Beschreibung:

MANUSCRITS] Max NORDAU (1849-1923) La journée de huit heures , circa 1919 Manuscrit autographe titré, signé ultérieurement d'une encre différente. Texte en français. 7 p. recto-verso numérotées, écrites d'une écriture dense , 27 x21 cm Important article dans lequel Max Nordau se félicite de la charte du travail approuvée et signée par les représentants des puissances réunis à la Conférence de la Paix. Il déclare : "" Voilà donc un chapitre de la lutte du prolétariat pour son émancipation fini..."" Il décrit ensuite l'historique de l'exploitation de l'homme par l'industrie : ""Lorsque l'industrialisation moderne commença en angleterre vers la fin du 18 ème siècle et au commencement du 19 ème siècle, la main d'oeuvre prenait la forme de l'esclavage. Le capital e reconnaissait pas la diginté humaine de l'ouvrier qui se louait. Il devait fournir le maximum d'effort pour le minimum de rétribution... On exigeait couramment 16, parfois 18 heures de travail par jour..."". Fidèle à sa confiance dans le progrès de l'humanité, Nordau continue son article : ""Mais il y dans la nature humaine un principe sacré et éternel qu'on ne méconnait pas impunément. Ces êtres maltraités, exploités affamés, tenus dans l'ignorance la plus abjecte.... gardaient pourtant au plus profond de leur âme violentée un obscur souvenir de leur rang de maîtres souverains de la terre, de leur droits innés et ilaniénables de rois de la création. Et une lueur de pensée s'allumait dans la nuit noire de leur esprit d'abord faible et vacillant, gagnant lentement en clarté et arrivant finalement à la luminosité du mlein jour de cette pensée : ""Nous sommes des hommes, nous voulons qu'on reconnaisse et qu'on respecte notre dignité d'hommes. C'est nous qui créons toutes les richesses, nous voulons en avoir notre part légitime."" ""Il y a de cela un peu moinns d'un siècle. Quel chemin parcouru depuis ! Partout m^me dand des pays à peine éveillés à la civilisation, les prolétaires sont devenus conscients de leur forche et se sont constitués en classe puissante, militante, exigeant sa place au solell...Il y a parmi eux des sages et des imbéciles, des modérés et des exaltés, des esprits pondérés et chimériques. Alors que les uns réclamaient le partage de tous les biens, le communisme sans restrictions, les autres plus raisonnables, ne prtendaient qu'à la nationalisation de la terre et de tous ses trêsors naturels... Depuis que le socialisme a institué la fête du travail, nous avons toujours vu au premier mail, la foule parcourir les rues en déployant des drapeaux où était inscrite la demande des ""trois huit"", de la divisio de la journée astronomique en trois parties égales consacrées respectivement au travail, aux distractions, et au sommeil. Nordau se félicite du succés de leur démarche mais s'interroge sur l'utilisation que feront les ouvriers des huit heures ainsi gagnéés : ""La façon dont l'ouvrier utilisera les huit heures entre son travail et son repas au lit décideront tout simplement de ses propres destinées futures et du sort de la civilisation...Il y a la une tâche nouvelle et immense pour les intellectuels à qui il incombe de faire ou d'achever l'éducation de la masse....car le pouvoir passera de plus en plus aux mains des prolétaires et s'ils restentdes brutes stupides ignorantes, sans compréhension, sans connaissances, sans raison, sans gout, livrées uiquement à l'instinct bestial, nous préparons à l'humanité un avenir ressemblant à l'état actuel de la Russie. our prévenir le bolchevisme universel, les intellectuels ont le devoir de prendre fraternellement par la main le prolétaire après ses huit heures d'usine et de le conduire pendant le reste de sa journée à des initiations supérieures. ...C'est la nouvelle forme de la solidarité humaine.