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Auction archive: Lot number 44

La promenade, 1900 Huile sur carton

Estimate
€250,000 - €350,000
ca. US$270,942 - US$379,318
Price realised:
€790,000
ca. US$856,176
Auction archive: Lot number 44

La promenade, 1900 Huile sur carton

Estimate
€250,000 - €350,000
ca. US$270,942 - US$379,318
Price realised:
€790,000
ca. US$856,176
Beschreibung:

La promenade, 1900 Huile sur carton Signé et daté en bas à droite 37,5 x 31 cm Bibliographie - Beer François Joachim, Pierre Bonnard Éditions Françaises d'Art, Marseille, 1947, reproduit sous le n° 34 p. 54. - Besson Georges, Bonnard, Pensée Française, Paris, été 1955, n° 2. - Dauberville Jean et Henri, Bonnard, catalogue raisonné de l'oeuvre peint, éditions Bernheim Jeune, Paris, 1966-1992, décrit et reproduit sous le n° 243 p. 246 du Tome I (Cliché Bernheim-Jeune 2759). - Terrasse Antoine, Bonnard la couleur agit, édition Gallimard, Paris, 1999, reproduit p. 52 et décrit p. 139. Expositions - Bonnard, Maison de la Pensée française, Paris, 1955, n° 2. - Pierre Bonnard Fondation Pierre Gianadda, Martigny, Suisse, 11 juin-14 novembre 1999, n° 34. - Pierre Bonnard Musée Maillol, Paris, 31 mai-9 octobre 2000, n° 23, reproduit en couleurs. - Pierre Bonnard Museum of Arts, Tel-Aviv, 8 novembre 2000-20 février 2001, reproduit p. 168. - Pierre Bonnard Fondation Arpad Szenes-Viera Da Silva, Lisbonne, 11 juillet-30 septembre 2001, reproduit en couleurs p. 41. - Les femmes de Mallarmé, Musée Stéphane Mallarmé, Vulaines-sur-Seine (Seine-et-Marne), 5 mars-6 juin 2011, n° 24. - Misia reine de Paris, Musée d'Orsay, Paris, 12 juin-9 septembre 2012, décrit et reproduit sous le n° 36. Provenance Hessel, acquis par Bernheim-Jeune, puis à Thomas Justice «Il observe les reflets, toutes les irisations sur les murs, mais aussi tous les gestes des passants. Il surprend toutes les attitudes des femmes, qu'elles remettent en place un chapeau, chuchotent sous leur ombrelle, traversent la rue d'un pas fragile ou inscrivent leur silhouette frêle dans la roue de «L'omnibus».» Antoine Terrasse, Pierre Bonnard éditions Gallimard, Paris, 1967, p. 40. Lors de ses premières années à Paris, Pierre Bonnard réside dans le quartier des Batignolles, non loin de Montmartre. Il partage son premier atelier avec Maurice Denis et Édouard Vuillard en 1891, rue de Pigalle. En 1899 il s'installe non loin de là, rue de Douai. Pendant plus d'une décennie l'artiste traitera à maintes reprises le thème de la rue dans ce quartier animé et populaire. C'est d'ailleurs en 1899 qu'il réalise la suite lithographique commandée par Ambroise Vollard, Quelques aspects de la vie de Paris, ainsi que de nombreuses peintures sur ce même thème, dont certaines grandes compositions. Le peintre nous invite à suivre la conversation de deux parisiennes en promenade lors d'une belle journée ensoleillée, suggérée par les coloris lumineux et l'ombrelle de la femme en blanc. En adéquation avec son sujet, il utilise des couleurs fraîches et élégantes non dénuées de coquetterie, qu'il renforce par une touche vibrante. L'artiste porte du reste peu d'intérêt à l'aspect topographique de la ville, bien moins en tout cas qu'aux passantes et surtout aux jeunes élégantes surprises en pleine confidence, et qui semblent ignorer le peintre pourtant si proche. Bonnard choisit de représenter une scène pleine de vie et de mouvement. Il nous invite presque à suivre ces deux femmes dans leur flânerie le long de la rue. Le cadrage très moderne favorise l'impression d'instantané et de naturel de la composition, en adéquation avec l'attitude spontanée des promeneuses. Au tournant du siècle, la présence de la femme est prépondérante dans l'oeuvre de Bonnard. Il réalise de nombreux nus dessinés, peints, sculptés, ainsi que photographiés. Le plus souvent le modèle est sa femme, Marthe, ou bien Misia Nathanson, tandis que les représentations de la ville ont le privilège des passantes anonymes, bien que le profil au canotier de la promeneuse de gauche rappelle celui de Misia. Il en résulte cette rare et belle composition, oeuvre emblématique de tous les thèmes embrassés par l'artiste à cette période. Antoine Terrasse trouvait ce tableau merveilleusement représentatif des scènes de la vie parisienne peintes par Bonnard au tout début du XXème siècle. Il voyait dans ce tableau à la fois le profil de Misia et l'image de l'

