la clé, deux éclats restaurés à l’émail bleu sur la face non chiffrée). B.E. Epoque Premier Empire. Vers 1813. Travail attribué à Nitot. Historique : On retrouve des commandes de petites montres de col qui pourraient être les nôtres : « Vingt-six petites montres de col divers, en or émaillé, avec entourages, chiffres, emblèmes superbes et accompagnées de leurs chaînes et clefs » (4/09/1811). Les montres de ce type étaient facturées entre 250 francs et 300 francs. On connaît plusieurs montres d’un modèle proche : - L’une est conservée au château de Fontainebleau, mais est orné du chiffre « N » de l’Empereur. Elle a été offerte en 1813 par l’Impératrice à Mademoiselle Soufflot, fille d’une femme de chambre du Roi de Rome. A la chute de l’Empire en 1814, Marie- Louise emporta cette montre et l’offrit à Fanny Soufflot, qui fut la compagne de jeu du Roi de Rome à Vienne jusqu’en octobre 1815. L’écrin porte le numéro 31. - L’autre passée en vente en 2009 (Rouillac), ornée du chiffre en lettres « bâtons », comme la nôtre. Elle est numérotée 47 et a été offerte à la célèbre Madame Minette, lingère du Roi de Rome. - Une vendue en 2014 (Bonham’s), identique à la précédente, sauf que les émaux étaient bleu ciel opaque. Elle aurait été donnée à Emilie de Pellepra. - Une vendue en 2016 (Osenat), à chiffre entrelacé sur fond d’émail vert. Biographie : Marie-Étienne Nitot (1750-1809), s’installe à Paris en 1780 après avoir fait son apprentissage chez Auber, à l’époque joaillier de la reine Marie-Antoinette. Sa clientèle aristocratique lui est fidèle jusqu’à la révolution française de 1789. C’est ensuite que la bijouterie Nitot prend réellement son envol lorsqu’elle devient en 1802 le joaillier attitré de Napoléon Ier. Avec l’aide de son fils François Regnault (1779-1853), Nitot crée les bijoux emblématiques de la période impériale. Les bijoux du mariage de Napoléon avec Joséphine de Beauharnais puis avec Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine sont créés par Nitot. Il dessinera et sertira aussi la couronne du sacre de Napoléon, le manche de son épée ainsi que bon nombre d’autres parures pour la cour. François Regnault Nitot reprendra la joaillerie de son père à sa mort en 1809 et continuera son activité jusqu’à la chute de l’empire en 1815. L’exil de Napoléon motive Nitot, à se retirer de la bijouterie. Il cède donc son affaire à son chef d’atelier, Jean Baptiste Fossin (1786- 1848). Bibliographie : A.MAZE SENCIER, « Les fournisseurs de Napoléon Ier et des deux impératrices », H. Laurens, Paris 1893.

Auction archive: Lot number 211
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Datum:
19 Nov 2017
Auction house:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
France
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