Beschreibung:

Marie LAURENCIN - 1947-1956 Douze lettres, dont onze adressées à l'éditeur Jean DENOEL, entre le 2 février 1947 et le 4 avril 1956, avec leur enveloppe, sauf deux. Elles sont signées 'votre Marie' ou 'votre Marie Laurencin vous embrasse'. Correspondance familière sur le quotidien est l'évocation de souvenirs qui se terminent par des marques d'affection pour la fille des Denoël : (2-II-47) « …Si gentiment Édith B., Jean P. et Dubuffet sont venus me chercher pour aller déjeuner chez Florence. Impossible nerveusement de quitter la maison… ». (31-VIII-48, des Moutiers en Vendée) « …Nous logeons chez un professeur de gymnastique, quelle aubaine ! … Quant à la mer on la voit rarement, mais on la sent et surtout ce vent frivolant de la Vendée. Nous étions ici à l'exode. J'avais loué et meublé une petite maison aux murs peints à la chaux. Je l'appelais la demeure de la Salutation angélique tellement elle était pure. J'y ai peint les deux marines… Ah ! rencontré Mr et Mme J. [Jouhandeau], Albert Flament était là, Marcel lointain et quelconque, son épouse plus personnelle après tout. ». (28-V-51) « Voici une lettre retrouvée, lettre d'amour à Philippe B… ». (6-VI-51) « …Ce matin lettre sublime de Marcel, il m'écrit qu'il a tout pour être heureux mais qu'il se sent si triste… Le seul vraiment indépendant à été Max… ». (10-VI-51) « …reçu de Paul Léautaud presque tout un livre ! manuscrit donné hier soir à Yvon Bizardel à un concert chez les Étienne de B. … Des robes ensorcelantes, épaules nues, écharpes. Jacques de Lacretelle était là… J'ai trouvé un mot dont je suis fière, entre certains êtres Le Fluide Immortel. ». (8-VIII-55) « Rien n'est comparable aux Saints de Glace. … Paul Léautaud pas brillant, hélas. Marie Dormoy a téléphoné. Voilà, mon Jean… » (4-IV-56) « …Ici les ennuis de santé continuent. Demain, prise de sang. Surtout le cœur est si découragé. Votre Marie. ». Marie Laurencin s'éteignait à peine deux mois plus tard.