Auction archive: Lot number 44
Auction:
Datum:
29 Mar 2015
Auction house:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
France
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

La promenade, 1900 Huile sur carton Signé et daté en bas à droite 37,5 x 31 cm Bibliographie - Beer François Joachim, Pierre Bonnard Éditions Françaises d'Art, Marseille, 1947, reproduit sous le n° 34 p. 54. - Besson Georges, Bonnard, Pensée Française, Paris, été 1955, n° 2. - Dauberville Jean et Henri, Bonnard, catalogue raisonné de l'oeuvre peint, éditions Bernheim Jeune, Paris, 1966-1992, décrit et reproduit sous le n° 243 p. 246 du Tome I (Cliché Bernheim-Jeune 2759). - Terrasse Antoine, Bonnard la couleur agit, édition Gallimard, Paris, 1999, reproduit p. 52 et décrit p. 139. Expositions - Bonnard, Maison de la Pensée française, Paris, 1955, n° 2. - Pierre Bonnard Fondation Pierre Gianadda, Martigny, Suisse, 11 juin-14 novembre 1999, n° 34. - Pierre Bonnard Musée Maillol, Paris, 31 mai-9 octobre 2000, n° 23, reproduit en couleurs. - Pierre Bonnard Museum of Arts, Tel-Aviv, 8 novembre 2000-20 février 2001, reproduit p. 168. - Pierre Bonnard Fondation Arpad Szenes-Viera Da Silva, Lisbonne, 11 juillet-30 septembre 2001, reproduit en couleurs p. 41. - Les femmes de Mallarmé, Musée Stéphane Mallarmé, Vulaines-sur-Seine (Seine-et-Marne), 5 mars-6 juin 2011, n° 24. - Misia reine de Paris, Musée d'Orsay, Paris, 12 juin-9 septembre 2012, décrit et reproduit sous le n° 36. Provenance Hessel, acquis par Bernheim-Jeune, puis à Thomas Justice «Il observe les reflets, toutes les irisations sur les murs, mais aussi tous les gestes des passants. Il surprend toutes les attitudes des femmes, qu'elles remettent en place un chapeau, chuchotent sous leur ombrelle, traversent la rue d'un pas fragile ou inscrivent leur silhouette frêle dans la roue de «L'omnibus».» Antoine Terrasse, Pierre Bonnard éditions Gallimard, Paris, 1967, p. 40. Lors de ses premières années à Paris, Pierre Bonnard réside dans le quartier des Batignolles, non loin de Montmartre. Il partage son premier atelier avec Maurice Denis et Édouard Vuillard en 1891, rue de Pigalle. En 1899 il s'installe non loin de là, rue de Douai. Pendant plus d'une décennie l'artiste traitera à maintes reprises le thème de la rue dans ce quartier animé et populaire. C'est d'ailleurs en 1899 qu'il réalise la suite lithographique commandée par Ambroise Vollard, Quelques aspects de la vie de Paris, ainsi que de nombreuses peintures sur ce même thème, dont certaines grandes compositions. Le peintre nous invite à suivre la conversation de deux parisiennes en promenade lors d'une belle journée ensoleillée, suggérée par les coloris lumineux et l'ombrelle de la femme en blanc. En adéquation avec son sujet, il utilise des couleurs fraîches et élégantes non dénuées de coquetterie, qu'il renforce par une touche vibrante. L'artiste porte du reste peu d'intérêt à l'aspect topographique de la ville, bien moins en tout cas qu'aux passantes et surtout aux jeunes élégantes surprises en pleine confidence, et qui semblent ignorer le peintre pourtant si proche. Bonnard choisit de représenter une scène pleine de vie et de mouvement. Il nous invite presque à suivre ces deux femmes dans leur flânerie le long de la rue. Le cadrage très moderne favorise l'impression d'instantané et de naturel de la composition, en adéquation avec l'attitude spontanée des promeneuses. Au tournant du siècle, la présence de la femme est prépondérante dans l'oeuvre de Bonnard. Il réalise de nombreux nus dessinés, peints, sculptés, ainsi que photographiés. Le plus souvent le modèle est sa femme, Marthe, ou bien Misia Nathanson, tandis que les représentations de la ville ont le privilège des passantes anonymes, bien que le profil au canotier de la promeneuse de gauche rappelle celui de Misia. Il en résulte cette rare et belle composition, oeuvre emblématique de tous les thèmes embrassés par l'artiste à cette période. Antoine Terrasse trouvait ce tableau merveilleusement représentatif des scènes de la vie parisienne peintes par Bonnard au tout début du XXème siècle. Il voyait dans ce tableau à la fois le profil de Misia et l'image de l'

Auction archive: Lot number 44
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Datum:
29 Mar 2015
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