Beschreibung:

Lettre de Quittance adressée de Bruxelles par Malassis à Narcisse Ancelle, le 26 mars 1868. Dans la lettre, l'éditeur certifie donner quittance à M. Ancelle, pour la créance de 3000 frs que Baudelaire avait conservé auprès de lui depuis 1862. Il est joint les deux traites, du 28 février 1868 de 500 frs. et celle du 5 avril 1868 de 2500 frs. rédigées et signées par Auguste Poulet-Malassis, ainsi que la quittance manuscrite rédigée par Ancelle, datée du 25 février. Deux pages et trois quittances. Lettres autographes signées d'Auguste Poulet-Malassis adressée à Narcisse Ancelle. Lettre du 30 mars 1866 dans laquelle Poulet-Malassis informe Ancelle de la légère amélioration de la santé de Baudelaire, selon les dires du Docteur Marcq. Baudelaire sera malheureusement, quelques heures après sa visite, victime de son «ictus hémiplégique». L'éditeur lui rend visite très souvent et semble avoir convaincu le poète à rentrer à Paris. Une page. Lettre du 9 septembre 1867. Malassis vient d'apprendre par Asselineau, la mort de Baudelaire, et ne sait comment agir vis à vis de sa mère. Les journalistes ont une attitude bien déconcertante à propos du poète «il y avait en effet une grande distance entre l'intelligence de Baudelaire et celle de la plupart des êtres qu'il était condamné à rencontrer» écrit-il. Il se propose de mettre tout en oeuvre pour une bonne parution des Oeuvres Complètes. Une page et demie. Lettre du 19 septembre 1867 dans laquelle Poulet-Malassis définit les «traités» établis entre lui et Baudelaire, il récapitule les sommes dues par le poète, informe Ancelle des différentes traites à acceptation qu'il compte lui adresser et réitère les grandes difficultés financières qu'il éprouve, dues au retard mis pour le paiement de ses dettes par Baudelaire, ainsi qu'à «l'affaire Hetzel». Trois pages. Lettre du 23 mars 1868. Nouvelle lettre à propos des créances et traites de Baudelaire. Une page et demie Lettre du 26 mars 1868 où Malassis prévient son interlocuteur de l'envoi de la dernière quittance, il se réjouit de la mise sous presse du premier volume des Oeuvres Complètes de Baudelaire. Il lui apprend la parution d'une bibliographie des oeuvres du poète par M. de La Fizelière et lui demande de lui envoyer les dessins de Legros, toujours en possession de Madame Aupick. Deux pages. Lettre dans laquelle Poulet-Malassis remercie Ancelle et surtout Madame Aupick, du règlement de la dette de son fils. Il dit avoir supprimé toutes les lettres où Baudelaire se présentait comme son débiteur et se félicite de la qualité de la future publication sur «Théophile Gautier». La lettre, non datée semble avoir été écrite en avril 1868. Deux pages un quart. Lettre où l'éditeur remercie Madame Aupick de la délicate attention, d'offrir à chacun des amis de Charles, un souvenir marquant. Il demande ainsi l'obtention des gravures et dessins d'Auguste Legros que Madame Aupick détient encore à Honfleur. Il se plaint de sa santé et du difficile climat de la Belgique. La santé d'Arthur Stevens n'est pas bonne non plus, il est dans le midi. Baudelaire lui avait confié l'état de ses dettes qui s'élevait à 30 000 frs..., les créanciers doivent affluer ! Il attend la parution de ses Oeuvres, bien qu'il considère «que son véritable monument littéraire, c'est Les Fleurs du Mal, livre qui restera dans la littérature française». La lettre formée de trois pages à certainement été écrite au début de l'année 1868. En outre, est joint une lettre autographe signée «Veuve Poulet-Malassis», mère d'Auguste Poulet-Malassis, adressée d' Alençon, le 6 mai 1868, à Narcisse Ancelle, en remerciement de l'envoi de la caisse contenant les gravures et dessins d'Auguste Legros, offerts par Madame Aupick, en souvenir de son fils.